google-site-verification: google7d26736b1ef720ed.html

Mon association, DIRE ET FAIRE DIRE.

Le 03/11/2018

Dans AFRIQUE.

Cette idée, m’est venue, il y a plusieurs années.

   Il y a environ une vingtaine d’années, l’école du village que nous habitions, dans une vie antérieure, avait organisé un jumelage, avec un village, non loin du lac d’Annecy, plus précisément, Argonay.

   Nous avions fait l’échange, physique, je veux dire, eux avaient dormi chez l’habitant, c'est-à-dire les parents d’élèves, et nous, aussi, par voie de conséquence, chaque élève, ayant un correspondant, dans la classe du village.

   A cette époque, internet, était encore dans l’œuf, ou en tout cas, pas encore répand, au point, que dans une école, on puisse en être équipé.

   La question, que certains se posent, alors, serait de savoir, si l’expérience serait aussi enrichissante, aujourd’hui, la réponse relève de la v certitude, ABSOLUMENT.

   Plus encore, je dois préciser, précisément, parce que l’idée reçue, qui voudrait, qu’internet, par la vidéo live, skype, etc, tuerait la magie de la rencontre, est fausse, parce que rien, jamais, ne vaudra, la réalité d’une rencontre ? « dans la vraie vie ».

   Michèle, femme au foyer, et qui faisait, comme moi, du bénévolat, dans le milieu associatif, nous avait reçues, ma fille ainée et moi, son mari, ingénieur aux eaux et forêts, ils habitaient un chalet, en pleine forêt, avec vue sur le montagne, et leur parc à daim. (le mari de la daimne ?).

   Enfin, le rêve, quoi.

    Evidemment, on refaisait le monde, parce que j’ai pas attendu ni de péter les plombs, ni d’inspirer des gens, ou des décideurs, pour a voir envie, de mettre ma pierre à l’édifice.

 Déjà, et oui, jeune maman, j’étais une chieuse, qui fourre son nez partout.

   Parlant de choses et d’autres, elle, m’expliquait, qu’un jour, je ne sais plus dans quel contexte, dans le cadre associatif, elle avait eu l’occasion d’organiser un repas, préparé exclusivement, par les femmes, mais je ne me souviens plus, de quel pays arabe, elles étaient originaires.

   Mais ce qui l’avait particulièrement marquée, c’était qu’elle avait ressenti, la charge émotionnelle, absolument incroyable, et particulièrement palpable, due au fait que ces femmes, n’étaient absolument habituées, au fait de sortir de chez elles, qui plus est, dans une démarche, où précisément, leur identité culturelle, était ainsi, mise en valeur….

  On leur avait demandé, A ELLES, qui ne sortaient que peu,  de s’en charger.

  Ce qu’elle m’avait expliqué là, je dois dire, m’avait beaucoup touchée, et m’est toujours resté en mémoire.

 J’ai mis ça de côté comme on dit,  en me disant, « un jour, j’en ferai quelque chose ».

 Cette histoire, remonte aux années 70 environ, environ.

   Aujourd’hui, une démarche identique, de la part des féministes, à juste titre, prêterait à interprétation, parce qu’elle serait perçue, comme sexiste, reléguant les femmes arabes, derrière les fourneaux exclusivement,  c'est-à-dire, là, où précisément, elles aimeraient qu’on ne les voient pas que elles, exclusivement.

   Ou si vous préférez, on courrait le risque, d’être perçus, comme antiféministes, risque que je ne prendrai pas.

   Je veux dire, que ma démarche, ne tend pas, pas plus que ne l’était la démarche de mon amie,  à être antiféministe.

   Non, mais ce que je retiens de cette expérience, si émouvante, réside dans le fait, que c’est dans ce cas précis, par le vecteur de la nourriture, et du « manger ensembles », que l’intégration se fait.

   Alors, qu’aujourd’hui, comme certains l’avaient prévu, dont moi, il y a environ 15 ans, on voudrait nous faire gober, que le phénomène migrant, serait un problème, là où il est en vérité, une incroyable opportunité à saisir, je me suis dit, qu’il fallait agir.

   Certes, il n’est pas question, pur moi, de saper, le reps annuel, de telle association culturelle, émanant de telle, diaspora, régionale, ou nationale, auquel je n’ai d’ailleurs jamais participé….

   Pourquoi, au fait ?

   Et bien parce que vous écrivant ces lignes, je suis sous curatelle, toujours, et que financièrement, je n’en ai jamais les moyens, sinon, j’y viendrai, d’office.

   Je précise, parce qu’il existe des associations locales, prés de chez moi, et qu’elle pourraient penser que je marche sur leurs plates bandes .

   Surtout pas ! L’un n’empêche pas l’autre.

   Quelqu’un qui émigre, comme on le sait tous, émigre aussi, avec une culture culinaire, qui lui est propre. Des que des migrants arrivent, et sont acceptés, pour vivre sur notre territoire, il émerge certains d’entre eux, qui souhaitent cuisiner, et en vivre.

   Certains, au point d’ouvrir leur food truk.

   Il y a quelques semaines, j »tais allée rouler ma bosse, à paris, place de la République, où la ville de Paris, avait organisé une manifestation, un week end entier, pour donner l’occasion à ces food truk,  de proposer leurs cuisines, aux parisiens.

  J’avais trouvé cette idée géniale.

   A renouveler, ça va sans dire, et à multiplier ? ailleurs.

   Dans quel contexte, et où, c’est une autre histoire, à laquelle, on doit réfléchir.

   Mais en ce qui me concerne, j’y vois surtout, une occasion rêvée, de mettre en pratique, l’idée selon laquelle, un restaurateur, ambulant, puisque c’est ça, un food truk, eut parfaitement fournir, la logistique, « colorée de sa culture »,  l’association, elle, étant chargée, d’une part,  de répertorier, les food truk,  de veiller à ce que l’éthique de la démarche, venant de chacun, soit conforme  à la culture qu’il revendique, mais aussi,  de veiller, justement, au lieu d’accueil, où le repas, sera servi.

   Ce que je veux dire, c’est que le nomadisme culinaire, peut aussi, donner l’occasion incroyable, de proposer, une activité culturelle, dans certains villages, par exemple, qui voient leur vie culturelle, un peu poussive, par manque de bénévoles,  (je sais ce que c’est), qui voient leurs petits commerces, boulangeries, épiceries, cafés, fermer, les uns après les autres, dans l’objectif que j’assume, aussi, d’apporter un peu de sang neuf, dans des villages, ou petites villes, qui ont le sentiment, d’être les oubliés, de la République.

   Ce qui m’importe, aussi, je dois admettre, c’est de donner l’opportunité, à ces professionnels, parce que je souhaite que ça ne soit que des professionnels, de la restauration, et pas des bénévoles, qui s’y collent, si possible, puissent bosser, en mauvaise saison, sachant, que le principe, du food truk, réside, dans le fait, que les gens, mangent en plein air,  à proximité, avec éventuellement, quelques chaises, et table, installées sur place, mais EN PLEIN AIR.

   Avec cette formule, tout sort du food truck, sur le plan matériel, et professionnel, mais c’est uniquement, le lieu de consommation, de la cuisine produite, qui apporte l’opportunité pour le consommateur, de manger, et de profiter de son repas, dans des conditions matérielles, plus confortables.

   Je tiens à ce que ce soit, des food truk, précisément, pour le côt nomade, qui me semble important.

   Ensuite, pour le côté professionnel, qui impose,  des normes de sécurité, mais surtout, pour donner la plus grande crédibilité, à la valeur culturelle,  de la cuisine proposée.

   L’association, bien sûr, (MOI, EN L’OCCURANCE), sera chargée, d’une part, de  dénicher le food truck, prendre contact avec lui, le rencontrer,  voir si le courant passe (parce que sinon, ça le fera pas !), voir son histoire, rédiger une bio, afin de le présenter.

   Afin, que faisant le lien, avec des villages, les associations, les salles, ou pourquoi pas, les restaurateurs, qui souhaiteraient mettre à disposition  leur salles, puissent se faire.

   Au sujet du nom.

   Pour moi, culturellement, le pot au feu ? c’est juste SACRE….. Mais sacre, à un point que vous ne soupçonnez pas.

   C’est un plat rural, et modeste…. Tout est dit.

   On a un potager, on fait un pot, et on le mange, pendant plusieurs jours.

   Le bouillon, pour ma part, j’en congèle une partie, dans des bocaux(remplis aux deux tiers), pour faire des soupes, ou pour cuire des pâtes, nouilles en lettres, vermicelle, cheveux d’anges, ou autres.

   Si je trouve important, de donner ce nom, à cette association, c’est précisément, pour appuyer sr le fait, que notre culture, y compris, donc, notre cuisine, puisqu’elle en fait partie, s’est enrichie, au fil des siècles et au fil, des voyages, aussi, des découvreurs, qui ont introduit, tel légume, ou tel autre.

   En somme NOTRE POT AU FEU, s’il n’était in finé, que la somme de ce mille feuilles salutaire, de ces diverses cultures, nous n’aurions à nous mettre sous la dent, ni chou, ni pommes de terre, ni poireaux….

   Et pour conclure, tien, je vous recommande, à nouveau, l’émission, de France inter, « on va déguster »,  de François Régis Gaudry, à qui je demande officiellement, d’être le parrain.

https://www.franceinter.fr/personnes/francois-regis-gaudry

   Alors, je sais, certains me diront, « mais puisque  c’est ainsi, pourquoi, ne pas prévoir, aussi, des artistes, qui correspondent à cette culture, et à ce pays d’origine… »

   Oui, je sais, j’anticipe.

   Paris et Rouen, ne se sont pas fait en un jour .

   On commence, déjà, par mettre sur pied, le côté strictement, culinaire, à petite échelle, on observe, ou met en pratique, et ensuite, on verra en corrigeant, ce qui peut ne pas fonctionner, et petit à petit, on y pensera, mais pour l’instant, ce qui importe, c’est que ça voie le jour.

   Un détail, encore, et là, je m’adresse aux restaurateurs, en particulier.

   Je sais que pour certains, les temps sont durs, quelquefois, relativement à la baisse du pouvoir d’achat, et donc, des répercussions  sur le nombre de clients, en salle.

   Cette idée, peut offrir l’opportunité alors, de modifier, quelque peu l’image, de certains établissements.

   A méditer.

   Ça n’est pas de bénévolat, dont je parle, je le rappelle.

   Le seul bénévolat, éventuellement, ne serait que dans mon travail de coordination, des différents acteurs de l’ensemble de la démarche.

30 janvier 2019.

"The greatest show", à la halle aux grains, à Pavilly.

https://www.facebook.com/francoise.nielaubin.921/videos/257921591773422/

http://www.pavilly.fr/Accueil-Agenda-fr-The-Greatest-Show-298.htm

 En cours de commentaire.

 

immigration féminisme émancipation inspiration droit du travail

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !