BIO diverses cités.
mardi 6 juin 2017
17:55
Oui, je sais, elle est un peu facile, mai enfin, je n'ai pas choisi.
Si j'aborde ce problème particulièrement, c'est parce que c'est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur.
Je sais, certains doivent penser, "et bien c'est pas trop tôt, et bien qu'est ce que tu fous".
J'écris…Pour changer, mais là, comme je suis privée d'internet, j'écris en interne, et sur sujet, hyper excitant, LA SOUFFRANCE, alors, c'est vous dire, à quel point, j'ose le dire, "c'est bandant"…
Je serai tentée de rajouter, "je me demande bien, qui va acheter un truc pareil", mais soyez sans crainte, je suis mon instinct (du verbe "suivre", et pas du verbe "être", encore que, et si mon instinct me dicte de le faire, c'est que ça doit être fait.
Quoi, qu'il en soit, pendant ce temps là, je suis pas à bosser sur autre chose, et notamment, sur la biodiversité.
Si c'est un sujet qui me tient à cœur, c'est entre autre, parce que me revient en mémoire, une réflexion que mon père m'avait faite, au sujet d'un jardin, que nous avions, dans une antérieure.
Comme j'étais atteinte de collectionnite aigüe, côté vivace, mis aussi, côté arbustes, et ce jardin, ayant eu, à cette époque, déjà, une vingtaine d'années, la faune qui l'habitait, côté insectes, était assez variée, et mon père m'avait précisé, que ça s'accentuerait de plus en plus, à cause du panel très large, des végétaux, que nous avions.
Je crois que le grand tort des jardiniers, est quasiment toujours, de le vouloir conforme à leur désir, alors qu'il oublient un élément essentiel, qui réside, dans le fait, que la premier artisan du jardin, n'ait jamais été le jardinier, mais la Nature en elle-même.
En d'autre terme, il me semble toujours souhaitable, de vénérer la Grande Dame, et de faire preuve de la plus grande Modestie, vis-à-vis d'elle, et de la mettre dans des conditions où elle se sente flattée, de telle sorte, qu'elle collabore avec vous, le mieux possible.
Quand je di "flattée", je parle de son ressenti, car on ne la mène pas en bateau, la bougresse. C'est toujours elle, qui a le dernier mot, dans votre jardin, comme ailleurs, ne l'oubliez jamais !
Mais avoir la chance d'avoir un jardin, permet d'entretenir avec elle, une relation, "au ras des paquettes, les mêmes pâquerettes, qui sont épargnées, grâce à moi, dans pas mal d'endroits, en ce printemps.
Hier, je suis allée visiter le jardin, et le musée de Victor Hugo, à Villequier, je n'y étais encore jamais allée.
Une installation artistique, montre, sur la pelouse, devant la demeure, du 19ième siècle, des chaises et fauteuils, dont les pieds, ont été intentionnellement sciés, afin qu'assis, on eût pu observer les pâquerettes, épargnées, elles aussi, en fleurs.
Sur les dossiers, des bandes de peinture rouges, répondent aux coquelicots vermillon, qui font écho, eux, aux guerres de tranchées, dans la somme, symbolisés, par cette papavéracée.
C'est un jardin,"simple" et modeste, je n'ai pas dit, "de simples", qui qualifie, un jardin médiéval, qui accueille principalement, des plantes médicinales.
Mais d'imaginer cet homme, incroyablement génial, et précurseur d'un socialisme, qui aujourd'hui, une semaine avant le vote des législatives, serait aux yeux de certains, "bien mal en point", m'a fait, le plus grand bien.
alors, on va tout de suite, mettre les choses au clair de la lune, et pour un peu, elle sera rousse, ces ragots, sur le socialisme, qu'on ne s'inquiète pas trop, hein, ça n'est qu'un problème d'étiquettes, hein, les mêmes étiquettes, qu'un jardinier, va poser devant un petit godet, qu'il a ramené d'un marché des jardiniers, pour pouvoir localiser la nouvelle venue, le temps qu'elle s'étoffe, et qu'on la discerne un peu mieux.
Il est possible que certains trouvent que je m'éloigne un peu du sujet, mais il n'en est pourtant rien.
Car il en est des idées nouvelles, et des défricheurs, qu'il apparaissent toujours, comme des fêlés, des marginaux, et des originaux….Alors que comme une herbe, dont beaucoup, diraient qu'elle est mauvaise, alors, qu'en fait, elle vient s'installer, dans votre plate bande, juste pour vous dire bonjour, et qu'elle pousse à un endroit, où vous n'êtes peut être pas d'accord. Mais enfin, QUI COMMANDE ?
Tenez, pas plus tard, que la semaine dernière, j'ai vu, un truc hallucinant…
Plusieurs grandes tâches, d'orchis vulgaris, des orchidées sauvages, en grande quantité, jamais je n'en avais vu, de telles quantités.
Mais si je parle de ça, ce soir, c'est au sujet de certaines industries, qui croient avoir trouvé la solution, au sujet de l'huile de palme, notamment, mais je pense que c'est vrai, pour d'autres monocultures.
Ils pensent que se voyant reproché, d'être responsables, de la destruction de la forêt amazonienne, ou ailleurs, le compromis, qu'ils ont mis sur pied, et qu'ils respectent effectivement, en collaboration, avec certaines ONG, les dédouanne, de leur responsabilité.
Ors, ils oublient une donne absolument fondamentale, qui réside dans le fait, qu'un animal est profondément relié à un biotope particulier, et donc, à une monoculture, surtout à échelle industrielle, qui peut parfaitement être BIO, et respecter le sol, elle n'en reste pas moins, une monoculture, et qu'à ce titre, aucun animal, n'accepte d'y résider, et d'y vivre.
Si vous autopsiez, un animal, qui est en voie de disparition, quel qu'il soit, et que vous analysez, l'intérieur de son estomac, vous apprenez alors, ce qu'il mange, et ce qu'il mange est à l'image, de la biodiversité, du biotope en question.
Alors, comment résoudre cette équation ?
Moi, j'avais proposé une solution, il y a quelques années, et je ne sais pas i l'idée à été suivie, j'espère que oui.
Elle consiste à alterner des bandes, de monoculture, respectueuses de l'environnement, bien sûr, et des bandes, qui seraient non abattues, ou qui seraient replantées d'essences diverses, de telle sorte que la faune, elle, "y retrouve son garde manger".
Je poserai le lien de mon article, des que j'aurai retrouvé internet.
Pour ce qui concerne les jardins, il faut absolument proscrire le moindre traitement chimique.
Pour ce qui concerne les maladies, certains remèdes, parfaitement naturels, existent.
De façon générale, si vous n'introduisez pas le ver du chimique, dans le fruit de votre jardin, et que vous respectez le plus possible, le principe de v biodiversité, bien sûr, vous aurez quelques maladies, mais vous les aurez, de façon bien moindre.
Et pour ce printemps, je n'aurai qu'un conseil, à vous donner, et qui vous fera un bien fou.
Offrez donc à la Nature, le plus beau cadeau, quelques mètres carrés, ou plus, que vous renoncez à cultiver, pour qu'elle y fasse son ouvrage, sans que vous n'interveniez.
J'avais fait cette observation, avec ma fille, un jour que nous avions visité KEW GARDON, à Londres.
un endroit, complètement abandonné, alors, que tout le reste était tiré au cordeau.
Et une pancarte expliquait, que de façon parfaitement intentionnelle, cet endroit était rendu à la Nature, et j'avais trouvé l'idée géniale.
Je vous recommande, dans une démarche similaire, de prendre votre appareil photo, et de scruter vos plantes, sauvages, ou pas, et d'observer les insectes et ensuite, aller chercher leur nom, sur internet.
Une fois vu leur diversité de formes, de comportements, ou de couleur, vous direz, "mais merde, enfin, jamais je n'avais fait attention, qu'elles étaient ici", car tous ces insectes, qui semblent, aussi anodins, sont eux aussi, de parfaits pollinisateurs, au même titre que les abeilles, et ont tout autant, la même utilité, dans la chaine alimentaire, notamment, pour nourrir les insectes, qui sont eux en grand danger, par leur raréfaction.