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Christiane Taubira, OEPC, 9 Juin 2018, "baroque sarabande".

Le 18/06/2018

  La dernière fois que j'ai vu Christian Taubira, c'était pour un meeting qu'elle faisait, en banlieue parisienne, pour soutenir Benoit Hamon, avant le premier tour des présidentielles.

  Peu de gens le savent, mais cette femme incroyable, fait l'admiration d'un pourcentage très important des français, parce que son courage, et sa hargne, à défendre ses idées, combinés à une incroyable culture, fait l'admiration du plus grand nombre, et notament, chez les femmes moi comprise, pour qui elle est un veritable exemple.

  Bien sûr, elle a ses détracteurs,   qu'il s'agisse de John Deere, ou  d'un Soméca, bien sûr, c'est une chose indégnable...

  Excusez moi, cette blague d'un genre douteux, est susceptible de n'être comprise, que des jardiniers, et adeptent à la fois de la motoculture de plaisance, que des afficonados de la traction agricole....

  Merde, alors... Voilà comment on sème son auditoire....

  Ce jour là, donc, j'allais l'écouter, j'avais besoin de me rassurer, pour tout dire, compte tenu de la position, qui était la mienne, face à ma curatelle, à l'époque, ou tutelle, je ne sais plus, sans vraiment le réaliser, j'avais besoin de croiser son regard, juste elle et moi...

   Il n'y a rien de plus parlant, qu'un regard franc, n'est ce pas ? Aussi n'avais je pas vraiment conscience, que c'était bien ça, que je venais chercher.

  Ce sentiment, de me faire broyer par une Justice, que j'avais depuis le début du mandat de François Hollande,  me posait véritablement conscience, et la lettre que m'avait envoyée son secrétariat, il y a quelques années, au sujet de la situation personnelle, me semblait bien mince, pour vraiment observer, en toute objectivité, si elle et moi, étions bien sur la même longueur d'ondes.

  Littéralement submergée, telle une groupie, par ses fans après son discours, mes chances étaient bien maigres de pouvoir la rencontrer, et comme je ne suis pas du genre à faire la courses aux selfies,  je m'apprêtais à partir, pour rejoindre la gare st Lazare,  et retrouver ma Normandie...

  Puis elle apparût, soudain physiquement plus disponible, alors, je tentais ma chance... J'ai pu lui serrer la main, et ne la lâcherai, qu'une fois croisé son regard....

  Je n'avais rien calculé, vraiment, je ne faisais que suivre mon instinct, comme je l'ai toujours fait, et comme je le fais toujours... Au bout de quelques instants, voyant que non seulement, je ne lâchais pas ses doigts, mais qu'au contraire, je les pressais, elle me regardât, puis un sourire franc et ému me parvint, pour satisfaire mon manque, de ce que j'étais venue chercher, sans même en avoir eu véritablement conscience....

  Je repartais ravie d'avoir reçu ce cadeau, en en comprenant soudainement la valeur, en  revenant vers ma Normandie natale.

  Pour ce qui est de sa prestation,  et de ce livre, qui vient de sortir.

 J'ai le sentiment que d'avoir choisi délibèrément  de parler d'auteurs,  et d'en faire la critique, est un objectif, et un angle, qui, je crois, devrait être plus répandu...

 Non, mieux que celà, toutes formes artitiques confondues, serait mieux encore....

 Suis je moi, un ecrivain ?

  Je ris, rien qu'en redigeant cette question... Parce que je sais qu'on  souhaite, que je me considère comme telle....

  Je suis dylexique, ce qui complique singulièrement, mon rapport à la lecture.

  Ecrivant d'autre pat, deux heures par jour, en moyenne, des articles, ou bossant en interne, sur des livres à paraitre, d'autre part, je ne peux pas être au grenier et au sous sol en même temps.

  J'ai entendu dernièrement, que sur le plan cérébral, cette posture était parfaitement cohérente, ce que je crois.

  Il est en effet assez difficile, d'être parallèlement,  sur le plan cérébral,  en même temps, dans une posture de perception, et dans une posture de création, simultanément.

 Ca ne veut pas dire que ce soit impossible, mais juste que ça n'est pas très facile, un peu comme si on devait, faire fonctionner intellectuellement, deux machines internes, différentes, l'une de l'autre, alors, que précisément, elles sont complèmentaires, l'une nourrissant l'autre...

 C'est bon, là, j'en lâché combien en route ?

   Bon, la bonne nouvelle réside dans le fait que ne déployant pas encore grand énergie pour trouver un éditeur, je dois le reconnaitre, j'en ai un, qui m'a renvoyé un courrier, pour me dire, qu'il est interressé....

  Dans le but de mettre toutes les chances de mon côté, pour prendre mes distances avec les plus hautes instances philosophiques, qui gravitent autoir de la sphère agricole, avicole, aupres des quelles, le Goncourt, les Prix Nobeaux, pluriels des prix Nobels , et les lègion d'honneurs, semblent faire grise mine, j'ai décidé d'appeler, mon livre comme suit.

   "Des cocottes et puis des coin coin, mais surtout des cocottes"....

 On m'avas expliqué, il y a quelques temq ps, que pour donner plus de chances à un livre, il etait souhaitable de trouver un titre court, et accrocheur, alors, je me suis dit que d'en prendre le contrepied, tenait tout aussi bien la route.

 Comme chacun sait,  j'ai travaillé sur certains sujets infiniment plus profonds et plus importants, ou en tout cas, utiles, je l'espère, à de potentiels lecteurs.

  Mais si j'aimerai que ce soit ce livre, qui soit édité en premier, c'est que ce dernier est exempt de la moindre souffrance relative à mon parcours personnel, ce qui n'est hélas pas toujours le cas, des ouvrages à paraitre, sur d'autres sujets.... 

  En somme, c'est un peu comme si j'arrivais en littérature, par la petite porte, armée de mon nez de clown, pour commencer par la récréation ou l'école buisonnière, voilà quelle est mon ambition, dans cette démarche.....

  Pour en revenir à ce que dit Christiane Taubira, pendant cette émission, plusieurs points ont attiré mon attention.

 Oui, le fait, de faire une pareille démonstration, aussi altruite  que cultivée sur le plan littéraire, pose le problème  de refiler des complexes  à bon nombre de lecteurs, qui pourtant, sont aguerris et lisent beaucoup.

 C'est un problème effectivement.

  Mais les propos qu'elle tient sur la littérature en général, et notamment sur le fait que certains auteurs, puissent être dépourvus, des valeurs altruites, qu'on serait sensés attendre, quand on ouvre un livre, sont si justes, et intellectuellement si bien observées, qu'on ne peut que se ranger à son jugement, fort subtile.

 Car enfin, pourquoi, lit on un livre ?

 Est ce pour jouir d'un sentiment de deja vu, qui nous renverra une image sage, de n'avoir surtout pas couru le risque d'être dérangé dans ses certitudes ?

 Est ce au contraire, pour augmenter les chances, au contraire, de l'être  ?

 Est ce dans l'espoir d'un simple depaysement poétique ?

 Est ce pour jouir d'une aussi belle langue, qu'est la nôtre, la langue française, et uniquement celà ?

 De se voir révélé, qu'un être humain, puisse être une vermine, par certains ouvrages, dont il est l'auteur, ou en temps qu'être humain, et parallèlement à celà, par d'autres ouvrages, proposer des lives absolument merveilleux, ou interpellant, est une chose qui devait être dite, et expliquée, et il semble bien que ça ait été son ambition.

 En somme, il en serait tout autant des écrivains, comme de n'importe quels autres artistes,  toutes disciplines confondues, on peut donc avoir la cerititude, qu'on puisse être un génie, dans sa spécialité, et un être peu recommandable, en temps qu'homme, ou par une partie de son oeuvre...

 Je savais deja celà, mais de se le voir confirmé, dans le domaine de la littérature, ne me semble pas inutile.

 J'ai notamment beaucoup ri des joutes verbales, entre Yann Moix, planqué derrière son admiration "sans bornes", et qui malgré tout se donne un mal de chien, pour l'astiquoter, du mieux qu'il le peut, et je n'ai pas boudé mon plaisir.

  J'ai trouvé passionnant, d'autre part, les propos qui sont tenus, qui observent la relation, entre la littérature, et le politique.

  Je soupçonne que certains d'entre eux se mettent à écrire, plus pour compenser les frustrations, de ce qu'ils n'auront pas réussi à faire passer, enfin, pour peu qu'ils aient eu l'ambition de mettre en pratique, certaines idées neuves, ce qui reste à démontrer, autant que pour transformer les souffrances que ça ait généré, que pour assouvir une passion véritable, pour la démarche d'écrire....

  Est ce repréhensible pour autant ?

  Dès l'instant que quelqu'un est célèbre, il se trouve toujours un éditeur, pour lui demandenr d'écrire un livre, alors que pendant ce temps, tant de talents potentiels, attendent alors, que leur soif, de reconnaissance, en temps qu'auteurs véritables, n'attendent que d'être reconnus, alors, que ceux qui sont sollicités, n'observent cette démarche, le plus souvent, que comme accessoire.

  Et encore, je n'ai pas abordé le problème des  "co auteurs", non signalés officiellement, par l'édition.

  Reste le souci d'une part, des correcteurs, qui n'existent quasiment plus, et le problème est abordé, mais aussi celui des traducteurs, qui forment à eux seuls, parait il, une forme nouvelle d'esclavage moderne...

  Quoi qu'il en soit, et même si effectivement, la forme d'altruisme littéraire que Christiane Taubira nous montre là, peut sembler inaccessible, son enthousiasme, et sa joie, face au verbe, est d'une telle amplitude, et d'un tel partage, qu'elle nous embarque tous, et temps pis, si c'est pour des livres plus modestes, et plus faciles d'acces, pourvu que ce soit, "des fenêtres ouvertes, par lesquells les idées circulent".

 Et pour moi, ça, c'est juste fondamental, toutes catégories littéraires confondues.

  J'ai beaucoup apprecié, aussi, ce qu'elle prétend, au sujet des politiques, en ce qui concerne leur méfiance, vis à vis de la philosophie, et sur ce point, je rejoins entièrement son extrême inquietude.

  J'ai le sentiment, (je n'avais pas ce sentiment, sous le  mandat de François Hollande),  que l'acces à la culture, au sens extrêmement large, et quelque soit l'âge,  soit une fait, naturel, et perçu, comme aussi essentiel, et pour tout dire, à mes yeux, absolument vital, qu'il devrait l'être...

  La méfiance, à peine dissimulée,  au moins autant que sous le mandat de Sarkozy, m'apparait comme absolument toxique, comme si l'on craignant, que dès son jeune âge, un enfant, puisse  trouver ombrage à se voir signifier, qu'il lui soit progfitable, de reflechir, à des problèmes existentiels, comme la mort, ou n'importe quel autre sujet philosophique, alors, que ça serait au contraire, j'en ai la certitude, le meilleurs moyens, de fabriquer des citoyens responsables.

  Je signale qu'à ce sujet, un collctif de profs de philo, a rédigé un manifeste sur ce point, comme quoi, nous ne sommes pas les seuls à relever ce problème.

 

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