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L'énorme paradoxe de la feuille de route du premier ministre Edouard Philippe, en matière de santé et de droit du travail.

Le 09/07/2017

Dans CULTURE, AGRICULTURE. A moins que tout compte fait ça ne soit Sylvie.

Ou si vous préférez, "là où y'a une couille dans le paté.

  Hier à l'Assemblée nationale, le premier ministre Edouard Philippe à fait son discours, pour présenter la feuille de route de son gouvernement, elle même inspirée  par le discours prononcé la veille, par le président de la République, dont il est sensée, être "la main opérante".

  Pour ce qui concerne le fait qu'Emmanuel Macron, ait fait son intervention à Versailles, je serait tentée de préciser, que ça m'a fait autant d'effet, qu'un énarque, qui franchit le seuil d'une boutique d'LVMH, c'est vous dire comme je m'en tape !

  Je ne m'étendrai pas sur l'impression générale, qui me donne un réel sentiment de déjà vu, et déjà entendu, notamment, par le discours Jean Marc Hayraud, mais probablement,  de bien d'autres.

 Je veux dire que le fait d'annoncer des trous dans la caisse, laissés par son prédécesseur, chaque nouveau gouvernement nous fait le coup, à chaque nouvelle gouvernance, et je soupçonne que chacun ait, d'une certaine façon, une lecture des chiffres qui l'arrange, pour justifier les coups de bambous, que nous français, nous allons devoir prendre sur le coin de la tronche.

  Oui, je sais, mieux vaut taper sur les bambous, plutôt que frapper sa femme ou bien ses gosses, et ça n'est pas Philippe Laville, qui me dira le contraire, et je ne parle pas des testicules, si chers à nos amis canadiens….

  Oui, "les gosses", au Canada, ça veut dire testicules. 

  Pour Versailles, oui, moi aussi, comme beaucoup, j'ai trouvé ça, "too much".

  Certes, on me dira que François Hollande, y avait eu recours aussi.

  Et bien justement, le contexte politique, était bien différent.

  Je l'avais trouvé alors, au contraire, stratégiquement parfaitement justifié, par le contexte post attentat, qui  trouvait, dans une forme de protocole royal, une volonté  de provoquer, un soubresaut, que seul le contexte post attentat, pouvait justifier, ce qui n'est absolument pas le cas, présentement.

  Je veux dire par là, qu'à situation exceptionnelle, il était cohérent, d'appliquer, une méthode qui l'était tout autant.

  A ce titre, la démarche, là,  s'en est trouve ampoulée d'un faste, aussi déplacé, qu'une augmentation de salaire, d'un PDG d'une boite du CAC 40.

 Mais enfin, ne soyons pas trop vache, après tout, ça n'est que de l'enfumage, et un enfumage, qui comme chaque fumée, n'est précisément, que de la fumée, et qui a ce titre, ne risque pas de cacher grand chose, ou d'impressionner grand monde.

  Si je veux parler d'un paradoxe, c'est que j'ai remarqué, à quel point notre premier ministre, avait mis l'accent, sur la situation de la Sécurité Sociale, qui par ses mots, MOTS, s'est vue évoquée, ni plus ni moins, comme une héroïne, de notre  République.

  Posture, que je trouve moi aussi, parfaitement justifiée, enfin, qui s'en trouverait elle aussi, incarnée telle qu'elle le fût, hier, et je l'imaginais, le torse et la poitrine bombée, rien de moins que cela, quand d'un seul coup, elle tournât, le dos, et vit, avec quelle subtilité, la suite du discours, pour le moins sévère, s'en allait lui faire, comme on dit vulgairement, des petits dans le dos….

  Et oui, décidément, dans ce couple, de gouvernance, d'Emmanuel Macron, et Edouard Philippe, quand on parle de réduction des services publics, et de réduction des déficits, dans tous les ministères, mais surtout, par le biais de la loi travail, qu'on s'en va allègrement, découper en confettis, au profit de ce qu'on appelle "le plein emploi", les catégories de français, les plus précaires (dont beaucoup travaillent, je le rappelle), verront augmenter, les maladies professionnelles, les "burn out", le harcèlement au travail, et sa cohorte de mauvais traitements, qui redeviendront d'autant plus tolérés au sein de l'entreprise, que les prudhommes, ont déjà commencé à se voir désertés, pour la raison, que le patronat, souhaite lui casser la gueule, le plus efficacement possible.

  Pour ce qui concerne  le montant des indemnités prudhommales, je rappelle que j'avais fait une proposition, qui réside, dans le fait que la loi travail, sur ce sujet en particulier, ne devrait absolument pas être la même, entre d'un côté les PME, et de l'autre, les groupes, ou les entreprises, à partir, d'une certaine taille…

  La nuance, entre les deux catégories,  ça n'est pas à moi, de la déterminer, parce que je ne suis économiste, et je n'en ai donc, aucune compétence.

  Mais si le prétexte qui met en évidence, le risque de voir périr, certaines PME,  à cause du  montant de certaines de ces indemnités, tient parfaitement la route, ce prétexte ne vaut aucunement, pour des entreprises beaucoup plus importantes.

  Pour déterminer le montant, d'une indemnité prudhommale, et être "juste", il suffit simplement, d'indexer ces dernières, sur le chiffre d'affaire, de l'entreprise, comme sait, d'ailleurs, soit dit en passant, fort bien le faire, un PDG, quand il s'agit de s'allouer des primes, des salaires exorbitants, ou des parachutes dorés.

  Plus les entreprises sont énormes, en chiffre d'affaire, et plus les salaires des patrons, sont énormes aussi, alors, pourquoi, ne pas y indexer, les indemnités prud'homales ?

 Si je dis que la Sécurité Sociale, a le sentiment, qu'on est en train de lui faire des petits dans le dos, je pèse mes mots.MOTS.

  Protéger les entreprises ne peut consister uniquement qu'à baisser leurs charges.

  Chacun sait, que le problème rencontré par la Sécurité Sociale, et qu'elle rencontrera de plus en plus, ne consiste en fait, qu'à prendre conscience, que comme l'école aujourd'hui,  et l'Education Nationale, on lui demande d'assumer, d'une part, le vieillissement de la population,  mais par voie de conséquence, aussi, toutes les maladies chroniques, qui sont comme chacun sait, de plus en plus courantes, et trouvent leurs origines, dans la pollution, les addictions, la mal bouffe, ou les perturbateurs endocriniens, pour ne citer que ceux là.

  Oui, j'ai bien dit que la Sécurité Sociale, est aussi mal considérée que l'Education Nationale, et l'Ecole, face aux familles, par exemple, sur laquelle on compte pour résoudre tous les MAUX de notre société.

  Certes, j'ai fort bien capté, qu'Edouard Philippe a pour ambition, de soutenir la Sécurité Sociale, par le biais d'une politique de prévention de la Santé, ce que j'ai effectivement pris, pour une décision, aussi sage que bienveillante.

  Mais on ne peut prétendre, d'un côté  trouver légitime de piétiner l'individu, dans son droit au travail, avec les conséquences inévitables, liées à la précarisation, et par l'effet papillon, le"burn out", la dépression, les addictions,   et oser prétendre qu'on va pratiquer, une politique de  Santé préventive…

  Ces deux, notions, là, sont entièrement antinomiques, l'une en face de l'autre.

  Pour conclure, je rappelle une idée qui m'était venue, sous la présidence de François Hollande, en ce qui concerne le lien, qui existe entre la santé et le monde du travail.

  Elle consiste à inventorier les maladies, ou les causes d'arrêts maladie au sein de la Sécurité Sociale.

  Plus un travailleur, est respecté par son employeur, et moins il tombe malade.

 Oui, je sais, c'est d'une logique implacable.

  On est alors, parfaitement en droit d'en déduire, que moins il est en arrêt maladie, moins il coûte cher, à la Sécurité Sociale.

  Je propose donc, que les entreprises, les plus respectueuses de leurs salariés, se voient accordé des abaissements de charges, sachant, bien sûr, que ça ne serait que l'URSSAF et la Sécurité Sociale, qui se chargerait de cette comptabilité à l'exception, de qui que ce soit d'autre.

 

 Si le compte pénibilité était une usine à gaz,

alors,

avoir la prétention d'y toucher,

c'est une centrale à charbon.

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