google-site-verification: google7d26736b1ef720ed.html

Lettre ouverte, aux suprématistes blancs.

Le 15/03/2019

Dans CULTURE, AGRICULTURE. A moins que tout compte fait ça ne soit Sylvie.

Lettre ouverte, aux suprèmacistes blancs.

 L’attentant, qui a eu lieu, hier, en Nouvelle Zelande, me meurtrit, tout auant que n’importe quel autre massacre, qui ait été perpétué, n’importe où, sur cette terre, et quelque soit le prétexte,  qui en ait été à l’origine.

  Depuis plusieurs années, j’ai travaillé, sur le phénomène religieux,  en y apportant, un éclairage philosophique, moi, qui, pourtant, n’ai pas eu le BAC, pour information, parce que réfléchir, et étudier, les différents courants, de la pensée humaine, au travers des âges, est une activité, qui a mes yeux, jamais n’a nécessité, que l’on soit instruit, ou lettré, et encore moins, adoubé par qui que ce soit, qui, aux yeux de certains, autoriserait, ou pas, pourtant,  qu’on s’y sente autorisé, ou pas…

  Ayant longuement approché les religions, non pas sous un angle universitaire ou théologique, mais de façon, plus terre à terre, philosophique, j’ai trouvé infiniment plus actuel, et surtout, beaucoup plus utile, voir, fondamental, d’apporter cet éclairage, pour aider le citoyen, à s’en saisir, afin de l’aider, à déterminer, en quoi, pourquoi, et comment, il peut s’appuyer, éventuellement, sur le culte qu’il pratique, dans sa vie de tous les jours,  et observer, comment, le culte, qu’il pratique, peut lui donner l’opportunité, de devenir mieux intentionné, plus attentif, en somme, plus tolèrent, vis-à-vis d’autres cultes.

  Alors, oui, je sais, ceux  qui je m’adresse, aujourd’hui, sont bien loin, de ce cheminement, aussi personnel, que cherchant à investiguer, au plus profond de soi, la relation profonde, que chacun de nous, entretient, non seulement, avec le culte, qu’il pratique, mais aussi, envers, de façon infiniment plus intime, Dieu lui-même, ceci, dans l seul hypothèse, je le précise, où il serait croyant.

 Pour commencer, je vais tenter, d’être, « la moins méchante possible », en observant ce courant de pensée, qui est aux antipodes,   de mes intimes convictions….

 Le véritable challenge, réside dans la question, qui suit :

 « Comment tolérer, que quelqu’un, qui aurait des pensées aux antipodes des vôtres, puisse les revendiquer, aux point de trouver légitime, d’ôter la vie à ses semblables, au seul prétexte, qu’ils pratiquent une religion, qui se serait pas la sienne ?

 Pour commencer, le prétexte, du grand remplacement, tendrait à prétendre, que quelqu’un, qui serait d’une ethnie, ou d’une autre culture, ou d’une autre religion, différente de la votre, serait « différent de vous »….

 Alors, qu’il n’y a pas plus semblable, à un blanc, que quelqu’un, qui ne l’est pas….

 Quelque soit, la culture, l’ethnie, ou la religion, chacun n’aspire, qu’à une chose, vivre quelque part, où il se  sentira, respecté, non menacé,  ni par la montée des eaux, et des inondations, ni par une dictature, ni par la famine….

 Si les blancs, font moins d’enfants, que d’autres ethnies,  c’est parce qu’ils souhaitent offrir à leurs enfants,  une meilleure vie, qu’ils n’ont eu, eux même, enfants, le plus souvent.

 De la même façon, partout, sur terre, partout, où l’être humain, arrive à un minimum de scolarisation, pour peu, que la politique du pays concerné, mette sur pied, un minimum, de planning familiaux, les enfants, devenus adultes, et parents, tendent à voir les nombre d’enfants diminuer, exactement, pour des raisons équivalentes, à celles, d’ethnies blanches.

 Exactement, comme les blancs, les noirs, ou les métis, les sangs mêles, comme on les appelle, et quelque soit, le degré de métissage, n’aspirent qu’à vivre en paix, et ont pour particularité, de ne pas avoir choisi, la culture, qu’on leur ait imposé, là, où ils sont nés, et pas d’avantage, la religion.….

 Pour moi, le racisme, est une posture animale, contre laquelle, au plus profond de soi, on doit luter, parce que chacun de nous, de façon inconsciente, nous le sommes…

  Nous le somme, de façon, cachée, et instinctive…

 Le reconnaître, est le moyen le plus judicieux, j’en suis persuadée,  de lutter, contre ce trait de caractère, toxique, qui nous fait observer, la « différence », comme posant problème, là où, en réalité, elle n’est qu’enrichissement.

 Certains doivent se dire, la chose suivante :

 « Là, Françoise, elle pète un câble, elle, prétend qu’elle est raciste ».

 Alors, je vais vous expliquer.

 J’ai eu trois filles, qui sont grandes, maintenant. Enfin, adultes, je veux dire.

 Un jour, le hasard, fit, qu’à la maternité, je me retrouvais, avec une autre maman, noire africaine.

Nous avions sympathisé, refait le monde, comme d’habitude.

 Nous partagions la salle de bain, elle et moi, et donc, avions, nos affaires, en commun, dans nos trousses de toilette respectives.

 Au bout de quelques jours,  je réalisais, que ma brosse à cheveux, avait disparu…

 Impossible de remettre la main dessus…..Ma voisine, silencieuse, très fatiguée par son accouchement, le doute, s’installât, et j’acquis la conviction,  que c’était elle, qui me l’avait volée….

 Bien sûr, ça aurait pu être elle,  car il ne suffit pas, d’avoir la peau noire, ou blanche, pour être honnête, ou pour ne pas l’être, mais ma conviction grandissait, d’autant plus qu’elle demeurait  absolument silencieuse….

 Au bout de 24h, par je ne sais quel hasard je retrouvait ma brosse à cheveux, qui avait dûr tomber, je ne sais où…..

 Le doute, était levé…

 Et moi, j’étais alors, absolument morte de honte, au point que je m’en souviens encore….

  Interieurement, je m’étais alors, fait, la reflexion suivante…

 « françoise pauvre et sombre conne, que tu as été…. Si ta voisine de chambre, avait blanche,  et originaire du pays de Caux, comme toi, est ce qu’un seul instant,  tu aurais hesité, à simplement, lui poser la question ? Est qu’un seul instant, tu l’aurais soupçonné, de t’avoir volé, cette brosse à cheveux ?

 La réponse était sans équivoque…

 ABSOLUMENT PAS….. je l’avais soupçonné, de me l’avoir volé, au seul prétexte, qu’elle avait la peau noire, alors, que moi, j’étais une blanche….

 Je crois, que ce fût pour moi, une honte, absolument incommensurable, mais j’ai appris, ce jour là, à quel point de façon parfaitement inconsciente, quelquefois, nous sommes, plus racistes que nous ne le soupçonnons.

 en cours de redaction.

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !