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Pour le retour au vinyls.

Le 24/02/2016

Dans CULTURE, AGRICULTURE. A moins que tout compte fait ça ne soit Sylvie.

 Bon, c'est un truc que moi, j'ai demandé, il doit bien y avoir 10 ans, maintenant.

   La raison, à l'époque, c'était que moi, je suis assez attachée au visuel, et le 33 présente l'énorme avantage d' ouvrir des perspectives, pour l'artiste de s'exprimer, et de faire de l'objet, DISQUE un bel objet, comme on pourrait le dire d'un livre.

 A l'époque, en dehors de la frustration générée par le disque laser,  parce que l'objet n'est pas aussi beau, et "particulier", visuellement, j'avais surtout, aussi la nostalgie, d'avoir pu écouter les decscennies d'avant, MA musique, et MES chansons,  sur une chaine hi fi, vraiment, mais alors, vraiment excellente.

 Et puis j'ai quitté mon mari, nous avons divorcé, et j'ai donc emmené avec moi MES DIQUES, que je n'ai jamis pu encore écouter de nouveau, dans des conditions aussi optimales.

 Et puis il y a quelques semaines, j'écoutais France Inter, et un journalsite expliquait à quel point, aujourd'hui, le volume anormalement fort, de certains appareils, mettaient véritablement en péril, l'ouïe de nos jeunes notamment.....

 Le problème est le suivant.

 On cherche  toujours, et c'est légitime, à se rapprocher le plus possible du son originel, celui qu'on entendrait, si le chanteur était en concert, ou bien jouant, tout près de nous....

 Cette subtilité de son était effectivement restituable, avec la technique du vinyl.....

 Ors, cette subtilité là est impossible à atteindre, avec le laser.

  J'ai en mémoire, moi, par exemple, d'avoir écouté QUEEN, et de percevoir le son, qui tournait véritablement, dans la pièce où je l'écoutais, comme si tel instrument eût été dans tel coin de la pièce, alors que tel autre qui lui répondait, se serait trouvé de l'autre côtè...

JAMAIS AU GRAND JAMAIS je n'ai pu retrouver cette qualité de son là, qui n'est restituable, que par le vinyl.

  Alors pourquoi,les jeunes "montent ainsi le son".

  Certes il  faut être honnête, c'est une prédisposition, quand on est ado, d'avoir le son anormalement fort. On a le sentiment, "d'y être d'aventage".... Mais ce sentiment là, est d'autant plus vrai, que la qualité, elle n'y est pas, justement.

  Je veux dire par là qu'écoutant un disque vinyl, on arrive à une telle qualité d'écoute que de hausser le volume semble plus vite superflu.

 En ce sens, le retour au vinyl est souhaitable, d'une part, pour la qualité de l'écoute, mais ensuite, pour une simple raison de santé publique.

   Pour l'industrie du disque, ça ne signifie pas qu'il faille necessairement tout resortir ainsi, surtout à l'heure où la musique est essentiellement transmise sur les plateformes internet.

 Mais qu'il existe une clientèle pour cette qualité de son, pour moi, ne fait aucun doute, au grand bonheur des collectionneurs.

 

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