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Relation entre démarche artistique et psychiatrie.

Le 17/12/2014

Dans CULTURE, AGRICULTURE. A moins que tout compte fait ça ne soit Sylvie.

le 25 novembre 2018.

« Le mal qui nous fait du bien ».

    Déjà, il y a quelques temps,  j’avais entendu André Manoukian, qui prétendait, qu’il n’y avait que les chanson d’amour triste, ou désespérées, ou de rupture, qui étaient dignes d’intérêt, et ce andouille, avait même poussé le bouchon, jusqu’à prétendre, qu’il s’était déjà réjoui, du fait, d’avoir subi des ruptures, au seul prétexte, qu’elles avaient donné l’occasion, pur lui, de lui a voir inspiré, les chansons, les plus sublimes.

 Inutle, que si je l’évais chopé, ce jour là, « entre quat’ zieux », le savon, qu’il se serait pris.

 Je comprends, d’une certaines façon, que les histoire d’amour qui se passent bien, soient peut être, moins inspirantes…

 Mais ça n’est pas toujours vrai, parce qu’il en existe de superbes, qui peuvent par exemple, décrire cet amour, pour une ou des raisons, qui en dénoncent la complexité, ou l’étrangeté.

 Les sentiments humains, sont si complexes, effectivement, que c’est à mes yeux, une source intarissable d’inspiration, y compris, dans ce qui est, je crois, positifs.

 Mais alors, pourquoi, prétendre, une telle chose ?

 Je crois que j’ai trouvé pour quelle raison.

   Ça réside dans le fait, que d’une part, si on a la chance, de la vivre, dans la réalité, ou choisit délibérément, de ne rien en dire, m et de la vivre, comme tout à chacun,  ce qui me semble être un choix respectable, pour peu qu’un artiste, ait la sagesse de reconnaitre, qu’il existerait au-delà, du fait d’être artiste, mai aussi, en simple être humain, comme un roseau pensant, et aimant.

   Mais je dois avouer, qu’en réécoutant une émission d’ Evelyne Dehliat, « thé ou caf », avec Marc Lavoine, où il faisait quelques confidences,  sur ce sujet, je suis plus à même de pardonner, à André, sa bourde, ou plus précisément, son manque de nuances.

 Car il est bien là, le problème.

 « Ne jamais jeter le bébé avec l’eau du bain », comme j’ai coutume de dire.

  Certaines chansons d’amour, par leurs métaphores, ou leurs images, sans être niaises, pour autant, sont juste sublimes, là, où d’autres, n’en abordant que les fins tragiques, ne sont pas nécessairement géniales.

  Partant du principe, que la notion même de « bonne chanson », est parfaitement subjective, au départ.

« Le mal qui nous fait du bien ».

Moi, d’emblée, on me sort ça, je réponds, « ma mère, en tring qui fait du delta plane ».

 Mais regardons y  de plus prés .

 Il complète en précisant, ce qui est vrai « au moins, on a la certitude d’être en vie ».

  Sans vouloir faire ma causette,  celle de Victor Hugo, je veux dire, je dirai que  seuls ceux qui ont vraiment souffert, et longtemps, comme en situation de dépression, savent  que ça nous plonge dans un ressenti, qui ne peut que nous laisser perplexe, devant des questions purement existentielle, « qui suis, je »,  « ou vais-je » ? « qu’acoustiquais  je » ?

 Une fois qu’on s’en sort, alors, comme ça arrive le plus souvent, au moins, de l’avoir vécu, présente t il, l’énorme avantage d’être un peu plus tolérant, et ouvert d’esprit, sur ceux qui sont dans la souffrance.

 J’ai beaucoup écrit, aussi, sur ce sujet, mais j’ai « retourné la chaussette », si je puis dire.

 Au lieu de parler du bonheur, j’ai écrit sur la souffrance…

 Mais il me faut vous expliquer, pourquoi, j’aborde ce sujet, précisément, au sujet de la chanson.

 Je crois dur comme fer, au pouvoir thérapeutique des émotions.

 Et si l’on est plus touché  encore, par certaines chansons tristes, c’est qu’elles nous cueillent, précisément,  par ce qu’on appelle le phénomène de catharsis, fort bien connu, dans le milieu de la psychanalyse, depuis bien longtemps.

 Oui, je sais, je dois lire Lacan, sur ce sujet, ma psy, il y a bien longtemps, me l’avait recommandé, mais je n’ai jamais trouvé le temps.

14 Mai 2019.

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com/blog/sante-ni-cafe-mais-si-possible-avec-humour/psychotherapie-par-un-psychologue-et-remboursees-ho-ben-ca-alors-1.html

 

Travail, sur le projet de protocole thérapeutique.

 (Je précise, que mon intention, consitait dans le fait, de le remettre en interne, à ma psychiatre, mais la secretaire m'a dit,qu'ils interdisaient, de poser, la moindre clé USB, sur les ordinateurs de l'HP, pour des raisons techniques, alors, comme elle ne rentre que le 5 juin, je prefere le poser ici).

Protocole thérapeutique, entre artistes  et souffrants.

  Avril 2019.

   Je tente, par le récit de mon histoire que j’avais déjà rédigé, il y a bien des années à ce sujet là particulièrement, d’observer en quoi, et comment, le fait que quelqu’un qui souffre, pourrait être dans l’erreur, que ce soit vis-à-vis de lui, ou elle-même, ou que ce soit pour l’artiste, dans un processus d’écriture, relativement compulsif, dicté par son instinct.

  Daniel Pennac,  décrit très bien ce processus, il me semble, que c’est dans « la petite marchande de prose ».

   Il s’agit de parler, dans un premier temps, du pouvoir thérapeutique des émotions, uniquement, dans le contexte où l’artiste  se serait inspiré,  d’un récit personnel, qui lui aurait été confié.

  Je précise, uniquement  dans ce contexte particulier, car les émotions sont aussi parfaitement thérapeutiques, quand il n’y a aucune inspiration de la part d’un artiste, par ce récit bien concret et réel.

   Pour y voir plus clair, je vais commencer par définir, certains critères qui ont été déterminants dans ma démarche personnelle,  mais  considérant ensuite, qu’aux yeux d’autres douloureux  d’autres critères, auraient pu entrer en ligne de compte.

 Mon cas personnel.

 Je suivais mon instinct, je n’avais pas le choix, vu l’ampleur de la tâche.

Aussi, j’avais pris soin de veiller à ce que mes écrits soient lus par Thomas Fersen , et uniquement lui, sans le moindre intermédiaire.

 Ayant appris, qu’il était auteur compositeur interprète, ça n’est qu’une fois le premier disque sorti, et que j’ai réceptionné émotionnellement le disque dont il était question, (pièce montée des grands jours)que j’ai véritablement réalisé, que ma démarche avait été murement initiée par mon instinct, que je me suis remémorée, de m’être fait cette réflexion.

 Je m’en souviens d’autant plus précisément que dans l’hypothèse où il n’aurait pas été auteur de ses textes, je n’aurai même pas commencé à lui écrire, je savais donc bien de façon inconsciente, ce que je cherchais à provoquer.

 Mais véritablement, c’était inconscient.

 D’autres cas de figure.

   Imaginons qu’une jeune fille ou un jeune homme, flashe sur un chanteur, une chanteuse,  ou un écrivain,  peut importe, et que l’écriture de ce qui est sa production artistique, quelque soit sa nature , ne soient pas de son ressort, donc, qu’il travaille avec un ou plusieurs autres auteurs.

 Je sais, vous me direz, « mais pour vous aussi, ça s’est passé comme ça » Oui, c’est vrai, mais pas les premières années, pas au pire de la crise dépressive.

   Mais surtout, en aucun cas je le suspecte, Thomas Fersen,  n’aurait fait lire mes lettres, par qui que ce soit, autre que lui.

   Ce qui signifie donc que dans cette hypothèse,  c’est que lui se serait fait aider par d’autres artistes, éventuellement, dans cette démarche thérapeutique.

   Il n’y a que lui, alors, qui pourrait vous le confirmer, à moins que je ne sois dans l’erreur, sur ce point.

 Je reconnais, cependant, que c’est arrivé assez vite, avec Sansevérino, par son intermédiaire.

   A ce sujet, je précise, il avait cru préférable et je pense qu’il a eu raison,  de m’envoyer par la poste, un document, relatif à Sanseverino la liste de ses concerts, je crois, juste pour me mettre sur la piste.

 Comme dès le départ, j’avais partagé avec lui mes gouts musicaux,  il se cantonnait, à respecter mes goûts, en ce sens .

 Il lui avait importé, alors, je pense, de veiller à ce que ça ne me pose aucun problème.

 Ça peut sembler anecdotique, mais assez vite, aussi, j’avais cru comprendre  qu’il en avait fait de même avec jeanne Cherhal, et alors, que j’adorais ce qu’elle faisait, le fait d’imaginer que des femmes, puissent jouir de mes écrits et s’en nourrir, un moment, très tôt, m’avait profondément mise mal à l’aise… Ce qui s’est bien vite évaporé par la suite, je n’y ai plus prêté la moindre attention.

 La raison, c’est que très vite, j’ai fort bien compris  que la démarche que j’avais entreprise consistait  de façon parfaitement inconsciente, à « inséminer », Thomas Fersen…

 Bon, là, vous révélant cela, j’espère ne pas en avoir perdu trop en route, comme on dit.

 Mais les faits sont là.

 Ceci, est une affaire de gestion de libido, aussi, d’autre part, qui concerne un spectre d’activité, non pas uniquement sexuelle, comme le pensent certains, mais aussi, bien plus largement, tout acte  de création, y compris, le plus modeste qui soit, des lors qu’il y ait collaboration.

 Mais il est vrai, aussi, que je  bossais dur pour m’en sortir, et que donc, la matière que je lui livrais, était fort consistante, et surtout, abondante.

 Je ne pense pas que Thomas renierait cet état de fait.

 Une précision, cependant.

 C’est l’intime conviction, qu’il en ait été ainsi, et donc, l’émotion qui en fût ressentie, qui induit la charge émotionnelle, et qui donc, provoque, la « pépite merveilleuse »…

 Que ça soit la vérité, ou que ça ne le soit pas,  n’a pas grande importance.

 Pour faire plus schématique,  si plusieurs personnes avaient écrit à Thomas Fersen,  à ce moment de sa carrière,  ce qui est peut être le cas , et que chacun ou chacune d’elles ait prétendu l’avoir inspiré  sur le plan thérapeutique, ça ne pose aucun problème particulier, puisque c’est la charge émotionnelle ressentie, qui forge le pouvoir thérapeutique, par le processus de catharsis.

 Chaque douloureux se répare selon son instinct, sans que l’artiste n’ait à y prêter attention, plus que cela,  pour peu qu’il soit ainsi, capable du minimum de bienveillance vis-à-vis de  cette personne, qui lui livre son récit.

 Et c’est bien là que réside effectivement le danger.

 Le milieu artistique, n’est pas toujours très tendre, avec les gens qui souffrent.

 Et pour peu que l’artiste soit très connu, il n’est pas dit que ces nombreuses lettres, auraient été lues, toujours, ni  avec l’attention, qu’elles méritent.

 Et c’est tout aussi vrai, aujourd’hui.

 Certes, j’ai coutume de dire que s’il est un milieu pourtant où la souffrance et ceux qui souffrent, ne risquent pas d’être stigmatisés ou rejetés, c’est bien le milieu artistique.

 C’est vrai, intellectuellement, et pour cause, c’est bien là un matériau de premier choix…

 Socialement, par contre, il en va tout autrement.

 Aussi, est il parfaitement souhaitable, de faire comprendre à quiconque, se livrant ainsi, corps et âme à un artiste, sans le connaitre en privé, qu’il risque de s’enfermer, dans une relation qui peut lui apporter ensuite, bien plus d’ennuis, que de bienfaits, sur le long terme.

 Et ça n’est pas de notre cas commun, dont je parle là.

  Je tiens ces propos, parce que je suis dans l’ignorance la plus totale, sur les autres artistes, et j’ai de gros doutes, sur le fait que d’autres artistes seraient capables, de tant d’abnégation, par bien des aspects, parce que à ses yeux, ça lui semble parfaitement justifié.

  Un douloureux ne s’adresse pas un artiste, par pur hasard, et je pense que cette démarche, doit inciter le douloureux, à en explorer les raisons, qui le plus souvent, cache de véritables talents d’écrivains, ou plus largement, d’artiste, et que  cette prise de conscience doit se faire.

  Le véritable danger, pour moi, (je ne parle pas de Thomas Fersen, là), mais c’est un cas, qui m’a été rapporté, réside dans le fait que la souffrance, ayant été racontée,  l’artiste s’en empare, alors que cette personne est dans un état social, parfaitement désespéré, alors qu’il voit l’artiste en vivre,  sans que son problème, d’une gravité extrême, ne bouge d’un poil.

   Il n’est pas question, de revendiquer un quelconque droit d’auteur, ça n’est pas de ça dont il est question, mais bien uniquement d’observer que ça ne débouche, sur rien de concret, susceptible de faire évoluer une situation absolument désespérée.

 Ce qui est bien différent.

 Sur le ressenti, alors, ça peut être extrêmement grave, et dommageable, sur le plan psychologique, et pour tout dire, traumatisant, aussi, avec un sentiment, de viol intellectuel.

  Je le sais, pour l’avoir ressenti, quelquefois, bien que Thomas Fersen , ait toujours fait de son mieux, pourtant, pour que ça se produise le moins possible, en intensité, et le moins souvent possible.

 Le problème se pose, aujourd’hui chez les RAONI, peuple d’Amazonie, au sujet d’un cinéaste, qui se trouve exactement dans cette situation.

 Je pense que le fait d’inspirer, est une relation à l’Art, et aux artistes en général, où foisonne, une multitude de fantasmes, absolument délirants, et perçus comme fortement enviables, je crois, aux yeux de beaucoup….

  D’une certaine façon, je trouve ça légitime, parce qu’on fonctionne d’inconscient à inconscient, et que donc, les psys y compris,  se sentent un peu largués, et aimeraient pouvoir l’expliquer de façon, parfaitement rationnelle.

 Ors, on ne le peut que difficilement.

  Les artistes eux même, pigent mieux que d’autres, parce qu’on est « fait du même bois ». Mais pour ceux qui ne le sont pas, ça devient déjà, nettement plus obscurs.

  Quoi qu’il en soit, le milieu artistique n’est pas exempt de personnages peu fréquentables,  ou sévissent la drogue, l’alcool, ou des comportements, pas très recommandables, qui suscitent, chez certains ados, garçons ou filles, des comportements qui relèvent, d’une forme d’idolâtrie, qui peut s’avérer envahissante, je suppose, pour certains artistes.

  J’ai connu, dans mon enfance, quelqu’un, qui allait très mal, et qui vénérait, c’est bien le mot, Claude François.

 Nul ne sait, ce qu’elle serait devenue, si elle n’avait pas eu cette béquille là.

 Elle ne lui avait jamais écrit, je précise. Enfin, pas à ma connaissance, en tout cas.

   Il faut différencier, je crois les deux phénomènes, celui de vénération, qui s’arrête au fait, d’aller au concert, ou au spectacle, même s’il peut y avoir des lettres, de façon ponctuelle,  d’un envoie, fort important, comme je l’ai fait, et comme d’autres, peut être, l’ont fait aussi, ou le font encore, et d’observer s’il s’agit, de cas thérapeutiques, ou pas.

 Dans le cas d’une « vénération classique », je dirai,  il est souhaitable, que l’artiste, soit à la hauteur, dans son comportement, ce qui est d’avantage le cas, à présent, que ça ne le fut, depuis cinquante, ou soixante dis ans.

 C’est moi, qui en suis responsable,  d’une part, parce que depuis longtemps, j’ai rédigé certains articles sur ce sujet, mais aussi par l’intermédiaire de Thomas, qui par ses relations, à veillé à ce que  ce soit le cas le plus souvent possible.

 Je crois pouvoir prétendre, que grâce à nous deux, les relations entre fans et artistes, est   désormais plus sain.

 Mon argument inébranlable, réside dans le processus d’identification, propre à chaque être humain, pour se construire.

 Moins l’artiste concerné à des comportements toxiques, moins l’identification risque d’être toxique, vis-à-vis du fan, ou de la fan, qui le vénère, et donc, positivement constructif.

 Je me souviens fort bien d’ailleurs, que la psychologue m’avait fait la remarque un jour, devant le fait, que je sois en relation avec un artiste, elle avait trouvé extrêmement interpellant, que précisément, aucune drogue ne soit cautionnée par moi, et qu’en ce sens, c’était vraiment remarquable.

   En réalité, je réalise que je parle d’un protocole, lié à cette relation, «  douloureux, artistes », alors que je n’ai absolument aucune donnée, ni du milieu de l’un que ce soit  de Thomas Fersen, ou que ce soit d’un autre,  que de l’autre côté, que ça vienne de l’HP,  d’une maison d’adolescence, par exemple, ou que ça vienne d’ailleurs….

   En somme, on m’incite à travailler sur cette hypothèse, défit que je relève, parce qu’un jour, il y a fort longtemps, lors d’une expertise psychiatrique,  (parmi tant d’autres), monsieur Lemoine, alors directeur de l’HP, de saint Etienne du Rouvray, m’en avait fait miroiter l’éventualité de ce protocole thérapeutique, alors que je ne peux qu’observer, que je n’ai que mon cas strictement personnel, pour travailler sur l’ouvrage,  ce qui me frustre quelque peu.

  C’est un peu comme si on me demandait, de regarder la souffrance de l’humanité, au travers d’un Juda.

Reconnaissez, que c’est un peu juste.

On va donc tenter d’observer les choses, de façon chronologique.

 Coup de foudre artistique, (ce qui fût mon cas).

Petite précision, sur ce sujet.

 Un coup de foudre artistique, c’est un coup de foudre ressenti, strictement lié à une œuvre, que ce soit, un tableau, une photo, un film, peut être ? Ou un livre, quelqu’un soit la nature.

 Oui, je sais, pour ceux qui n’y sont pas sensible, ça doit prêter à rire, peut être, mais c’est assez cohérent, et on rit, et tente de ridiculiser, d’autant plus facilement, quelque chose qu’on ne comprend pas ou dont on ne maitriserait pas les rouages, ce qui est précisément le cas.

 Un jour, une amie, qui avait tendance à rire assez facilement de mon histoire, finit par m’avouer une chose.

 Elle, est fille d’immigrés italiens.

 Quand sa famille arrivèrent en France, dans les années 50 environ, sa mère ne parlait pas un mot de français .

 Aussi, au niveau du quotidien, comme toujours, ses enfants dont elle, étaient ils indispensables, pour que la communication puisse  se faire.

 Elle garde en mémoire particulièrement par contre, l’énorme gêne et l’émotion de sa maman, quand elle allait faire le plus simplement du monde, quelques courses, et qu’elle ne parvenait que très difficilement à se faire comprendre.

 Une chanson d’un chanteur italien alors, passait sur les ondes de façon continuelle, et à chaque fois, pendant sa vie, que Rosita, entendait cette chanson, et en me le racontant, encore, les larmes lui venaient, elle y pense.

 Cette chanson était rattachée, à ce moment de leur vie familiale.

 Quand je parle de coup de foudre artistique, il m’est déjà arrivé, d’entendre cette expression entre personnes  de générations différentes, et c’est un phénomène parfaitement connu.

 Le disque en question, TRIPLEX, ne le montrait, lui que  de très loin, juste la silhouette .

 Dont, je ne lui ai soit dit en passant, que bien plus tard parlé, peut être, pour m’en moquer ? Je ne sais plus.

 Je sais juste qu’il se serait agi d’un vieux chanteur, que j’aurai eu exactement la même démarche…

 Qui a dit, « et s’il avait été mort » ,

 ET bien, je n’aurai peut être, alors, écrit à personne, impossible de le savoir.

 Là, ça n’était pas le cas, donc, « je faisais », comme il avait coutume de dire.

 Oui, parce que Thomas, à une époque, me disait ça, quand il voulait mon éclairage, et que je doutais, d’en a voir les compétences.

 « tu sais, faire, alors, tu fais ».

 

   Elle (c’est plus souvent des jeunes filles ou des femmes  je crois, plus sujettes car plus courageuses à l’introspection, désolée messieurs, mais ça n’est que la stricte vérité).

 Elle, disais je, écrit une lettre, puis de plus en plus souvent, et de plus en plus longues.

 Pourquoi, j’ai persisté ainsi , parce que je cherchais à sauver ma peau, et que j’observais à quel point, ça me faisais du bien…

 Dans une démarche pour le coup, strictement égoïste, je n’avais pas le choix.

 Moi, voyant qu’il ne répondait pas,  j’ai décidé au bout de quelques mois de le prévenir, que j’arrêtais.

 Je précise, que j’avais décidé de quelques règles, qui  je respecterai toujours, comme ne jamais noter de dates, du nombre de feuilles, ou de faire des copies.

 Seul mon instinct, me guidait.

 Je savais ce que je cherchais, quelqu’un  pour me lire, uniquement, je ne me faisais donc absolument aucune illusion à son sujet.

 Que j’aurai été lue, par un quidam qui me certifie qu’il m’aurait lu, aurait fait mon bonheur, tout autant.

 Lui, voyant que je lâchais prise, m’a envoyé un petit mot, tout simple, qui disait simplement.

 « Je vous informe que j’ai bien lu toutes vos lettres, je n’ai pas le temps d’y répondre,  vous me comprendrez, j’espère ».

 Signé de sa main.

Si je considère l’ensemble de notre histoire, je dois avouer que ce jour là, il m’a fait le plus beau cadeau, qu’un artiste puisse faire à l’une de ses fans.

 Toute la suite, n’est que broutille.

  En effet, par ce simple mot,  je prenais conscience que tout ce qu’on m’avait inculqué  de toxique, sur moi, mes échecs scolaires, (je n’ai que le brevet des collèges), mon faible niveau à tous points de vue, n’était que du mensonge, et pure méchanceté…

 Si  je n’avais pas résolu tous mes complexes intellectuels, parmi d’autres, au moins, j’avais le sentiment, que sur cette terre, il existait au moins une personne qui était assez sage, pour simplement trouver du plaisir à me lire.

Pour moi, c’était juste bouleversant.

  J’avais aux alentours de 40 ans, alors, et pour la première fois de mon existence, on me disait que ce que je racontais, et que ce que j’écrivais, était suffisamment  intéressant, pour ne pas que je cesse d’écrire….

  Ce simple mot a entièrement changé ma vie, et modifié ma façon d’envisager l’avenir, puisque quand je lui écrivais, je savais que je me soignais.

  Je le constatais physiquement, puisque je répondais à une pulsion, celle de lui écrire, et que c’était au début de la lettre, dans un contexte émotionnel très fort, et beaucoup de larmes, toujours….

   Puis au fur et à mesure que les larmes se tarissaient,  la bonne humeur apparaissait,  (quasiment, 8 ou 10 pages, recto verso), et je commençais à délirer, et sortir des jeux de mots foireux.

  Ainsi, me suivant aussi sur internet, des le début, caché sous un pseudo, chaque jour, il suivait, comment je me portais.

 De cette façon il a pu, au fil des  semaines, puis mois, puis années, percevoir mon potentiel, mais aussi, mes progrès dans tous les domaines.

 Mais lui, et moi, c’est une chose….

   Ça ne signifie pas pour autant, qu’en ce qui concerne d’autres artistes,  ce suivi  aurait été aussi proche, ou aussi assidu.

   Il faut dire, que l’on m’a fait savoir assez vite aussi, qu’il habitait à l’époque la moitié de l’année, au Canada, et qu’il avait pris le décision de vendre la maison  qu’il avait achetée, là bas,  pour revenir douze mois sur douze, vivre en France.

 J’avais appris aussi, quelques temps plus tard, je ne sais plus quand, qu’au moment où moi, j’entrais dans sa vie artistique, il avait subi une rupture amoureuse au Canada,  qu’il en avait beaucoup souffert alors, j’en avais déduit, que le fait de veiller sur moi, en quelque sorte,  tout en l’inspirant, l’avait aidé aussi à panser ses plaies.

 Ceci, n’est que la lecture que j’en fais, et c’est lui, qui avait livré ses quelques éléments, sur sa vie privée, lors d’une émission de télé, ou radio.

 Une fois qu’il m’avait envoyé ce petit mot, moi, je recommençais à lui écrire, plus certaine que jamais qu’en aucun cas, il ne me lâcherait la main.

 Quand mon mari apprit, qu’il m’avait envoyé ce mot, il fût aussi ravi que moi, parce qu’il y voyait le côté therapeutique.

 Ensuite, cette relation, lui portât ombrage, de la pire des façons,  sans pourtant que qui que ce soit, n’ait provoqué quoi que ce soit, qui puisse lui nuire.

 La dépression met à jour, éventuellement, mais ça n’est pas toujours le cas,  des problèmes au sein du couple, y compris quand ça n’est pas nécessairement, LA RAISON PRINCIPALE….

 Consulter quelqu’un, pour résoudre ce problème, aurait été absolument indispensable, et lui, des le départ,  fût dans l’obscurantisme le plus total, face à cette éventualité.

 Il s’était plaint, à l’époque, d’observer que ma dépression, n’avait fait l’objet d’aucune prescription, ou attention de la part de la psychiatrie, à son sujet.

 Si je reconnais, que cette remarque était et est encore fort judicieuse,  en ce qui le concerne, elle est d’autant plus interpelant, qu’il n’ait jamais accepté de consulter qui que ce soit, sur ce sujet.

 A cette époque, quand lui et moi, sentions notre naufrage arriver, j’avais entamé des démarche, pour être suivis, en extérieur,  en temps que couple, et il avait absolument tout refusé, en bloc.

  Je n’écrivais plus à Thomas Fersen, depuis des mois, et des mois…

   Puisque tout le monde me stigmatisait face à cette relation, conformément aux conseils de mon psy, à cette époque, je n’en parlais  à quasiment personne, excepté, une amie très proche .

 Parfaitement sereine, cependant sur le côté thérapeutique de tout ce que j’avais tissé  avec lui, avant cette pause bienfaisante, je lui avais dit ceci :

 « Je reviendrai vers toi, mais je suis incapable de te dire, au bout de combien de semaines, de mois, ou d’années ».

 Procédant ainsi, je clouais le bec de tout le monde, y compris de mes plus proches, dont celui de mon mari, à l’époque.

 Je ne parlais plus de lui à personne, sur internet, comme j’avais pris gout à l’écriture, je tenais un blog,  où je parlais de tout, et de rien,  je jardinais, je peignais, aussi, j’étais heureuse de me lever chaque matin,  et réalisais chaque jour, à quel point je me consolidais parfaitement.

 Pendant ce temps, j’observais énormément mon mari, je tentais plein de trucs, pour le tester, afin de sauver, ce que je pouvais, de notre couple…

 Lui, faisait mine de se satisfaire de mon bien être, là, où par bien des détails,  je ne pouvais que constater le naufrage.

 Thomas Fersen, ne communiquait plus non plus avec moi, ou si peu, par pseudos interposés, peut être, je ne me souviens plus, je dois avouer.

 Je ne regardais ses DVD (si peu qu’il ait eu), ou n’écoutais ses disques, que quand mon mari était absent.

  Comme je n’écrivais plus, ni sur Thomas Fersen, ni sur quoi que ce soit, relatif à la chanson, ou si peu, j’écrivais sur des sujets autres, et notamment, le jardin.

 Je précise une chose cependant, les première années où j’avais écrit à Thomas Fersen,  là, où c’était le plus douloureux, il étai arrivé quelquefois, que  j’aille si mal que je choisisse, de ne pas lui écrire pour le protéger, lui, de mon mal être, et d’écrire dans un cahier.

 Je ne sais plus comment il l’avait su, j’avais du le lui dire, ensuite, quand j’étais allée mieux, je ne sais plus.

 Alors qu’internet en était à ses balbutiements, il  s’était débrouillé pour s’inscrire sur un site de célébrités, afin que  j’aille voir, si l’on parlait de lui.

 Je vis alors son portrait, les deux mains sur les genoux, penché en avant, « l’air de vouloir en découdre », ou il disait la chose suivante :

« Quand Thomas Fersen, s’intéresse à quelqu’un, il veut savoir tout, mais alors, absolument tout »….

 Bon, le message avait été bien reçu, je ne discutais pas et j’obéis.

 Il était arrivé aussi peu de fois,  trois ou quatre fois peut être, où j’allais tellement mal que le fait de lui écrire, alors que pourtant mon instinct me portait à le faire, je ne parvenais même plus à en ressentir, assez de bienfait pour être soulagée, et que je me sente mieux, au bout de dix pages, recto, verso, et je pleurais, alors, plus que jamais, comme une naufragée, sur une planche de salut, qui coule avec elle.

 Cette image me fait sourire, à présent, mais je dois admettre que c’était exactement, ce que je ressentais…

 « Mais que vais-je donc, devenir, si le fait d’écrire à Thomas, ne m’est plus d’aucun secours »…

 Alors, quelques jours plus tard, sur le forum de tôt ou tard, à l’époque, on m’informais, que Thomas n’allait pas très bien, en ce moment.

 Le fait, que j’écrive en soit, vis-à-vis de mon mari, consistait, en une forme de trahison.

 Il me l’a avoué, un jour…

 « Tu vois bien, que tu es folle, puisque tu écris ».

 J’avais pris la décision, alors, de tenter le tout pour le tout.

 J’ai écris notre histoire, à lui et moi,  relative à notre jardin, puisque c’était bien le seul truc, avec nos trois filles,  qui nous reliaient encore.

 Un truc, vraiment bien ficelé, où j’avais tout donné, de telle sorte, qu’il puisse avoir le plus de chance, d’avoir envie de le lire…

   Un détail, cependant, lui, avait été un très bon élève, qui s’est interdit la moindre ambition, dans le but, de ne pas perdre affectivement ses parents, puisque sa venue au monde lui a été présentée, des son plus jeune âge, comme devant être, rien de plus que leur bâton de vieillesse.

 Avant qu’il ne parte bosser, je lui proposais de le lire, lui en expliquant le contenu, et que pour moi, c’était important… il refusât.

 Les des en étaient jetés.

 Je réécrivais à Thomas, depuis quelques semaines seulement, mon absence durât, 16 mois, je crois, selon mes calcules postérieurs….Sur le moment, je n’avais intentionnellement noté aucune date, et celles de l’arrêt de mes lettres, vis-à-vis de lui, pas d’avantage.

 Je lui écrivais dans l’après midi, pour lui expliquer ma décision de le quitter  et de divorcer.

  J’avais pris conscience alors, par mon silence qui avait duré seize mois, de ce que cette période de ma vie,  qui avait été d’abord purement thérapeutique, m’avait apporté.

 Et le plus précieux, aussi qu’inattendu pour moi, résidait dans le plaisir d’écrire…

 Non pas de « lui écrire ».

 Non, dans le plaisir d’écrire, ce qui est bien différent.

 C’est un peu comme si mes pépites merveilleuses, d’une certaine façon, étaient mises de côté, pratiquant, une forme de cloisonnement, que je parvenais à gérer.

 Je décidais donc, à partir de ce jour, d’assumer le fait que j’étais la muse de Thomas Fersen, et que j’étais devenue assez forte, pour faire face, et faire mon chemin personnel, en tournant un page, lourde page, de mon couple antérieur.

 Oui, je dis bien, « chemin personnel », parce que dans mon esprit, je n’avais aucune autre ambition particulière, vis-à-vis d’un autre milieu que le mien.

 J’avais repéré, une maison normande du côté de la mer,  qui était à vendre, elle était tenue, par un couple d’anglais, qui faisaient chambre d’ôtes.

 Dans des dépendances, d’autres chambres, aussi, étaient à disposition.

 J’avais donc envisagé de  racheter cette maison, pour y installer des stages artistiques,  et proposer, ainsi  des séjours thèmes, pour y faire venir des familles, ou des vacanciers.

 Car le pays de Caux a beaucoup de charme, c’est vrai, mais comme dans n’importe quelle campagne, surtout des qu’il fait beau !

   Y faire venir des résidents, à longueur d’année, à l’automne, ou en hiver, pour rendre rentable ce projet, s’annonçait faisable, mais il y avait du pain sur la planche, comme on dit.

  Quand Thomas apprit cela, alors, qu’il avait pris soin de respecter mon silence, en poussant le bouchon, jusqu’à renoncer à venir chanter à proximité de chez moi, il revint y chanter, avec  dans sa poche  de veste, une lettre MA LETTRE, qu’il brandit fièrement, après une chanson piano voix, pour me faire savoir, qu’il en était ravi.

  Mon projet de maison d’ôtes, à connotation artistique, devint mystérieusement, ors de propos, les propriétaires vendeurs, indisponibles et impossibles à joindre, parce que lui, je le supposais, ensuite, avait bien l’intention de m’emmener, vers d’autres destinées, non pas qu’il aurait souhaitées, lui, mais qui étaient conformes à mon potentiel, que j’aurai eu les plus grandes difficultés, à assumer seule, sans qu’il ne me coache, lui.

  Enfin,  le pensait il, et je dois bien reconnaitre, que sur ce point, il avait raison.

   Ainsi,  quand on tente de me faire croire qu’à présent, avril 2019, il serait grand temps que  je me départisse de lui, ça me semble, d’une hypocrisie sans nom, puisqu’en vérité,  s’il se considère, comme mon coach, aujourd’hui, en avril 2019, il y a belle lurette, que la phase thérapeutique, elle, est largement obsolète, puisque j’avais passé 16 mois seule, sans lui écrire le moindre mot, que j’aille bien, à l’époque, ou que j’aille mal, ce qui ne se produisait plus…..

 Le challenge par ce récit, où il me semble bien difficile de parler de protocole thérapeutique, sans parler de mon cas personnel, bien difficile, devant plus être impossible, consiste à observer, à quel moment qui que ce soit dans mon entourage, aurait « merdé », si vous me passez l’expression, et d’en tirer les leçons, pour la psychiatrie.

   Cette question mérite d’autant plus d’être posée, que  de tous temps, depuis que le phénomène « chanteurs à succès », existe, le public, plus féminin que masculin, forme une masse de fans, qui quelquefois, peu poser problème.

 Soit, vis-à-vis d’eux même, individuellement, soit vis-à-vis de la célébrité.

  Ce que j’ai apporté de nouveau sur ce point, réside dans le fait que par ma relation, avec Thomas Fersen, qui est allée bien au-delà, de ce qu’on appelle péjorativement, « des fans » ,a permis d’éclairer ce phénomène, sous un angle nouveau.

  Malheureusement, je ne suis pas « dans le saint des saints », artistiquement, dans le milieu de la chanson, la forme artistique la plus populaire, aussi, je ne dispose pas « encore » des éléments, pour prétendre avoir accès, à certaines données.

 Pour tel artiste, combien de lettres manuscrites, reçoit il par jour ?

 Est-ce qu’il lit son courrier, lui-même.

 Est-ce qu’il le fait lire, par quelqu’un d’autre ?

 Est-ce que certains fans, lui écrivent régulièrement ?

 Est-ce qu’il leur répond ?

 Est-ce qu’il répond, à certains,  ou pas ?

 Est-ce qu’il charge la production, de gérer cette communication, ou pas ?

  Quelle relation entretient-il, avec les réseaux sociaux ?

 Est-ce qu’il y est, ou pas ?

 Est-ce qu’il y participe, ou pas ?

 Est-ce qu’il répond, en temps qu’artiste, ou pas, si une question lui est posée ?

 Certains penseront peut être ? Que ces propos n’auraient rien à voir, avec cette histoire de protocole thérapeutique.

 Grossière erreur.

  Car si on est en droit de considérer, que quelqu’un qui souffre, peut prétendre se soigner en communiquant avec un artiste, force est de constater, qu’il n’existe à l’heure actuelle, absolument aucun moyen,  de régenter, en quoi que ce soit, « qui fait quoi », et le plus important, en quoi, un psychiatre ou un psychologue, pourrait s’appuyer sur cette méthode, pour soutenir un patient, qui se mettrait à compter sur un artiste, pour se soigner parallèlement, à un travail therapeutique, « classique ».

 Moi, depuis le début, j’avais un instinct très fort, et je n’aurai jamais entamé une telle démarche, si j’avais su, que j’avais affaire, à un mec « pas clair », alcoolique, défoncé, ou je ne sais quoi…

 Désolée, pour les raccourcis, mais c’est pourtant la vérité…

 A une époque, aussi, on a veillé à tenter de me faire croire, qu’il serait en couple, non pas qu’il ait des enfants, parce que ça, c’est lui, qu’il l’avait révélé, de lui-même, dans une émission, mais qu’il aurait été en couple.

 Ça peut sembler anecdotique, mais pur moi, c’était bien loin de l’être, à plus forte raison, sous l’éclairage de ma propre histoire familiale.

 Ce fût hyper difficile, pour moi, à gérer ? Mais je l’ai fait.

 Comment j’avais fait ?

 Je lui ai écrit, à « elle », en passant par lui, lui, ensuite, l’ayant reçue, puis lue, dans la faible hypothèse, où c ragot, eut été la vérité, il fût alors, libre, comme il ‘est encore, de le lui avoir donnée, cette lettre, ou de ne pas l’avoir fait.

 « Ceci ensuite, ne me regardait plus ». 

 Et moi, je tournais cette triste page.

  Imaginons, par exemple une jeune fille, qui a tendance à l’autodestruction, qui va très mal, et qui communique avec un artiste, qui par ses textes ou ses actes qui défraient la chronique, la conforte dans son comportement d’autodestruction…..

 Il apparait alors, plus que nécessaire de veiller précisément à ce que dans l’hypothèse, où elle lui écrit de façon régulière, l’artiste l’assume, ou ne  l’assume pas.

 Non pas le fait, qu’il ait la prétention de la soigner, mais bien, uniquement, qu’il la lise, ou pas…

 Car c’est bien là, la seule prétention, à laquelle elle puisse prétendre.

  Dans cette hypothèse, alors, je propose des l’instant, que quelqu’un écrit à un artiste, de façon conséquente, en quantité,  et que ce dernier considère que ça relève de la psychologie ou de la psychiatrie, qu’il en avertisse une cellule psychologique, qui serait dédiée uniquement à cela.

  En ce qui me concerne, il est arrivé assez souvent, depuis ces 19 ans (si mes comptes sont exacts),  que j’ambitionne de cesser de lui écrire….

  A chaque fois, il y avait quelqu’un, « d’officiel », pour me faire savoir, que j’étais dans l’erreur, et que je devais au contraire, pour diverses raisons, persévérer en ce sens.

  Quand je parle de quelqu’un d’officiel, je peux citer, par exemple, la secrétaire de chez Tôt ou tard, quand le premier disque « pièce montée des grands jours », était sorti. Infiniment plus qu’insistante, soit dit en passant.

  Je demandais, alors  à le rencontrer, parce que j’allais tres mal, j‘étais suivie, pourtant, mais émotionnellement fragile, assumer le fait d’être sa muse, était franchement traumatisant  pour moi…

  Alors, ayant pourtant cherché  à l’époque du soutien chez d’autres artistes autour de moi, sur qui j’aurai espéré pouvoir compter, absolument aucun, non seulement, soit, mes messages, restaient morts, sans la moindre réponse, soit on me fit une crise de jalousie, juste infernale…

 Je demandais alors, à rencontrer Thomas,  « je n’avais plus que cette opportunité là, en desespoir de cause »et la secrétaire, me répondit la chose suivante…

 « Vous savez, chez nous, le courrier, va vraiment, extrêmement vite »…

  La moindre mes phrase, elle me répétait ça…. 5 ou 6 fois, peut être…

 Je savais qu’il était hyper inquiet, parce que je ne m’en sortais pas, et il veillait du mieux qu’il le pouvait sur moi…

 Ça suffit à me rassurer, et à reprendre mon stylo, toujours à la main, à cette époque, pour lui ecrire.

 A d’autres occasions, aussi, je fus tentée de cesser de lui écrire, et c’est un psychiatre, à l’HP, qui m’en dissuadât…

 « Comment ça, allons bon,  mais enfin, quelle drôle d’idée »….

  Voilà, les deux cas, que je considère comme « officiels ».

Le risque que court le patient en vérité, réside dans le fait que sa relation, à l’artiste soit perçue comme une relation érotomane.

 C’est ce qui m’est arrivé.

 Car dès le départ, la psychiatrie à l’époque, (au début, mais plus ensuite), a perçu cette « chose », comme relevant de la pathologie.

 Marcel Ruffo, il y a quelques jours, lors d’un débat télévisuel, sur la psychiatrie, dit la chose suivante :

 « Nous psychiatres, devons à présent faire preuve d’humilité, ne jamais oublier à quel point, nous sommes ignorants, et avons à apprendre de nos patients ».

 Enfin, ça n’est peut être pas la formule exacte, qu’il ait prononcé, mais j’ai fort bien compris, qu’elle m’était destinée, parmi d’autres patients.

 Mais parlons, « érotomanie ».

 En soit, le diagnostic d’érotomanie, à mes yeux, est franchement risible…

 En effet, là où la psychiatrie considère  que la lecture de signes, n’est qu’une interprétation, que le soit disant patient, lit, comme étant « une preuve d’amour », il oublie, simplement que la lecture, que lui fait le patient de ces signes, est entierement subjective.

 Car c’est bien d’amour, dont eux, seuls, je le précise, prétendrait, dont il aurait été question.

  Pour ma part, il ne m’est absolument jamais arrivé de prétendre, devant qui que ce soit, que Thomas Fersen, aurait été amoureux de moi… JAMAIS !

 Et moi, pas d’avantage. Pour tout dire, la similitude, s’apparenterait plutôt, depuis toutes ces années, à une forme de gémellité.

  Non, j’avais uniquement expliqué et précisé  que je lui écrivais en grande quantité, ce que je n’ai jamais nié, et que lui avait à cœur de me lire…Et de veiller, à ce que j’aille le mieux possible.

 J’avais expliqué qu’étant artiste moi-même, ce qui explique d’ailleurs la génèse de notre relation, et comme je l’avais expliqué à Thomas des la première lettre…

 « Si un jour, peignant moi-même,  j’apprenais que quelqu’un est bouleversé à ce point, par un de mes tableaux, et que par ce fait,  ce qu’il ressent le bouleverse positivement, j’aimerai en être informé ».

 Ce qui me semblait, et me semble toujours, parfaitement justifié.

 Le fait, d’avoir expliqué cela pourtant, personnellement, me semblait parfaitement logique et cohérent.

  Ayant alors subi cette erreur de diagnostic, à l’époque, j’étais allée jeter un œil, sur  les symptômes de cette maladie, plus fantasmes de psychiatres, qu’autre chose, il me semble, et à cette époque, le tableau n’était pas reluisant…

Ca ne frappait que les femmes, semblait il… Très amusant, net ce pas ?   

   Et cette discrimination purement sexiste, évoluât  au bout de quelques années.

   Et pourtant, divers commentaires me semblent objectivement, absolument nécessaires.

   Pour commencer, la part du fantasme, en chacun de nous, est indispensable, à une vie mentale normale, et saine….

  Fantasme, n’est pas désir réel,  deja, et sur ce point, beaucoup ont à apprendre, c’est notamment particulièrement vrai, dans tout ce qui concerne le côté sexuel, et source de véritables malentendus, de la part des hommes, bien plus encore, que de la part des femmes, et qui est à l’origine, des malentendus, sur le harcèlement,  ou les agressions sexuelles, ainsi que des viols.

  Mais si, c’est ce terrible malentendu qui court, chez certains hommes, qui pensent ils d’une femme, qui rêverait en secret, d’être violée, par exemple, voyez vous ?

  Et bien cette monstruosité, vient directement du fait, que certains sont incapables de faire la différence, entre fantasme, et désir réel.

 Comment vous dites ?

 GRAVE ?

 Non, bien pire que ce là, extrêmement grave.

  Pour tout à chacun, avoir le sentiment qu’untel, ou une telle est amoureux de vous, font partie des choses de la vie, parfaitement acceptables….et courantes.

 Voir la chanson de Thomas Fersen, sur ce point, dans son opus, « un coup de queue de vaches, « lever un lièvre ».

Ca ne pose  problème à personne, des lors que ça ne débouche pas, sur des comportements qui seraient déviants ou problématiques, envers vous même, ou envers quelqu’un d’autre.

  En quoi, alors, vis-à-vis d’un artiste, ça poserait problème ?

  Sur ce point, je tiens à apporter quelques précisions.

  Il est arrivés, au moins trois ou quatre fois, que des personnes qui se croyaient bien intentionnées, (lui-même, peut être , allez savoir), me faisaient comprendre, que je devrai ne plus lui écrire,  ou cesser de parler de lui, (ha, non, ça, curieusement, le peu que j’en parle, il n’est jamais arrivé, que quiconque me le reproche),  enfin, en somme, que « ça suffisait », quoi…

  Alors,  je faisais le nécessaire, poliment, pour qu’il me le fasse savoir, par lettre recommandée, venant de moi,  une simple lettre en pli recommandé, simple, franche, et respectueuse,  sur le plan de sa vie privée, version,  « je suis désolée, si je vous ai causé, quelque tort »,   un simple mot, et je cesse de communiquer avec vous,  il n’y a aucun problème.

  Trois fois, au moins, je m’y suis résignée, afin de le ménager, lui.

  A chaque fois, ces lettres envoyées, soit à son éditeur, soit à son producteur, soit à son domicile, ont été refusées….

  Est-ce que je l’aurai fait ?

  Bien évidemment, ça m’aurait couté, c’est clair, mais je l’aurai entièrement assumé, sans le moindre problème, et pour cause je l’avais déjà fait, pendant 16 mois, et j’avais très bien survécu, alors, pourquoi ne pas remettre le couvert ? Si c’était pour son bien être, à lui, et son désir ?

  Non,  tout a toujours été organisé, précisément, pour que jamais cette intention de mutisme, envers lui, ne puisse en aucun cas, être mise en route.

  Pour le cas de quelqu’un de célèbre, Thomas Fersen, en l’occurrence, dès le départ, de ce diagnostic, j’ai pourtant, moi, été claire.

  D’une part, je n’ai jamais prétendu l’aimer, pas plus que ce fût son cas, à l’époque…

  Mais surtout, j’ai demandé simplement à ce qu’un courrier, lui soit envoyé, avec une simple questionnaire, qui était de ce style.

 « Nous avons, une patiente, (mon nom)qui selon elle, vous écrit très régulièrement, en assez grande quantité, elle prétend que vous lisez ses courriers, et que vous y prêtez la plus grande attention.

   Nous en temps que psychiatres, souhaiterions  simplement savoir si ses dire sont la vérité, ou si son interprétation serait tronquée, ou déformée ».

   Dans l’hypothèse, ou vous ne liriez pas ses lettres, quelqu’en soit la raison, nous aimerions que vous remplissiez ce questionnaire, de telle sorte, qu’à ses yeux, aucune ambigüité à votre sujet, ne perturbe, son cheminement thérapeutique.

 Je n’ai plus la copie exacte, de la formule, que je vous livre de mémoire, et j’avais donné, l’adresse de son producteur, à l’époque, c'est-à-dire, Tôt ou tard.

 Il aurait suffi, alors, que Thomas Fersen, leur réponde, et leur dise,  OUI, ou NON….

Ensuite, la psychiatre avait des éléments objectifs, pour diagnostiquer l’ érotomane, ou  pas.

 Je pense que concrètement, il faut aussi prévoir le fait qu’un artiste peut désirer continuer de lire quelqu’un, qui lui écrit, puis à partir d’un moment, choisir de faire lire les lettres, par un tiers, de son choix, ou bien cesser complètement.

 Personnellement, j’ai toujours eu conscience, du fait que pour Thomas Fersen, ce que j’attendais de lui, devait être lourd à assumer,  et

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