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Esclavage

Tour d'horizon des questions sur les pervers narcissiques.

Le 10/05/2019

https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-09-mai-2019

 J'ai écouté cette émission avec beaucoup d'attention, et je remarque certaines évolutions dans la façon de traiter le sujet, qui confirme ce que je pretends, depuis bien des années, c'est à dire que les profils, de telle pathologie mentale ou telle autre, est bien plus complexe, et subtiles, que les psychiatres, ne le pensaient, jusqu'alors.

 Les témoignages de ceux et celles, qui ont appelé, sont exptrêmement touchants.

 Pour certains d'entre eux, j'ai des propositions à faire, j'y travaille en interne, et je poserai ensuite.

 Cette problèmatique recoupe de façon extrêmement appuyée, le problème des violences faites aux femmes, et trouvent son solutionnements, dans des stratégies qui seraient simillaires, ou en tout cas, apparentées.

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com/blog/pour-une-europe-plus-sociale-et-donc-plus-humaniste-et-donc-efficace/violences-faites-aux-femmes-ordonnance-de-protection.html

11 Mai 2019.

https://www.franceinter.fr/vie-quotidienne/tour-d-horizon-des-questions-sur-les-pervers-narcissiques-avec-le-psychanalyste-jean-charles-bouchoux

 

 

Denis Robert 16 novembre, 15:43 Pour Gaby, mon gilet jaune

Le 22/11/2018

 Je copie colle un article, qui resume bien mon sentiment.

   "J'avais un oncle il s'appelait Gaby.

    Je l'aimais bien. Il était gazier. J'étais gauchiste.

    Il avait un grand poster de JM Le Pen dans son garage. On buvait des bières en réparant des bagnoles. Passons.

   Des années plus tard, j'avais fait un grand papier dans Libé pour expliquer comment le FN et Le Pen arrivaient à monter la tête de types bien comme Gaby. Deux pages.

   July (Serge) le patron m'avait félicité genre : « Enfin un journaliste qui ne les prend pas avec des pincettes ».

   Pourquoi je parle de Gaby et pourquoi je pense à lui en ce moment ?

   A cause des gilets jaunes.

   Gaby bossait à Gaz de France (son cousin, mon pater, bossait à EDF). Ils bossaient 7 jours sur 7 sans trop compter.

   Il y avait les lignes à réparer, les tuyaux à aligner.

   La chaleur des pauvres à assurer.

   Ils étaient fonctionnaires.

   On partait en vacances dans les tentes bleues de la CCAS. Passons.

   Pourquoi j'en viens à évoquer ce passé vermoulu ? Le gilet jaune… L'injustice fiscale.

   La plupart des éditorialistes et des politiques n'y comprennent que dalle à cette colère. Emmanuel Macron et son armée de républicains en marche ont compris eux. Et ils commencent à flipper.

   A passer des consignes. A jouer de la carotte et du bâton.

   Vu d'ici, c'est pitoyable. Je ne sais pas ce qu'il adviendra de ce mouvement basique et populaire, si la stratégie du pouvoir va fonctionner, mais cette colère n'a rien à voir avec le réchauffement climatique et très peu avec le diesel.

   Les gens à l'origine du gilet jaune le disent depuis le début. Ils en ont assez d'être pris pour des pigeons, des vaches à traire, des décérébrés du bulbe, des sans honneur. Ils veulent se révolter.

   Ils se révoltent.

   Gaby bossait à Gaz de France donc.

   Il y a usé sa santé. Il est parti en retraite sans se douter qu'on allait vendre Gaz de France à Suez en 2007. Quand je dis vendre, je déconne. Offrir serait plus adéquat. Une histoire de prédateurs et d'hommes politiques très compromis. Sarkozy, Hollande Villepin, Royal, Coppé, Longuet… Tous vont oeuvrer avec des responsabilités diverses à cette prédation consentie.

   Je ne vais pas développer ici (lisez notre livre, « les prédateurs » en vente partout).

   Tonton Gaby casse sa pipe.

   GDF devient Engie.

   Méthode Suez, extrême capitalisme.

   On pressure et on défiscalise à mort.

   Non seulement, se chauffer devient un luxe mais Engie, avec la bénédiction des politiques, Macron de chez Rothschild en tête, envoie ses bénéfices au Luxembourg (27 milliards en 2015, passez l'info à Google).

   L’État français se prive de 2 milliards d'impôts. Alors que nous, cochons de payeurs, on raque. On raque.

  Et on regarde passer les trains et les prédateurs qui se goinfrent.

  Et on ne doit rien dire. Et on doit – sous prétexte de réchauffement climatique, sous prétexte de récupération politique- fermer sa gueule.

  Ben non.

  Ce qui se prépare ici, c'est une Jacquerie.

  Le message est clair et éminemment politique.

  Les pauvres en ont marre d'avoir froid, de jouer du crédit le 15 du mois, de faire des demi pleins. Alors qu'à la télé, ils entendent chaque jour se raconter une histoire qui n'est plus la leur.

  Alors que leur président déroule le tapis rouge à ceux qui ne paient pas d'impôts, Frère, Desmarais, Bolloré, Arnault… Ceux qui font croire qu'ils nous sont indispensables, qu'ils sont des premiers de cordées. Foutaise.

  Demain, avec le fantôme de Gaby je serai gilet jaune à donf. 

  Les beaufs et les cols blancs de Saint Germain n'ont rien compris, ce n'est pas un mouvement marqué à droite. Ni vraiment à gauche. C'est punk. No future dans ce monde-là".

 Moi, en commentire, sur FB.

Francoise Niel Aubin De tous temps, les avancées sociale, ont été obtenue, par eux qui en revendiquaient le droit, passant pour des chieurs, des emmerdeur, des "preneurs d'otage"... Puis quand on les obtient, tout le monde est bien content d'en jouir, et ceux qui se prétendaient pris en otage, en jouissent et ne disent plus rien. d’accord ?

Gérer

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 · Répondre · 3 min

Francoise Niel Aubin Nulle part je n'ai vu qu'ils se prenaient pour des sauveurs, et le gouvernement, sait fort bien, que les casse qu'on a pu voir, n'est que le fait, d’extrémistes, qui ont bondi sur l'occasion pour casser, comme dans n'importe quelle manif'. Il ne me semble pas si stupide, d'autre part, d'imaginer, que certains, n'aient fait qu’obéir, dans le seul et unique but de casser le mouvement, comme ça s'est toujours produit. je veux dire que ma manipulation, en politique, est courante, et si je suis bien mal placée, pour le reconnaître, je sais que certains, en usent et en abusent, et pas nécessairement, dans l’intérêt du pays, et des français, les plus modestes.

Des economistes repondent aux populistes

Les économistes répondent, aux populistes.

Le 18/04/2022

Je cite, le resumé de la FNAC:

"Dans l’arène où sévissent les populistes, la question économique est au cœur de la dénonciation des élites et de «?leur?» politique?:

   Dictée par les intérêts bien compris des banques et des marchés, elle serait favorable à une globalisation tous azimuts, européenne avant d’être française, indifférente aux effets de la désindustrialisation, de la pauvreté, des inégalités.

    Or l’argumentaire économique des populistes n’est jamais analysé comme tel, jamais confronté non plus aux expériences politiques que ces derniers ont pu soutenir.

    C’est pourquoi ce livre fait le pari, avec dix-sept économistes, tous reconnus dans leur domaine, d’analyser et de déconstruire toute une palette de thématiques chères aux populistes, du protectionnisme aux migrations.

    Ainsi se trouvent démontés des «?faits?», des «?données?», voire des «?analyses?», qui relèvent en réalité du storytelling, de la mauvaise foi, d’éléments chiffrés piochés çà et là en fonction de leur capacité à conforter des a priori et des ambitions politiques".

La Pologne et pays limitrophes, ne sont pas des poupées russes....

Le 29/07/2019

 j'ai assité, la semaine derniere, à un concert gratuit, offert par la ville de pavilly.

 Il s'agissait, d'un groupe folklorique, qui s'appelle "Wilenszczyzna".

  Zut, alors, voyez comme google, en personne, est un moteur de recherche amusant, n'est ce pas...

  Quand on tape leur nom, voilà, ce que ça donne.

  Bon, on peut constater que la chnson française, mène à tout, puisque Claudio Capeo, lui même s'est reconverti, en pologne, dans une emission culinaire.... mais qu'il ait reussi à faire embaucher, ensuite, Vincent Delerme, comme un vulgaire figurant,  je trouve quand même qu'il exagère....

 Comme je suis mauvaise langue.

 J'en reviens pas moi même.

  Il y a trente ans, environ, j'avais déguisé (le mot n'est pas trop fort), ma fille ainée, elle se laissent faire, si jeunes, n'est ce pas ? En véritable petite polonaise, costume tradtionnel, que j'avais conffectionné et brodé moi même,  à l'occasion des noces d'or, de les nciens beaux parents.

   L'attention avait été appreciée, en proportion, du mal que je m'étais donné.

 Aussi, quand on connait les véritables problèmes d'intégration, que connait la Pologne, parmi d'autres, vis à vis de l'Europe, alors qu'intentionnellement, j'entendais fuser du public, devant ce spectacle, des "vive l'Europe", je me disais, que de regarder si brillamment danser et chanter des artistes de chez eux, confrontés aux valeurs européennes, à plus forte raison, quand on observe à quel point, Poutine non seulement, lorgne sur eux, mais aussi, parallelement, tente à la moindre élection de destabiliser, chaque pays d'Europe, via le phénomène hakers, je me dis que décidément, c'est bien d'une "drôle de cuisine polititicenne", dont il est ici question....

  Je suis moi, "curieuse en tout",  et je ne vois aucune raison de bouder un tel spectacle, qui, s'il ne risque pas d'être le fruits culturel, d'une avant garde de leur jeunesse, qu'elle soit largement intellectuelle, ou plus précisément artistique, elle a le mérite au moins d'être sincère, et de proposer un véritable voyage dans le temps, à l'époque, que je ne risque pas de qualifier, de "bennie", où le simple fait d'être originaire, du canton d'à côté, faisait de vous, ce qu'on appelait, "un orz'un"....

   Je n'espère qu'une chose, c'est qu'une fois déchaussé leurs costumes traditionnels, si richement brodés soient ils, le lundi matin, ils  retournent bien dans notre siècle.

  Pour enrevenir au fait, de faire des recherches, pou retrouver, ce que chantaient, nos parents, et arriere grands parents, je n'ai rien contre, vraiment, bien au contraire.

  Mais il ne faut jamais perdre de vue, que ce que j'appellerai, une forme d'archéologie culturelle, ne doit jamis avoir pour finalité, un quelconque enfermement, qu'ils soit ideologique, ou plus pariculierement, politique, ce qui se produit, aujourd'hui, precisement, dans certains pays de l'Est.

  Je me souviens avoir écouté, il y a quelques années, justement, un artiste dont je dois  a voir des videos, quelque part, qui avait lui aussi, fait des recherches, de cet ordre, et qui les interpretaient,  en binome.

  Je vais donc, devoir jouer les archeologues, moi aussi, dans mon propre ordinateur, pour vous les restituer.

 

"Immaculée conception", idéologie, au détriment de la « pure » réalité .

Le 20/07/2019

   La pureté, est un leurre, qui donc, par définition, ne doit être observée que comme une lumière pour guider notre chemin, mais qui ne bénéficier jamais, de la moindre réalité.

   Ou bien alors, comme la piéride du chou, qui ne vit que quelques jours, et dont je caressais les ailes, de leurs farines blanches, jusqu'au jour où j'ai appris que ça leur faisait du mal, alors, j'avais cessé.

   A moins qu'il ne s'agisse que de fleurs blanches, dont des roses blanches aussi fugaces que les pétales qui tombent alors au sol, pour finir par noircir, et aller nourrir le sol, suite à sa décomposition.

  Non, vous pouvez observer autour de vous, le blanc immaculé, pas plus que la virginité, qu'elle soit de l'âme, ou qu'elle soit du corps, n'existe dans l'absolu.

Commémorations du débarquement 2019.

Le 06/06/2019

   Depuis plusieurs jours, deja, sur le service public, France 2 et France 3, différentes émissions ont été consacrées à ces commemorations.

   De façon parfaitement intentionnelle, l'Armada de Rouen, a été organisée parallèlement à l'arrivée des premiers voiliers, dont certains naviguent sous pavillon américain, s'étant faite, dans la journée d'hier, du Havre vers Rouen.

 d'où le nom de l'Armada, "armada de la liberté".

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com/album-photos/armada-2019/

https://www.armada.org/

 Je vous recommande d'acheter le livre, sur place, au prix de 5€, qui comporte notamment, des articles fort interessants, sur le lien de certains normands, qui ont été des découvreurs, et dont l'épopée nous est racontée.

 A cette occasion, la ville de Barentin, a prêté sa statue de la liberté, à la ville de Rouen.

 (Pour les JO, et Coubertin, qui est originaire de Barentin, j'y reviendrai).

 Ce matin, donc, j'ai écouté les commemorations, avec notamment, le discours de donald trump, qui s'est "royalement accaparé", le sacrifice des américains, qui y ont laissé leur vie, lisant un prompteur, en omettant, sans le moindre scrupule, le fait que toute commémoration est entièrement vaine, si elle n'eclaire pas le présent....

Amnesie, quand tu nous tiens.

Ors, aujourd'hui, chacun sait que donald trump, par sa posture, son arrogance et sa megalomanie, pour ne pas sdire, son mepris, n'a de cesse que d'appliquer son égocentrisme à son pays, confondant ainsi les deux, là, où les américains, eux, font un distingo respectable, entre les deux...

 Ainsi, le summum du paroxisme, a donc été atteint, quand il a revendiqué, d'être inspiré par dieu lui même....

 On savait ses travers à se prendre pour lui même....  Je sais mieux que personne, qu'il est toujours profittable, d'aborder la religion sous l'angle philosophique, pour mieux garder les pieds sur terre...

 Quand on sait, que c'est à Dieu, précisément,  que les fanatismes en tous genre, font référence pour justifier leurs crimes, y compris dans le djihadisme, on réalise alors à quel point son discours,  aussi conventionnel, que ors sujet, aurait du laisser son auditoire, sur sa faim... Dans l'hypothèse, où il en aurait attendu autre chose, de plus novateur.

 Ce qui, je le crains, n'est plus d'actualité.

 Quid des suprématistes blancs, partout, dans le monde, qui vénèrent aujoud'hui, Hitler, si on écoute ce discours, de ce matin ?

 Quand à la condition féminine, observer à quel point son épouse, est restée les énormes lunettes noires, vissées sur son visage, on se dit que décidément, la couleur est bien raccord, pour... lire dans le marc de café......

 

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SODOMA

Le 06/06/2019

http://fredericmartel.com/les-catholiques-naiment-pas-la-verite/?fbclid=IwAR0pHiilqpIC-qg4yX2JagIQO3k6lBBRJ1gZ-ApvvnqJhJiAJ2ULfMKpIf

 Je cite :

Au philosophe Jacques Maritain venu le supplier de ne pas publier son livre sur l’homosexualité, le célèbre écrivain français André Gide – un protestant – a répondu : « Les catholiques n’aiment pas la vérité ». Et le prix Nobel de littérature de publier néanmoins avec courage son petit traité Corydon. C’était en 1923.

Un siècle plus tard, en 2019, il semble que les Catholiques n’aiment toujours pas la vérité ! Pour certains théologiens, prêtres et journalistes vaticanistes, je n’aurais pas dû, moi non plus, publier Sodoma (le livre est diffusé en anglais sous le titre In the Closet of the Vatican). Et comme Gide, je persiste et je signe. Non seulement ce livre méritait de paraître mais il devait l’être, selon moi, sous la forme d’un grand reportage, un ouvrage de « narrative non fiction » avec, précisément, le mode d’écriture que j’ai choisi, le seul permettant de décrire une réalité trop longtemps dissimulée.

Le succès considérable, inespéré et inédit du livre dans plus d’une cinquantaine de pays – huit traductions, une dizaine d’autres en cours –, « plus de 300.000 exemplaires déjà vendus » (selon L’Obs), confirment aussi l’opportunité de cette publication. C’est dire qu’il arrivait à l’heure juste. Mais surtout ceci : seul le souci de « la vérité des faits » m’anime. Cette exigence de vérité n’a cessé de me guider tout au long de l’écriture de Sodoma ; je ne doute pas qu’elle rejoigne l’exigence de vérité qu’appelle de ses vœux le pape François.

Comme je l’ai découvert en enquêtant pour ce livre, et comme certaines critiques déshonnêtes l’ont confirmé involontairement, l’Eglise en tant qu’institution est une organisation qui évoque toujours obsessionnellement la « Vérité » – et ne la pratique presque jamais. Par certains aspects, comme l’atteste l’immense scandale de « cover up » sur les abus sexuels, l’Église en tant qu’institution a longtemps été une organisation du mensonge (en Amérique latine certains n’hésitent plus à employer l’expression d’ « organisation de crime organisée » en raison de sa protection collective des crimes sexuels).

J’ai cité la philosophe Hannah Arendt dans mon livre. Pour elle, « quand une communauté se lance dans le mensonge organisé », « quand tout le monde ment sur tout ce qui est important » en permanence, quand on a « tendance à transformer le fait en opinion » et à refuser les « vérités de fait », le résultat est que l’on détruit « la réalité du monde commun ».

Telle est la situation actuelle de l’institution catholique. Son déni de l’homosexualité généralisée de ses membres, son « omerta » sur l’échec du célibat et de la chasteté des prêtres, sa sous-estimation de leur grave immaturité sexuelle, et sa « couverture » organisée des abus sexuels la mènent inexorablement à une impasse.

A l’image de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’Église est en train de brûler et menace de s’effondrer de toutes parts, triste métaphore bien réelle, déjà, de l’effondrement moral et symbolique du catholicisme dans son ensemble. Mais pour rebâtir, il va falloir tout reprendre à partir des fondations. Pour survivre et retrouver sa légitimité, l’Église est désormais contrainte de faire ce que j’ai appelé : un « aggiornamento intégral ».

 

Contents

Répondre à mes contradicteurs sincères et à quelques autres malhonnêtes

Depuis sa sortie, fin février 2019, Sodoma fut largement discuté. Des centaines d’articles et de blogs ont paru – dont plus d’une centaine de « unes » de médias à travers le monde, dont une majorité en Amérique latine. Certaines recensions étaient excessivement sévères (dans la presse américaine d’extrême droite par exemple) et d’autres dithyrambiques (Andrew Sullivan dans le New York Magazine, James Alison sur ABC, Sir Diarmaid MacCulloch dans The Times par exemple).

L’article de l’ancien maître des dominicains, Timothy Radcliffe « The Carnaval is over », dans The Tablet, était quant à lui équilibré et bienveillant, tout comme ceux d’autres jésuites et franciscains. J’ai donné plusieurs centaines d’interviews et le livre, N°1 des ventes en France pendant plus de deux mois, figure ou a figuré dans les best-sellers d’une vingtaine de pays, dont la célèbre New York Times best-seller list – ce qui a fait dire à un journaliste que « Sodoma est probablement le livre le plus discuté sur la religion jamais écrit par un Français ». Au vrai, je n’aurais pas pu rêver d’un tel succès ni d’un si grand retentissement pour ce livre. « Une bombe à fragmentations multiples», a titré un critique.

 Oui, je comprends. Mais si une métaphore aussi entière, peut sembler paraitre comme justifiée, elle ne me semble pas si objective que ça, parce qu’elle induit une connotation péjorative sur la démarche, alors que cette dernière, ne fait que pointer du doigt, des faits, rien que des faits, qui justifient hélas le non dit, de la part des prêtes, cardinaux, et consorts, depuis des siècles et par voie de conséquence, le déni collectif, au sein de l’Eglise.

 Pour moi, une telle démarche, devrait jouir d’une métaphore plus avantageuse, comme un épais brouillard, qui dure depuis des siècles, et qui pourrait enfin, par ce livre, se dissiper.

 On serait alors loin de la bombe à fragmentation.

Avant même sa parution, le livre a suscité de longs commentaires approfondis de plus d’une dizaine de théologiens américains de tout premier plan (projet Syndicate). D’autres intellectuels ou vaticanistes ont fait leur propre recensions par la suite dans d’innombrables journaux, parfois de manière argumentée, d’autre fois de façon plus désinvolte. Cet article vise donc à répondre aux critiques et aux textes les plus sérieux tout en élargissant mon point de vue à la réception plus générale du livre. Je me concentrerai en priorité sur le monde anglo-saxon, car le nombre d’articles dans les autres langues, par exemple en espagnol, est si vaste qu’il ne m’est pas possible de les traiter globalement. Et, je me limiterai à six points, faute de pouvoir tout embrasser : les origines du projet ; les sources du livre ; son style ; la question des abus sexuels ; le nécessaire « aggiornamento intégral » de l’Église ; enfin le rôle un peu spécial des vaticanistes dans la réception de Sodoma.

Si je veux répondre ici à quelques critiques sévères, je n’oublie pas les innombrables articles positifs, et souvent élogieux, qui ont été consacrés à ce livre (une sélection ici). Le journal Le Point a consacré sa « une » et une douzaine de pages à mon livre, très largement favorables.

En Amérique latine, le livre suscite actuellement des débats dans la plupart des grands journaux, en particulier au Chili, en Colombie et au Mexique. En Pologne, Sodoma est en tête des ventes et a contribué également à un débat très vif lancé par le quotidien Gazeta Wyborcza qui lui a consacré plusieurs articles longs et positifs. Au Portugal, aux Pays-Bas, au Royaume Uni et en Australie, le livre a été très longuement débattu, presque toujours positivement. Et même en Italie, des journaux comme Il Fatto QuotidianoMicroMegaLa RepubblicaManifesto24 horaVanity Fair Italy, ou le site Fan Page ont contribué au succès de l’ouvrage, en dépit de la censure organisée par les vaticaniste, sur laquelle je vais revenir plus loin.

Des lecteurs m’adressent également par dizaines, chaque jour, des messages de soutien, souvent pour me raconter leur vie cabossée de prêtre gay ou leur existence de catholique culpabilisé par l’Eglise. Des lettres souvent bouleversantes qui me touchent profondément. C’est pour tous ceux-là que je suis fier d’avoir écrit Sodoma. Je leur dédie cet article.

 

A l’origine du projet « Sodoma »

 

La question qui, pour commencer, me paraît la plus importante est celle-ci : pourquoi un tel livre n’a-t-il jamais été écrit et publié ? Certains historiens ont traité la question homosexuelle dans l’Église, au premier rang desquels le célèbre historien John Boswell avec Christianity, Social Tolerance and Homosexuality. De nombreux autres ouvrages ont été publiés sur le thème de la foi dans ses rapports à l’homosexualité ou sur la vie particulière de prêtres gays (je pense à ceux de Richard Sipe ou de Marco Politi, parmi beaucoup d’autres). Quant à la question des abus sexuels dans l’Église – et bien que ce soit un tout autre sujet –, elle a également été largement traitée.

Mais ces auteurs, aussi méritants soient-ils, se bornaient à décrire des situations singulières ou « irrégulières ». Ils s’attaquaient à des brebis égarées ou dénonçaient des abus mais ils ne remettaient pas en cause le modèle lui-même. Étude qualitative plus que quantitative, mon livre est différent du leur en cela qu’il se concentre sur le cœur du système. A partir d’une enquête de terrain de quatre années, menée en immersion au Vatican et dans une trentaine de pays – c’est un livre qui incarne à mes yeux une nouvelle forme de « journalisme d’immersion » –, il m’est apparu que l’homosexualité au sein de l’Eglise était un phénomène structurel, systématique et généralisé.

La rigidité de l’Eglise sur la morale sexuelle et son homophobie obsessionnelle s’expliquent essentiellement, selon moi, par la sexualité « intrinsèquement désordonnée » de la plupart de ses prélats – voilà ma principale conclusion. Ce qui n’était qu’une hypothèse au départ m’a été confirmée par l’enquête et des centaines de témoignages et, plus récemment, par les innombrables lettres et messages reçus. Ceux qui prêchent l’abstinence avant le mariage, refusent le divorce, interdisent l’homosexualité et culpabilisent les croyants pour leurs mœurs sont en fait les plus hypocrites. Ils pratiquent en secret ce qu’ils dénoncent en public.

En répondant à cette question de savoir pourquoi ce livre n’avait jamais été écrit, je crois donc qu’on fait tomber déjà les principales critiques adressées à mon livre. Le prêtre bénédictin italien Luigi Gioia souligne dans sa recension de l’ouvrage que toutes les tentatives précédentes de mettre à jour l’homosexualisation du clergé ont échoué faute de preuves. On s’est toujours limité à pointer du doigt quelques individus, à les « outer », faute de pouvoir analyser le système d’ensemble.

Or, réclamer des preuves concrètes de l’homosexualité de la majorité des cardinaux s’est se condamner, dès le départ, à l’échec car, même lorsqu’on dispose de ces preuves (ce qui est mon cas pour nombre d’entre eux), la loi interdit de révéler leur vie privée et la déontologie journalistique, la mienne en tout cas, de les « outer ». Cette exigence de « preuves », outre qu’elle est très naïve, contraint le chercheur et le journaliste au silence. Elle nous prive d’une clé de compréhension générale du système.

Nous pouvons très bien disposer d’informations fiables, de documents écrits et de témoignages de première main – je les ai – mais il est impossible de les produire légalement. Réclamer la publication de preuves, c’est par conséquent encourager durablement le mensonge et peut-être le « cover-up » sur les abus sexuels (j’y reviendrai).

Un écrivain n’est pas un juge. Il n’est pas là pour sanctionner, mais pour décrire la réalité. « Dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre », aimait à dire George Orwell. La réalité de la double-vie généralisée du Vatican ne doit plus être dissimulée car – et la plupart de mes critiques semblent étrangement ignorer ce point capital : l’homosexualité n’est plus désormais ni un crime, ni un délit ! Elle est un fait de société et la mise à jour de cette explication sociologique centrale du fonctionnement de l’Église n’a rien de honteux ni de scandaleux. C’est une vérité de fait.

En fin de compte, y-avait-il une autre solution pour raconter Sodoma que d’emprunter la voie de l’enquête en immersion et de la « narrative non fiction », d’utiliser un style propre et des techniques d’enquêtes originales ? La fiction ne me paraissait pas une option tenable pour ce livre, bien qu’elle eut facilité sa rédaction, et le journalisme traditionnel non plus. Ceux qui me reprochent ces options devraient peut-être convenir qu’une autre méthode journalistique et un autre style n’ont pas encore fait leur preuve pour raconter « the closet ».

A mes yeux, on ne peut rien comprendre au Vatican sans la clé de lecture homosexuelle, comme le pape François nous l’a d’ailleurs suggéré. Ceux qui prétendent parler de l’Église catholique en négligeant sa dimension intrinsèquement homosexuelle sont condamnés à se tromper durablement dans leur analyse. Je les plains sincèrement car ils continueront longtemps à être aveugle sur les causes profondes des scandales et à aller de désillusion en désillusion.

Un tel livre ne pouvait dont pas être l’œuvre d’un simple vaticaniste : si un de ceux là s’y était risqué, il aurait perdu son « job ». Un italien aurait eu, lui aussi, des problèmes avec son éditeur ou son patron de presse, tant le sujet reste tabou en Italie. Un hétérosexuel n’aurait pas disposé des codes ni de réseaux pour mener à bien son enquête. Voilà pourquoi ce livre est écrit par un Français, non vaticaniste et qui n’est pas catholique.

Il fallait donc qu’il soit signé par un « outsider » de l’Eglise (comme le rappelle Brian Flanagan dans son article) – mais pas un outsider de la question homosexuelle. Brian Flanagan ajoute : « C’est un livre qui ne pouvait être écrit que par une personne extérieure à l’Eglise catholique, précisément parce qu’il refuse certains des euphémismes et des non-dits qui sont naturels pour un insider de l’Église. En cela, c’est un livre qui n’est pas généreux [charitable] pour l’Eglise et qui n’a pu être écrit que par une personne qui respecte l’Eglise mais qui n’a pas d’amour pour elle, et pas de désir de la protéger ou de protéger ses membres du scandale ». Flanagan a raison ici. Je n’ai aucun amour pour l’Église. Je n’écris pas pour les croyants, ni pour les théologiens. Je suis un journaliste laïque et un chercheur animé seulement par l’amour des vérités de faits.

La philosophe Hannah Arendt l’a rappelé dans sa célèbre réponse à Gershom Scholem qui lui reprochait de ne pas avoir d’ « amour pour le peuple juif » après son récit « Eichmann à Jérusalem » dans le New Yorker: « Vous avez parfaitement raison : je ne suis pas animée par aucun “amour” de ce type et cela pour deux raisons. De ma vie, je n’ai jamais “aimé” aucun peuple, ni aucune collectivité, ni le peuple allemand, ni le peuple français, ni le peuple américain, ni la classe ouvrière, ni quoi que ce soit de semblable. Je reconnais que je n’aime en effet que mes amis ; et que la seule sorte d’amour que je connaisse et en laquelle je crois est l’amour pour des personnes. De plus, cet “amour des Juifs” m’apparaîtrait, à moi qui suis juive, comme assez suspect. Je ne peux m’aimer moi-même ou aimer quoi que ce soit dont je sache qu’il fait partie de moi. (…) C’est en ce sens que je n’ “aime” pas les Juifs et je ne “crois” pas non plus en eux. Je suis seulement l’une des leurs, voilà tout, de manière évidente, et cela ne se discute pas ». Cette réponse célèbre me guide souvent dans mon rapport à « ma » communauté, qu’elle soit catholique par le baptême (bien que je ne me sente en rien « esclave de mon baptême ») ou homosexuelle.

 Pour ce qui est de l’amour, voilà enfin des paroles qui ont le mérite de redonner au mot AMOUR, ses lettres de noblesse, au moment, où on « like », n’importe quelle connerie, sur les réseaux sociaux, autant, une blague, qui nous a fait sourire, pendant une fraction de seconde et vite oubliée, que le même coucher de soleil, que 123 456 789 ont déjà pris, et posé sur internet.

Faut-il oublier aussi – je l’ai répété plusieurs fois dans le livre et dans de nombreuses interviews – que le fait qu’un cardinal, un évêque ou un prêtre soit activement gay ne me pose, personnellement, aucun problème. Je pense même que cette réalité devrait être reconnue par l’Eglise tant elle est générale et qu’elle devrait être une option de vie des prêtres, parmi d’autres, puisque c’est déjà si massivement le cas. Et que l’homosexualité est légale en droit (ce qui importe bien plus dans une démocratie que ce que pense l’Eglise) !

 Alors, là, sur ce point, je suis parfaitement d’accord, en quoi, effectivement, le fait, d’être ouvertement homosexuel, serait il un problème, pour remplir une fonction de prêtre, ou d’Evêque ?

 Je trouverai ça très sain, au contraire, et si l’on observe à quel point, certaines malveillances ont tendance à resurgir, politiquement, de par le monde, avec pour appuis, justement, quelquefois, l’église, ça aurait justement le mérite, comme on dit, de remettre l’église, au milieu du village.

 Certes, ça ne remettrai pas encore la mosquée, au milieu du bled, mais enfin, ça serait déjà, un bon moyen, de montrer le chemin.

 Je rappelle pour ceux qui sont archi nuls en homosexualité (est ce qu’il va falloir, qu’on écrive, L’HOMOSEXUALITE POUR LES NULS ?

 Je rappelle disais je,  qu’on ne choisit pas d’être homosexuel, on réalise qu’on n’est pas attiré par les personnes de l’autre sexe, souvent, ou bien qu’on peut être attiré, quelquefois, par l’un, et quelquefois par l’autre, ça se produit à l’adolescence, par contre, on choisit de l’assumer ou de ne pas l’assumer, ce qui est différent.

Tous ceux qui, par naïveté ou par calcul, dénoncent un livre qui serait fait de « rumeurs » et d’ « insinuations » pour essayer de le discréditer sont donc dans une impasse fondamentale ; ils savent que la réalité est difficile à appréhender, dans ce domaine, et qu’un livre avec « des preuves » ne pourra jamais exister. C’est le principe même d’une telle enquête qui, en fait, les dérange non pas son modèle journalistique ou son style ; ils savent que tout ce que je décris dans Sodoma est vrai (ils me l’ont presque tous dit et répété « off the record »), mais ils préfèrent nier la réalité pour protéger le secret de l’Église.

Du coup, c’est l’existence même du livre qui les perturbe profondément, ce qui explique que, la plupart du temps, ces critiques n’ont même pas pris soin de le lire avant de le critiquer ! Dans sa recension, le catholique Michael Sean Winter écrit explicitement, au mépris de la déontologie la plus élémentaire, qu’il ne se sent pas obligé de lire l’ouvrage pour en rendre compte ! (Comble du ridicule, il pointe même des erreurs factuelles dans le livre qui n’en sont pas ou des oublis qui sont… longuement développés ailleurs dans le livre !). De leurs côtés, le vaticaniste conservateur Matteo Matzuzzi, le jésuite James Martin, l’activiste Frank Bruni, ou le jeune journaliste Chico Harlan ne semblent pas non plus l’avoir beaucoup lu, tant ils décrivent un livre qui n’a strictement aucun rapport avec le mien !

Ces critiques nient donc l’ouvrage par principe, non pas pour ce qu’il contient. Ils ne veulent pas entendre les faits : soit parce qu’ils ne croient pas à ma thèse – pour les plus honnêtes d’entre eux – ; soit parce qu’ils la connaissent trop bien et veulent, par intérêt particulier, éviter que l’un des plus grands secrets du Vatican durant les cinquante dernières années soit enfin révélé.

Souvent, les critiques les plus sévères à mon égard sont d’ailleurs des prêtres gays ou des vaticanistes homosexuels qui, à force de déni et de double-vie, se sont persuadés depuis si longtemps qu’il valait mieux préserver le secret d’ensemble du système par crainte que leur propre vie privée soit dévoilée.

 Je comprends sincèrement leur état d’esprit. Dans leur malheur, ils ont trouvé une certaine stabilité qu’ils redoutent de perdre. Ainsi s’explique, pour une part, les réactions à mon livre mais aussi, et pour les mêmes raisons, les attaques virulentes contre le pape François. Lui aussi a compris « le » secret et croit à la nécessité de changer les règles du jeu.

Le problème, c’est que, désormais, les scandales massifs des abus sexuels de l’Église ne peuvent se comprendre – et ne peuvent donc être corrigés – sans que soit révélé le lien complexe que cette culture du secret et ce « cover up » généralisé entretiennent avec l’homosexualité. Je vais revenir sur ce point.

En fin de compte, comme le théologien James Alison l’a suggéré : « Dire d’un tel livre qu’il n’est basé que sur des rumeurs [mere gossip] peut aussi contribuer au cover-up. Tous ceux qui ont traité comme rumeur les affaires d’abus sexuels par le passé ont, de fait, contribué à leur cover-up ». Rejeter mon livre au nom des « insinuations », de l’ « innuendo » (« insinuation » en anglais) et du « gossip » revient donc à entretenir un « mensonge d’État » et, d’une certaine façon, laisser se perpétuer une crise dont on ne veut comprendre ni les racines, ni les causes. Or, le pape François nous a invité en 2018, à son retour du Chili, à « trouver les racines et les structures qui ont permis que ces évènements se produisent et se perpétuent ». A ma façon, je réponds à son appel.

 Oui, effectivement, moi non plus, je n’ai pas lu ce livre.

  Mais si j’ai été victime d’un pédophile, enfant, ça n’avait rien à voir avec l’église, je ne précise, aussi, je me sens particulièrement interpellée, par le côté interpellant des réactions « épidermiques», que ce livre suscite….

 Car au fond, « où serait donc le mal », si tant est que des prêtres ou des cardinaux, soient effectivement, homosexuels  ?

 Personnellement, ça me serait bien égal, parce que maman d’une de mes filles, qui est homosexuelle, je la trouve aussi digne de respect, et de mon amour,  comme son père, et je ne vois aucun problème particulier, au fait que des prêtres, soient homosexuels.  

 Il m’arrive souvent, d’observer certain faits de société, plus souvent, hélas, ceux qui posent problème, sous l’angle de la laïcité, qui serait si j’en crois bien plus que les rumeurs, une sorte d’ADN franco française, et je réalise, que sur ce point, chausser les lunettes de la laïcité, ne serait pas superflu, bien au contraire.

 Ainsi, pour différencier ce qu’ils prétendent, « rumeurs », de faits effectivement reprochés, on ne peut se fier, qu’au jugement, non pas « dernier », comme le font certains chrétiens, mais à la Justice civile.

 Ors, si la pédophilie est un crime (et non un délit, comme aimerait le voir certains pédophiles), l’homosexualité elle, ne le serait en aucun cas, ni un délit, ni un crime.

  Pour autant, est ce que le fait qu’une orientation sexuelle ne soit pas répréhensible, laïquement devrait, ou pas être interprété comme étant des rumeurs, alors, que précisément, ça serait en acceptant, d’observer cette homosexualité, qu’on parviendrait à éradiquer, le seul et unique véritable problème, que connait le christianisme, aujourd’hui, à savoir, le tabou absolu de la sexualité à des fins ors mariage, et ors reproduction ?

 Je comprends parfaitement cette accusation, de « vie parallèle », qui est évoquée, et ceux qui ne le comprennent pas, sont, à mon avis, dans le déni, le plus total.

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Des sources innombrables et fiables

Si je me suis lancé dans ce projet, moi qui n’étais ni italien, ni vaticaniste, ni même croyant, c’est d’abord parce que j’ai eu accès au Vatican, dès le début de mon enquête, à des sources fiables, récurrentes, concordantes, qui, toutes, pointaient dans la même direction. Une somme de « signaux faibles » qui m’ont permis, à partir d’hypothèses innovantes, de changer entièrement la manière d’approcher et de comprendre l’histoire récente de l’Église.

Au regard du nombre et de la récurrence de ces sources, il faut être de bien mauvaise foi pour affirmer que ce livre ne reposerait que sur des insinuations, voire des ragots. Et d’ailleurs comment comprendre sinon l’impact qu’il a eu à travers le monde dans des dizaines de pays ? Si l’analyse était fausse, pourquoi le livre a-t-il été une déflagration d’une ampleur aussi inédite au sein de l’Église ? Pourquoi a-t-il changé, à ce point, les termes du débat dans les médias du monde entier ? Pourquoi, sinon parce qu’il vient confirmer ce que tous les témoins, tous les vaticanistes et toutes les personnes suffisamment informées savaient.

Le livre, en réalité, ne repose pas sur une seule rumeur, pas une seule insinuation ni « innuendo », pas sur un seul ragot. J’ai publié plus de 300 pages de sources en ligne, incluant plus de 2 000 documents d’archives, rapports de police ou de justice, articles de presse dument cités et la liste des ouvrages consultés. Le moindre fait présenté dans Sodoma est corroboré par des notes – parfois un fait peut avoir jusqu’à 50 sources en référence – et c’est une méthode éditoriale moderne que de publier en ligne ses sources afin d’avoir suffisamment d’espaces pour les détailler.

Ainsi, j’utilise dans l’ouvrage d’innombrables documents inédits de grande fiabilité : par exemple, sur la guerre menée par le Vatican contre la dépénalisation de l’homosexualité à l’ONU ou le rejet des unions civiles, je me nourris de plus d’une centaine de télégrammes diplomatiques confidentiels dont je détiens une copie, sans les avoir publiés – ce qui serait illégal –, pour m’en servir constamment. Je pourrais les produire en cas de contestation ou de droit de réponse.

De même, j’ai consulté d’innombrables documents judiciaires provenant des audiences et longues investigations des policiers issus des minutes de milliers de procès pour abus sexuels. Ainsi, par exemple, le procès du cardinal Barbarin en France, celui des affaires chiliennes, bostoniennes et irlandaises, celui du cardinal Pell en Australie : dans certains documents judiciaires que m’ont fourni les avocats des victimes apparaissent des indications sur l’homosexualité des prélats et des cardinaux qui ont couvert ces abus. En général, je ne cite pas ces documents directement dans le texte, afin de ne pas « outer » des cardinaux vivants, mais je dispose de ces informations fiables qui me permettent d’écrire mon texte avec beaucoup de précisions.

En Italie, je me suis servi également des minutes de plusieurs procès déterminants comme ceux de Mgr Cesare Burgazzi, du laïc de la Conférence épiscopale italienne Dino Boffo ou encore du prêtre aventurier Francesco Camaldo. (C’est à partir de sources policières et judiciaires que je peux également raconter les affaires de prostitution des cardinaux La Mongolfiera et Platinette, dans l’entourage immédiat de Jean-Paul II, à partir d’enregistrements téléphoniques effectués par la police italienne).

J’ai pu écrire les chapitres sur le Chili, la Colombie ou l’Argentine, grâce à un autre type de sources primaires : les archives déclassifiées du Département d’État américain. En effet, du fait du soutien apporté par les États-Unis à certaines dictatures latino-américaines, et en premier lieu au général Pinochet, des dizaines de milliers de documents officiels ont été déclassifiés récemment. Des informations sensibles de Sodoma proviennent de ces dizaines de milliers de sources publiques que nous avons lues minutieusement.

Voilà pourquoi le livre a pu être discuté sérieusement au Chili par de nombreux journalistes et chercheurs à propos des liens entre le dictateur Pinochet, le futur cardinal Angelo Sodano et le prêtre pédophile Karadima ; voilà pourquoi il suscite un intense débat en Colombie au sujet de l’homosexualité du cardinal Alfonso Lopez Trujillo, de son hostilité maladive à l’égard de la Théologie de la libération et de ses liens avec les paramilitaires ; voilà aussi pourquoi la question de la protection du pédophile Marcial Maciel par l’épiscopat mexicain et par le Vatican a pu être soulevée dans de nombreux articles de la presse mexicaine ; sans oublier les débats innombrables que le livre suscite sur Cuba, le Brésil ou encore la conférence épiscopale espagnole post-franquiste. Susie Hayward dans sa recension reconnaît le sérieux du livre et de mes révélations qui entremêlent l’extrémisme politique, la corruption économique, le cléricalisme et l’homosexualité

 Il est clair qu’on peut penser, là, à l’extrême droite française, le rassemblement national, qui a le soutien des catholiques intégristes, alors, qu’on sait, à quel point, par son exemple marine le pen, mais aussi, certains de ses collègues, ont autant de problèmes avec la Justice.

 et elle affirme avoir été choquée par leur « magnitude ». Si, comme elle, nombre de mes critiques avaient lu ces pages, ils n’auraient jamais pu écrire, sauf à se ridiculiser, que je ne disposais pas de preuves, ni de sources ! Mais la vie intellectuelle est ainsi faite que ceux qui jugent souvent des livres s’appuient généralement sur des impressions et sur des avis de seconde main, par dilettantisme, intérêt idéologique ou manque de professionnalisme – presque jamais sur le livre lui-même.

En France, certains critiques du livre se sont focalisés sur le cas du philosophe Jacques Maritain. On connait l’influence considérable de ce penseur français sur le catholicisme en général et sur Vatican II en particulier. J’évoque à son sujet un « code » fondé sur l’homophilie, ou le concept d’ « amour-d’amitié », dont bon nombre de cardinaux se seraient servis pour dissimuler leur mode de vie. Homophile sublimé ou réprimé, Maritain s’est marié mais il a passé un pacte secret de chasteté avec sa femme, resté longtemps secret. Ils n’ont pas eu d’enfants. Je n’ai jamais pensé que leur relation ne reposait pas sur un amour sincère et profond. Toutefois, la question de l’homosexualité se pose au sujet de Maritain.

Un maître de conférence, Florian Michel, m’accuse d’avoir attenté à la mémoire du philosophe Maritain en le créditant d’homophile – comme si l’homosexualité était encore un délit !

 Bonne remarque…

 Il me fait grief de ne pas intégrer les sources les plus récentes (alors qu’elles figurent pourtant dans ma bibliographie ainsi que des sources inédites !). Au prix d’erreurs factuelles graves, de contre-vérités, et en s’appuyant sur un article d’un doctorant qui n’a pas encore soutenu sa thèse, Florian Michel nie avec la plus grande véhémence l’homosexualité de Maritain – sans aucune preuve bien évidemment (il nie également l’aventurisme sexuel et l’homosexualité active de Julien Green, un débat qui sera clos définitivement cet automne avec la publication du Journal intégral de Green, non censuré, dans la collection Bouquins.)

Sur le cas Maritain, ces spécialistes auto-désignés oublient juste de rappeler la correspondance inédite de Maritain, que je cite : elle compte plus de 175 lettres d’amour avec son jeune amoureux de l’époque Ernest Psichari (l’homosexualité active de ce dernier est établie de manière certaine). En voici des extraits qui donnent un sentiment de vertige : « Je sens que nos deux inconnus se pénètrent doucement, timidement, lentement », écrit Maritain ; « Ernest, tu es mon ami. Toi seul » ; « Tes yeux sont des phares splendescents (sic). Tes cheveux sont une forêt vierge, pleine de chuchotements et de baisers » ; « Je t’aime, je vis, je pense à toi » ; « C’est en toi, en toi seul que je vis » ; « Tu es l’Apollon (…). Veux-tu partir avec moi vers l’Orient, là-bas, dans l’Inde ? Nous serons seuls dans un désert » ; « Je t’aime, je t’embrasse » ; « Tes lettres, mon bijou, me font un plaisir infini et je les relis sans cesse. Je suis amoureux de chacune de tes lettres, de tes a, de tes d, de tes n et de tes r ».

La biographie définitive de Maritain, signée par Jean-Luc Barré, ne laisse guère de doute, elle non plus, sur les inclinations du philosophe et son obsession irrationnelle pour le sujet, même s’il a pu rester chaste, comme je l’ai rappelé, après sa grande passion amoureuse avec Psichiari. L’homosexualité n’étant plus aujourd’hui un délit ou un crime, en quoi cette révélation sur la vie intime de Maritain constituerait-elle un scandale, une honte ou une insulte à sa mémoire ? En rejoignant ainsi la longue liste des écrivains homosexuels – d’André Gide à François Mauriac, en passant par Julien Green, Jean Cocteau, Raymond Radiguet ou Maurice Sachs, avec lesquels il correspondait en s’intéressant obsessionnellement à l’homosexualité –, Maritain gagne en humanité. Sa vie intime s’éclaire d’un nouveau jour. La volonté de nier cette réalité s’inscrit dans une démarche qui est, en fait, à mes yeux, intrinsèquement homophobe. (Je n’ai pas utilisé dans mon livre les témoignages que j’ai reçus de deux personnes qui ont été activement draguées par Maritain, dont l’une qui a été « caressée par lui » à son insu, car ceux-ci me paraissaient trop évasifs et datés, mais il serait possible de les produire, le cas échéant).

Une autre source déterminante de Sodoma provient, bien sûr, des témoignages des cardinaux et des prélats. J’ai interviewé plus de 1 500 personnes sur le terrain dans une trentaine de pays, dont 41 cardinaux, 52 évêques et monsignori, 45 nonces apostoliques et ambassadeurs étrangers, et plus de deux cents prêtres et séminaristes. Tous ces entretiens ont eu lieu en face à face (aucun par téléphone ni e-mail) et la plupart ont été enregistrés ou se sont déroulés en présence d’un de mes collaborateurs (j’ai travaillé avec près de 80 « researcheurs », traducteurs, fixeurs, dont les noms figurent dans le livre ainsi qu’en ligne). Depuis quand un témoignage enregistré, fait devant un témoin, ne pourrait-il pas être considéré comme une source fiable ? Si cette hypothèse était vraie, il n’y aurait plus ni journalisme, ni sociologie, ni aucune investigation, et plus de police et de justice non plus ! J’ai donc des sources, innombrables, recoupées – et tous ceux qui nient cela sont dans le déni. (Précisons ici que je n’ai reçu aucun droit de réponse d’un quelconque cardinal ou évêque : le seul démenti indirect et évasif émane du cardinal Gerhard Müller qui a laissé entendre, dans un bref entretien au site ultra-conservateur américain lifesitenews, que j’étais venu le voir une seule fois quelques minutes sous un faux prétexte, à savoir mon souci de retrouver la foi à ses côtés ! Le cardinal allemand Müller ment ici de manière éhontée et cela est facile à prouver : j’ai eu deux longs entretiens avec lui, enregistrés, confirmés par écrit par son secrétariat, dans lequel ma condition de journaliste et d’écrivain était explicitement mentionnée ; en outre, il a lui-même confirmé ses citations par un email, après les avoir relues ! Si un cardinal peut mentir aussi bêtement ne doit-on pas craindre qu’il mente sur bien d’autres éléments de sa vie privée, quels qu’ils soient, ou sur les abus sexuels qu’il a eu à connaître ? Je suis stupéfait par le caractère grossier d’un démenti aussi grotesque et sur le peu de prix qu’un cardinal de la curie romaine accorde à des vérités de faits aussi banales. Et non, je suis athée et je n’ai jamais eu l’intention de retrouver la foi, surtout pas avec un rigide homophobe super-menteur comme l’ultra-conservateur cardinal Müller !)

On m’a également reproché d’avoir été informé par des « prêtres gays » du Vatican. C’est exact : je ne l’ai jamais nié. Mes 28 sources « primaires » sont en effet des homosexuels de la curie romaine, prêtres ou laïcs, qui vivent et travaillent chaque jour à l’intérieur du Saint-Siège. Trois personnes « hôtes » m’ont même permises de vivre à l’intérieur du Vatican. Mais j’ai également bénéficié d’autres réseaux pour nourrir mon enquête : celui des cardinaux et des évêques français, celui des prélats américains et sud-américains, enfin le réseau des prêtres de la conférence épiscopale italienne.

Un dernier mot quant aux sources. Mes contradicteurs ont l’air d’ignorer qu’il existe des problèmes légaux quand on aborde un tel sujet. Comme je le précise à la fin du livre, en indiquant leurs noms, je me suis entouré de quatorze avocats pour mener à bien la rédaction de Sodoma. Un esprit un peu curieux aurait pu se douter que certaines preuves tangibles ne pouvaient pas être publiées. En France, en Italie, aux États-Unis, au Royaume Uni, et ailleurs, le droit est ainsi fait que révéler l’homosexualité d’une personne, même si on en a la preuve, est susceptible d’être considéré comme une atteinte à la vie privée. Mais ce n’est pas seulement un problème légal, c’est aussi un problème moral. J’ai fait le choix de pas « outer » des cardinaux ou des prêtres vivants ; je revendique ce choix et m’y suis tenu (Timothy Radcliffe a défendu le livre dans sa recension, notamment pour cette raison). En fin de compte, je préfère être accusé d’« insinuations » que de commettre des « outings ».

 Je trouve que c’est un choix particulièrement honnête. En effet, c’est toujous à la personne humaine, elle-même, de faire son outting, ou pas, et dans le fait, de décider de le faire, d’en décider du moyen, et du moment.

J’aimerais conclure cette question des « sources » en défendant ici un système d’investigation fondée sur l’intuition et l’expérience personnelle que j’appelle le « gaydar ». L’usage de cette méthode d’enquête a pu susciter une certaine ironie chez des hétérosexuels qui ne connaissent rien ni à l’homosexualité ni à l’Eglise. J’admet, bien volontiers, le manque de scientificité d’un tel « gaydar » ????

mais je le défends pour sa fiabilité réelle, ce qu’un hétérosexuel non initié ne pourra jamais comprendre (comme le reconnaît dans sa critique Jeff Guhin). En outre, je n’ai jamais prétendu écrire un livre académique : Sodoma est une enquête journalistique sérieuse et mon « gaydar » un outil pour me permettre de comprendre l’homosexualité au Vatican.

 Car, comme le savent bien les lecteurs de Marcel Proust ou d’André Gide, lorsque l’on est en présence d’un cardinal gay, à la manière dont nous échangeons, dont il me regarde, dont j’épie ses mouvements et ses gestes, je peux savoir sans trop me tromper s’il est homosexuel ou pas ! Et après tout, mon « gaydar » a plutôt bien fonctionné puisqu’il m’a permis d’identifier des prélats homosexuels (tel l’ambassadeur du pape à Paris, Mgr Luigi Ventura), avant que leur homosexualité ne soit révélée à l’occasion de certains scandales récents.

 Ok, je vois, je comprends. Et oui, souvent, on les reconnait. Chez les femmes aussi, d’ailleurs.

 Et si je laisse entendre, par exemple, que deux importants cardinaux français de Jean-Paul II étaient activement homosexuels, c’est que je suis certain de moi compte tenu de mes relations avec eux (je connais le nom de plusieurs des amants du premier et je dispose d’un témoignage de première main d’un jeune militant catholique qui a été dragué activement et explicitement, à plusieurs reprises, par le second).

Les sources de mon livre sont donc multiples, fiables, sérieuses et recoupées. On peut y ajouter les témoignages de médecins, nommément cités, pour la partie sur la prévalence du sida au Vatican ; ceux de policiers italiens pour mon récit sur plusieurs « affaires » ; ou encore d’une soixantaine d’interviews avec des prostitués à Rome (généralement réalisées en présence de travailleurs sociaux ou de traducteurs), pour le chapitre sur la sexualité des prêtres catholiques et de leurs escorts migrants musulmans.

On peut bien sûr discuter de telle source, de tel fait ou de telle interprétation. Mais je suis certain à 100 % de ma grille de lecture et de mes analyses d’ensemble sur la nature structurellement homosexualisée de l’Église.

L’écrivain d’aujourd’hui est un « digital writer »

Pour un journaliste et un écrivain, le numérique est un changement considérable dans la manière d’enquêter et de travailler. Au cours de mon enquête, j’ai utilisé ces nouveaux outils numériques régulièrement : au départ, j’ai loué des appartements sur Airbnb à Rome pour garder une certaine discrétion ; j’ai contacté des prêtres sur LinkedIn ou Facebook ; j’ai conservé d’importants documents ou enregistrements sur Pocket, Wunderlist ou Voice Record, et j’ai échangé secrètement avec beaucoup de mes sources via Skype, Signal, WhatsApp ou Telegram.

Lorsque j’évoque la prostitution dans les résidences du Vatican, je dispose de plusieurs vidéos explicites où l’on voit les escorts y entrer avec leur client (mais bien sûr je ne révèle pas les noms des monsignori concernés, qui se seront néanmoins probablement reconnus). Lorsque j’évoque l’homosexualité de tel archevêque ou tel maître de cérémonies, je dispose de dizaines de messages whatsapp de drague explicite de sa part… Un cardinal de langue allemande m’a dragué en allant jusqu’à poser sa main sur ma cuisse : c’était audacieux mais inoffensif, je n’ai pas été abusé par lui ; mais pour moi, il s’agit à tout le moins d’une preuve… Un archevêque français m’a, à plusieurs reprises, touché les parties intimes ; je l’ai repoussé sagement, car je suis adulte et je sais me défendre, mais c’est encore une preuve que je crois assez explicite. L’une des figures les plus connues parmi les proches assistants d’un des deux derniers papes m’a également proposé à plusieurs reprises par SMS de le rejoindre sous la douche ! J’ai conservé de nombreuses preuves de ce type, par devers moi, sans les citer. Aurait-on préféré que je « oute » leurs auteurs ? Qu’aurait-on dit si j’avais décrit ces scènes et mentionné les noms ? Je préfère ici que l’on me reproche de m’en être tenu à des « insinuations » plutôt que d’avoir livré mes preuves.

Beaucoup d’éléments irréfutables m’ont été également fournis par des techniques numériques nouvelles. Comme Grindr pour mesurer l’intensité de la drague homosexuelle à l’intérieur du Vatican : il nous a suffit de deux smartphones positionnés des deux côtés du petit État catholique pour identifier, avec une marge d’erreur extrêmement faible, la localisation et le nombre de gays.

 Et bien voilà autre chose…

 Via les comptes Facebook, Google + ou LinkedIn de certains évêques et prêtres, qui, le plus souvent, connaissent mal les règles de confidentialité de ces réseaux sociaux et laissent visible leur liste d’amis, j’ai été en mesure de déterminer leur mode de vie. Il suffit ainsi de scruter leur compte public à partir de celui d’un homosexuel bien introduit dans la communauté gay de Rome, pour déterminer à partir des « amis en commun », avec une quasi-certitude, si le prêtre est gay ou pas. Sans qu’une « timeline » ne contienne le moindre message homosexuel, le fonctionnement de Facebook les trahit presque automatiquement.

 Et bien dis donc….

Sur Twitter, Instagram, Google+ ou LinkedIn, on peut faire le même type de recherche tout à fait légalement. Grâce à des outils professionnels comme Brandwatch, KB Crawl ou Maltego, on peut analyser l’ensemble des contenus « sociaux » d’un prêtre, ses amis, les infos qu’il a aimées, partagées ou postées et même voir apparaître ses différents comptes liés (parfois sous des identités différentes). J’ai utilisé ce type de logiciel tr&

Gafams, crevettes et pêche à pied.

Le 01/06/2019

https://www.journaldugeek.com/2021/08/03/deliveroo-prefere-quitter-le-marche-espagnol-plutot-que-de-salarier-ses-livreurs/

 J'ai écrit un livre sur les GAFAMS, qui devrait bientôt sortir, je viens vous livrer la dernière mise à jour.

Acronyme de rien, ils font des petits !

Les années passent, le covid et ses variant, mettent à rude épreuve, l’ensembles de nos sociétés, quelque soit l’angle sous lequel on les observe.

Dans les pays capitalistes, les plus riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres.

 Je serai tentée de dire de ce propos, d’une banalité déconcertante,  « à quoi ça rime alors de le répéter »…

Le challenge, voyez vous, réside dans le fait d’enfoncer un clou, que d’autres ont déjà commencé à enfoncer,  que ce soit les ONG, ou le milieu associatif, qui sont en première ligne pour tenter de sauver les meubles, comme on dit, comme l’ensemble du milieu associatif, à moins que ça ne soit vous, qui me lisez, qui en soit la première victime.

 Le covid n’est pas responsable de tous les maux, mais il agit en miroir grossissant de faits désormais connus, et qui posent l’index, sur des dysfonctionnements de nos économies,  qui posent l‘individu, comme franchement accessoire…

 On nous disait que la robotisation, allait résoudre bon nombre de problèmes rencontrés dans les entreprises…

 C’est sûr, un salarié, en arrêt maladie, ou en pré retraite, parce qu’il a le dos cassé, une fois remplacé par un robot, qui lui ne tombe jamais malade, c’est bien connu, ne pèse pas grand-chose, sous le regard d’un patron…

 Quelle relation, avec le covid ?

 Et bien justement, j’entendais, hier que jamais, les entreprises du CAC40, n’avaient été aussi florissantes, incroyable, non ?

 Ha, ça, pour être interpellant, c’est interpellant.

Avant-hier, le ministre de l’économie vantait, le fait que chez les jeunes, le chômage régressait.

 Je n’ai pas pu m’empêcher de rire…

Et oui, pensez donc, par ces temps galopant d’esclavage moderne, quasiment légalisé par gafams interposés justement, il s’est bien gardé de nous donner le pourcentage de CDD, comparativement,  au pourcentage des CDI, et pour cause….

 Il y a quelques jours, DELIVEROO, satellite des gafams, comme tant d’autres surfant sur le covid,  pire que des yennes, sur un tas de cadavres, a décidé de quitter, le marché espagnol, au prétexte, que ces derniers imposent une loi, les obligeant à salarier leurs livreurs….

 Sur le plan européen, surtout en matière d’économie, les pays du nord de l’Europe, sont perçus comme étant les plus solides, et servant de locomotives,  et donc, de références, vis à vis des autres parties du monde….

 Au-delà, de toutes ces considérations, ou le vocabulaire boursier et économique règne en maitre, à chaque fois que n’importe quel pays d’Europe,  fait preuve de courage, pour mettre sur pied, une législation qui tend à protéger l’individu, il doit servir de référence, non seulement sur le plan européen, mais aussi pourquoi pas, dans d’autres pays dans le monde.

 Je sais qu’en France, certains procès ont été gagnés par des livreurs, dans une de ces entreprises, et que ce procès, il l’a gagné.

 Le chantage, qu’ils tentent d’instituer, m’a franchement beaucoup amusé….

 Je serai tenté de répondre, « les espagnols, ne vous retiennent pas ».

 En effet, chacun sait que les lois pour protéger l’individu ou le citoyen, sont appelées à évoluer, pour une meilleure protection, et ça n’est certes pas un ministre de l’économie, qui se contente, d’une flambée positive, sur le plan de l’emploi, occultant parfaitement les chiffres bien réels, ceux  des sans abris et des précaires, en constante augmentation, qui risquent de me donner tort…

  Parce que, ce que les dirigeants de Deliveroo, refusent d’observer c’est cette similitude, qui existe entre  l’économie,  et la nature. L’un, comme l’autre, ont horreur du vide.

 Si vous sarclez, une plante bande, ou une planche dans votre potager, et que vous n’y semez ou n’y plantez rien, la nature, elle, y fera pousser quelque chose.

 Pour les livraisons à domicile, c’est pareil.

 La concurrence va bon train, et si eux refusent le challenge, qui consiste à exercer un droit du travail qui respecte le citoyen, la révolution contre ces formes d’esclavage, elle est bien en marche.

 Personnellement, par pure idéologie, je n’ai jamais commandé quoi que ce soit, sur mon smartphone pour m’acheter à manger, parce que j’ai trop de respect, pour celui, ou celle, qui le cuisine, , d’une part, mais aussi, pour ce milieu qui cautionne ni plus, ni moins cette forme d’esclavage.

 Je ne prétends pas que de commander quelque chose via cette méthode, implique que ce soit un esclavage de façon systématique, je prétends simplement qu’il faut y regarder à deux fois, et tant qu’il n’existera pas ce type de livraison, qui soit vraiment éthique sur le plan social, jamais je n’aurai recours à ce type de livraison.

 Si je ne peux pas manger chez moi, pour une raison ou une autre, j’achète sur place quelque chose,  j’emporte quelque chose, de chez moi, ou je vais au resto…

 Montrer mon certificat de vaccination, et donner mes coordonnées personnellement, ne me pose aucun problème, mais ayant remonté la rue Auberkampf, à Paris, il y a quelques mois, et que j’observais, tous ces gamins sur leurs vélos ou leurs scooters épais comme trois pommes, à  90 % des immigrés, ou descendant d’immigrés, qui étaient tous, là, le smartphone à la main, à attendre qu’une commande providentielle leurs délivre un si faible salaire, oui je suis révoltée, vraiment révoltée, je ne m’y ferai jamais, jamais je ne cautionnerai personnellement un tel traffic.

 De toute façon, à présent, il va falloir véritablement que le consommateur prenne ses responsabilités.

 Quand on a besoin d’aller acheter à manger, se bouger, c’est bien aussi, non ?

 Et puis le boycott, c’est pas fait pour les chiens.

 Pour ces mêmes raisons, je ne commande jamais rien sur internet, parce que les systèmes de livraison, sont tout aussi scandaleux.

 Alors, oui, le smartphone est plus que jamais, un outils au service de l’esclavage moderne, pour moi, c’est une certitude, et à chaque fois qu’un pays, comme l’Espagne, dans le cas présent, innove ainsi, en faveur de l’humain, nous avons tous le devoir de le suivre, et de faire plier les gafams, et autres satellites.

22 avril 2022.

 Derniere actualisation, avant de chercher un editeur.

 Nous elisons apres demain, notre président de la république.

 Curieusement, aucun des deux finalistes, quasiment, n'a evoqué ce problème, de façon raisonnable, ou avec sincérité...

 Ha, si, je crois, marine le pen, a dit, "il faut construire, des entrerises, qui puissent rivaliser avec  les GAFAMS américains".....

 Dans le même registre, elle aura probablement dit, la pluie, ça mouille", ou bien "la guerre ((celle en Ukraine ?), c'est tres vilain.

 Elle n'a même pas été capable, de citer les entreprises européennes, telle dailymotion, qui existent deja, et qui n'attendent qu'un meilleurs soutien financier, pour prendre de l'ampleur.

 Quand on parle incompétance, au moins, on sait à qui s'adresser.

 Pour ce qui concerne l'ubérisation, côté restauration, par contre, il y a du nouveau.

 De plus en plus de procès, voient le jour, mettant, une pression supplémentaire, à chaque fois, sur les entreprises concernées.

 Parallelement à celà, la seule entreprise, qui ait eu le courage, puisque c'était son ADN, de proposer de la livraison à domicile, en restauration, à du mettre la clé sous la porte, par manque de rentabilité....

 Commander une pizza, et qu'elle ne soit livrée, que 3h apres, effectivement, ça fait désordre.

 Ca, ne signifie, our autant, que l'idée soit mauvaise.

 Il faut étudier le problème, et proposer aux livreurs, des solutions intermediaires, qui satisfassent les différents partis.

 C'est hélas, toujours ainsi, que ce sont les plus courageux qui ouvrent les voies, et qui donc, prennent le plus de risques,  ce qui ne remet certainement pas en cause, la justification de leur projet inititial.

 Je persiste à prétendre, que l'ubérisation de nos société, tend vers une forme d'esclavage moderne, n'en deplaise aux actionnaires qui s'en mettent plein les poches, et je n'en demors pas.

 

Marine le pen, au dernier grand débat, avait fumé quelque chose ?

Le 24/05/2019

 Pour commencer, il y a ce qui vient de lui tomber dessus, au sujet de l'amende exigée, par la communauté européenne.

https://www.20minutes.fr/politique/2292235-20180619-video-assistant-parlementaire-marine-pen-devra-bien-rembourser-300000-euros-parlement-europeen?fbclid=IwAR0TKyVS6CNOP572KWyoi88fKNDFDtvJTuf_7zWMX6Q68WJYWW9Qay28SnI

  On ne nous feras pas croire qu'elle ne savait pas, ou qu'au mieux, elle se serait posé la question.

  Mais moi, ce qui m'épate au plus haut point c'est d'observer, à quel point, "pour  ces gens là",  qu'on leur annonce qu'elles doit une telle somme d'argent, ça ne les perturbe, mais alors, absolument pas...

  Oui, je sais, je suis une grande naïve, comme vous le savez, une fille de cul terreux, qui sait qu'un sou est sou, c'est vrai, mais c'est ce qui fait ma valeur, je crois, celle de l'argent quand on n'a pas été formaté, par son paternel à se torcher le cul avec les rideaux, comme disait mon père.

 Quand je pense à tous ceux, qui ont fait une depression, ou un burn out, au "prétexte", que l'industrie agricole, ou France télécom,  et qui sont morts, "les pauvres chéris"... elle, elle doit 300 000 boules, et hop, là, "no soucy", sourire ultrabrite, "souppesé, c'est vendu"....

 Non, mais franchement, de qui se moque "thon", tant que ça ne remet pas en cause leur train de vie... Le business, quoi, comme dit sa nièce, "être aux affaires", voilà bien là un vocabulaire le pennien,  à ne pas confondre avec l'etui, en question. Sauf sil est tricoté au chrochet, ça va sans dire.

 Mais j'en reviens au titre, quand je me pose cette question.

 Ca n'est pas de l'ergottage venant de moi, juste une remarque, qui me rappelle singulièrement la fameuse phrase, "ils sont là, ils sont dans les campagnes" qu'elle trainera sa vie entière, je crois.

 Non, cette fois, bien que ne soutenant pas particulièrement, François bayrou,  ce dernier, mine de rien, lui, expliquait le plus sérieusement du monde, une hypothèse, qui résiderait, dans la disparition de l'Europe.

 Cette crainte, si elle peut sembler, quelque peu exagérée n'en demeure pas moins, une vraie inquiétude, et qui sur un plateau de télévision, mérite le respect, qu'on doit à son interlocuteur.

 Elle lui a ri au nez, le plus simplement du monde, en lui répondant,  "ha bon, vous croyez vraiment, qu'elle va fondre, comme ça".... Et elle l'a répété, d'ailleurs, pour le cas, où son desir de faire une pointe d'humour,  n'aurait pas été perçu. Enfin, elle le prenait pour un con, quoi.

 Je ne suis pas en train de prétendre, qu'une pointe d'humour quelquefois  dans la politique, n'aurait pas sa place apres tout, pourquoi pas...

 Mais moi qui compare souvent les humoristes comme des funambules, qui parchent sur un fil, je crois pouvoir affirmer que destiné à tourner un adversaire, politique en ridicule, c'est purement, et simplement, conrtreproductif.

 Personnellement, elle m'a vraiment fait penser de nouveau, à ce jour là, au sujet du débat, face à macron, ce qui pour autant, ne signifie pas particulièrement, que ça appuierait la thérorie, de macron, pour  ces élections là, "nous, ou le chaos".

Pour choisir qui suivre, pour les européennes, si on regardait ce qu'il y ont deja fait ?

Le 14/05/2019

   Aujourd'hui, chacun joue des coudes, du mieux qu'il peut, pour tener de convaincre, qu'il ou elle,  serait le bon mouvement, gare à celui, qui utilise le mot "PARTI" il sera brûlé sur la scène publique, en deux temps trois mouvements, pire que Jeanne d'Arc la pucelle, à Rouen, et c'est pas parce que ça sentait alors le caramel mou, parce qu'elle etait diabétique, que ça y changera quelque chose...

Il faut dire, que 34 listes, ça fait du grabuge, comme on dit.

 Mais comme Macron a fait voter une loi, qui ne donne la parole, qu'au RN, et à "en marche", quasiment, il faut bien faire avec.

   Il y a deux catégoriries, dans lesquelles vous rangerez qui vous voudrez, apres tout, ça vous regarde...

   Ceux et celles, qui ont un programme et qui tiennent la route, en dehors de toute ambition cachée, de servir la soupe à Trump, Poutine,  ou assimilés, et les autres...

   Mais si regarder dans le rétro, peut être observé, comme une forme de passeisme, qui serait toxique, quelquefois, propos, que je tiens assez souvent...

   Il n'en demeure pas moins, que pour prétendre avoir la moindre ambtion, sur le plan européen, il n'est pas superflu d'observer le bilan de certains,  ce qui est riche d'enseignement.

   Je précise, que je tiens ces propos, au sujet du FN, (son nom, à l'époque), mais qu'au delà, de ma "tête de turc" (ho, c'est amusant, ça, comme expression, non ?), je précise, qu'on m'a collé sous le nez, la même chose, hier soir, au sujet des écolos...

 Le FN, c'est ici:

https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/05/14/le-bien-maigre-bilan-du-rassemblement-national-au-parlement-europeen_5461712_823448.html?fbclid=IwAR0isiC-6WXiUoqVDb5rBXKG_siBkdQF9WEimzrH4D5zRbCsKIzARTGUCfI

 Vous pouvez ainsi, onserver, que quand je pretends, que la seule et unique raison, pour lquelle, ces gens là, font de la politique, d'où l'expression, de marion marechal le pen, "être aux affaires", ça n'est certes pas une reputation, usurpée.

 D'autre part, il m'est souvent arrivé, de pretendre, que d'être antieuropéen, etait  antinmique, avec le fait, de s'y presenter, comme candidat.

 Imaginerait on, un agriculteur, producteur de lait,  ne pas en boire, ou detster les produits laitiers ?

 Certes non... Comment prétendre défendre des valeurs européennes, quand à la base, on est contre le concept, si ce n'est uniquement, que pour profiter du système.

 Ainsi, quand je prétends, que leur ambition ne réside que dans le fait  de la détruire de l'intérieur,  pour servir les intérêts americains (liberalisme outrancier)  par trump, steeve bannon, ou poutine, qu'ils adulent, je pèse mes mots.

 Vous en doutez ?

 On sait, aujourd'hui, tout le monde le sait, et ça crève les yeux, que beaucoup des problèmes qui se posent, nous confrontent, au lobying, que les multinationales imposent, aux états, et aux décideurs...

 Comment envisager alors, de prétendre faire face à ces multinationales, sans montrer une forme de cohérence,  sur le plan européen ?

  N'importe, qui, vous le dira...

 Seul, on va loin, ensembles, on est plus forts...Mais la coalition entre les differentes extrêmes droites, elle, est juste inenvisageable, parce que la notion même de nationalisme, idéologiquement, ne consiste pas uniquement, à mettre sa propre nation en avant, vis à vis des autres, mais uniquement,  DANS LES FAITS par le non dit, à faire comme s'ils n'existaient pas, laissant, ainsi, le champs libre, à une écomomie entièrement anarchique, et ultra libérale, avec toute la tocxicité sociale, que ça engendrerait, partout, où elle sévit.

 si l'on prend le cas des diabtiques, par exemple, aux USA, en voilà, une belle demonstration. les laboratoires pharmceutiques, pour cause, d'une concurrence parfaitement anarchique, sont incpables, de fournir à des prix, acceptable, l'insuline, indispensable, aux malades americains.

 comme elle cout, extrêmement cher, ces malades, quand ils sont pauvres, diminuent, les doses, et en meurent.....

VOILA QUI EST TRUMP, ça vous tente ?

 Voilà, ce qui vous attend, si d'aventure, vous êtes tenté(e), par le RN.

 19 Mai 2019.

 Observer, ceux qui ont deja abattu du travail, et reconnaitre leur efficacité, ça, ça n'est pas du blabla, ni de la poudre aux yeux, et encore moins, de la poudre de perlin pinpin.

 C'EST DU CONCRET.

https://europeennes2019.mouvement-europeen.eu/isabelle-thomas/?fbclid=IwAR1IJ0fmI6fZUHzkf322NJHDFZNu6lMv5CfMYX4-7txVGqneIcNF76AMhns

 Avec générationS, et le printemps européen, JE SAIS OU JE VAIS.

https://europeennes2019.mouvement-europeen.eu/marine-le-pen-christelle-lechevalier/?fbclid=IwAR3fwpJWmyht4_T1yl6YIyO1CeWu-exhtjitx-3wbedCMUgcNNb6BhSElIM

 20 mai 2019.

https://www.leprogres.fr/france-monde/2019/05/18/europeennes-francois-hollande-appelle-a-voter-socialiste?fbclid=IwAR3QqIo_4_7h1pznEnhIB3cx2DRM56vaBuDiDdt1V7vkZAZG2qfKGD_YF2U

 Bien, on apprend donc,  que générationS, "seraient", tout compte fait, encore bien des socialistes, dis donc.... Et bien en voilà, une révélation..... Enfin, compte du fait que son ex, Ségolène, soutient "en marche".... Je trouve  que de le préciser, ne me semble pas un luxe. Y compris, vis à vis de moi, soit dit en passant.

 Pour moi, être socialiste, ça n'est pas une étiquette, c'est une VALEUR, Valeurs, qui visiblement semblent bien volatiles, quand on observe certains partis.

 

Enfants placés : à 18 ans, le saut dans le vide ?

Le 05/05/2019

https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-02-mai-2019

 J'ai été éducatrice stagiaire, dans ma jeune vie d'adulte, deux années consécutives.

 Une année, dans un IMP (Institut Médico Psychologique), à Limesy, et ensuite, dans une annexe de l'association "les Nids",  de Mt st Aignan,  qui se trouvait à Pavilly.

 Cette expérience combinée,  avec beaucoup d'observations que j'ai pu faire, depuis toutes ces années,  m'a permis depuis plusieurs années, de travailler sur ce sujet, qui comme toute problématique sociale, interfère avec d'autres sujets, d'une importance fondamentale sur le plan sociétal, comme le droit à l'IVG, les politiques familiales, l'éducation, les addictions, ou le droit au logement.

 Mon travail, sur ce sujet, à  été transmis comme tout le reste, aux autorités compétantes.

 Actuellement, je suis sous curatelle renforcée, (jusqu'à preuve du contraire), aussi, les projets que j'ai dans les cartons, qui touchent ce sujet qi me tiennet à coeur, sont ils entièrement bloqués, tant que ma curatelle renforcée n'évolue pas en curatelle simple.

  Pour les réclamations, y compris, en matière d'édition de mon travail, adressez vous directement à la juge des tutelle de Rouen.

 

Dans FAMILLE.

Insultes, coups et blessures, pire, peut être ? LE LENDEMAIN MATIN.

Le 03/05/2019

 On sait, qu statistiquement, les violences conjugales, arrivent, d'aventage, en seconde partie de journée, et plus encore, de façon croissante, en soirée, puis, la nuit selon l'emploi du temps, de celui qui insulte, et (ou), qui porte les coups.

  L'explication est assez simple, helas, elle reside dans le fait, que l'alcool, quasiment, toujours, entre en ligne de compte, et que la consommation, et donc, le taux d'alcool, dans le sang, va en croissant, au fil des heures.

 Voilà, le type de discours, que vous entendez, alors, si vous avez dormi à ses côtés, la nuit, ou ailleurs dans la maison, et qu'il tente de faire passer son comportement abject:

 

Non mon amour ne dit pas cela  , car ces comme si tu refusais de me   donner une  chance  pourtant tu sais que je t'aime a la folie comprend  moi  mon amour s'il te plais  pardonne moi je te promets que plus jamais je vais  refaire ce genre d'erreur la  comprend moi mon amour , je   reconnais que je t'est fait du mal   pardonne moi mon amour ces vrais que je me suis appuyer sur cette bases la  , mais  tu voir je ne peux pas faire  une journée sans pensée a toi  , mon amour je t'aime   et je    veux  passer le restant de ma vie avec  toi  , s'il te plais accepte de le redonner une chance mon amour .    

je sais… Je t’ai fait beaucoup souffrir…mais je m’engage envers toi à m’améliorer et j’attendrai tout le temps qu’il faille ton pardon que je ne mérite pas. Désolée de t’avoir déçu, je sais que je t’ai blessé et je te promets de ne plus jamais le refaire. Je me suis juré de réparer mes erreurs et j’espère que tu me donneras l’occasion de regagner ta confiance.   
 

 "Je m’excuse de t’avoir causé tant de mal avec mes paroles. Si c’était possible je reprendrais mes mots.
  parfois je ne réalise pas que tu m’aimes à ce point et quand j’y pense, je me sens si coupable de ne pas savoir t’aimer aussi bien. Je te demande pardon mon amour.
  Pardon pour ce que je t’ai dit je n’étais pas bien à ce moment-là… Et quand je suis dans cet état je dis toujours n’importe quoi. Je ne voulais pas te blesser. Excuse-moi".

  Bon, là, je vous la fais soft, encore heureux, que jouant, les cobaye, on ne pousse pas le bouchon, plus loin, encore.

 Pour commencer, certains, je le soupçonne, considére, que les insultes, apres tut, ça ne serait pas si grave..; Ce qui objectivement, est une verité, il faut bien l'admettre...

  C'est juste oublier, que 100% des hommes (ou des femmes), violents, physiquement, ont "annoncé la couleur", de leur compotement violent, precisement, en cochant la case, "insultes"...

  La question, alors, qu'il convient de se poser, serait celle ci :

 "Est ce que certains (ou certaines) sont capables, de s'arrêter, à la case "insultes", sans aller plus loin, c'est à dire, "coup et blessures".

  Si l'on peut objectivement, admettre, qu'il puisse arriver, que les mots depassent la pensée, je crois qu'il importe, de veiller, à se faire respecter, au sein d'un couple,  et que des lors, que la phase insultes, est franchie, il importe véritablement de veiller au grain, c'est à dire, "se faire respecter".

  Je sais, que beaucoup de femmes, aujourd'hui, sont dans cette situation, extrêmment difficile, qui veut qu'elles, aimeraient parvenir à trouver le moyen de se faire respecter, mais la peur, du chomage, de la précarité,  et du lendemain, les incite à ne pas vouloir porter plainte, parce qu'elles, pensent, parvenir à s'en sortir seules....

 N'oubliez pas, alors, surtout si ce statut d'insultée, à plus forte raisons devant vos enfants, le plus souvent, se repète, de façon systematique, n'a ppppppour objectif, que de tenter de vous detruire, psychologiquement,  ce qui porte une atteinte res grave, non seulement, à l'idée que vous avez de vous même, mais aussi, à l'image que vos enfants, ont de vous...

 La seule compensation, et elle est terrible, c'est que vos enfants, eux, savent, et y voient clair...

 Cest bien celui, qui insulte, et qui porte les coups, qui sera cloué au pylori...

 Mais c'est bien là, une pietre compensation, et largement insuffisante pour jutifier, que vous ne tentiez rien.

 Pour commencer, cette situation, est profondement toxique, pour vos enfants, qui d'une part, sont tentés, d'une part, de s'isoler, le plus possible, de l'ambiance familiale, devant leurs ecrans, notamment, le casque sur ls oreilles, et on sait tous, les dangers, qu'ils courrent alors...

 Ensuite, les repercussions, sur leur developpement, affectif,  sont importants, et tout aussi toxique.

 Enfin, le souci, que represente, leur souci, de vous proteger, vous, leur mère, comme victime, ne devrait pas, les impacter, comme c'est le cas...

 Ainsi, "par amour pour eux", tout autant que par maour, pour vous même", vous devez trouver une straegie, pour vous en sortir.

  Pour commencer, des le lendemain, si vous le pouvez désertez le domicile conjugal, au minimum, pour la demi journée, pour commencer, et au fil des crises,  la journée entière...

  Si possible, désertez le lit conjugal, autant que possible.

 L'idela, serait que vous puissiez aller rouver de l'aide, aupres d'une association.

 Au Canada: http://www.sosviolenceconjugale.ca/

http://www.solidaritefemmes.org/nous-trouver

CONTRE LES FRAPPES.

 Si c'est impossible, allez chez une amie.Je pense que l'une des pistes, les lus fiables, pour parvenir, à progressivement, puiser le courage, et le bon moyen, pour parvenir à s'en sortir, c'est de miser, sur les mains courantes.... Une main, courante, même s'il s'agit uniquement d'insultes, et que ça revient de façon systematique, ça doit vraiment, servir de revelateur face à une situation, qui prend une sale tournure, et qui va devenir de plus en plus grave...

 Généralement, s'il apprend, que vous êtes allée, faire une main courante,  ou que vous recherchez de l'aide, à l'exterieur, il faut vraiment veiller, à son attitude, qui peut devenir menaçante, et ces signaux, qu'il vous envoie, doivent plus encore, être apprecié, leur juste valeur, juridiquement parlant...

 En ce sens, ces mains courantes, comme pour le harcelement, de façon plus générale, doivent faire l'objet de la plus grande attention.

 Ces avertissements, doivent être d'autant plus apprecié, objectivement, que vous soupçonnez, ou que quelqu'n, vous aurait averti, que dans la famille, d'origine, les violences conjugales, ont été verifiées, par le qu'en dira t'on, et la réputation.

 Je sais, on me dira que ça peut être, aussi, de la diffamation, et des ragots....

 Grossière erreur.... Allez donc, poser la question, aux oncles, et tantes, les femmes, entre elles, généralement, sont plus solidaires, qu'on ne le soupçonne, sur ce sujet, et si certaines, à l'epoque, ne portaient pas leinte, il n'est pas dit, qu'elles, trouveraient, aujourd'hui, la situation, aussi, acceptable.

 Objctivement, une femme qui subit des violences, qu'elles soient verbales, ou qu'elles soient physiques, font parfaitement la différence, entre ragots, et la realité.

  Je veux dire que nous, les femmes, savons lire infiniment plus de choses,  que les hommes ne le soupçonne, et bien au delà des mots et des apparences....

1er mai, fête du travail...Sujet philosophique, s'il en est.

Le 01/05/2019

 Au yeux de certains, aujourd'hui, "un sacré bordel", s'il en est.

 il m'est dja arrivé de percevoir le melange des couleurs (symboliques ?), sous un angle visuellement, plus esthetique, si je prends en consideration, le fait, que les lacrymo, et les fumigènes, risquent de donner des gris colorés, qui bleessent le corps, etles yeux, plus qu'ils ne sont esthétiques.

 Je suis "très peinture", ces temps ci....

 Le moment est venu, à present, de veritablement, se poser la question, de ce que devrait être, la notion de travail, et comme le dit benoit Hamon, le nuancer avec le terme d'emploi. D'où ses propositions.

 Certains doutent (les "nantis" ??? ), Que ce soit necessaire ?

 Ecoutez ça.

 ce matin, j'appenais, sur France inter, qu'il existe desormais, une plate forme, qui evite les CV, afin de pourvoir aux emplois precaires.

 Autant dire, promouvoir, une forme d'esclavage moderne.

 Pardon ?

 Vous doutez encore ?

 Et bien on pousse le bouchon (bouchon d'oreille, je suppose ?), jusqu'à y autoriserla limitation, de charges sociales, comme l'absence de coorstisation, à une caisse vieillesse.

 Je ne rerouve pas l'info... mais ma lecture, c'est que c'est une nouvelle forme d'esclavage, si l'on observe, que les emplois precaires, se multiplient, désesperement.

https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-01-mai-2019

https://twitter.com/benoithamon/status/1123474779086962688?s=21&fbclid=IwAR2zE70FdQxzfTa_Eei6LQh5kLHXWZvtl8Liu2fRzTOpoFWPB7Is32fkTO4

Gegegb‏ @Gegegb178900 40 minil y a 40 minutes

En réponse à @benoithamon @FRANCE24

Du fric sans travailler, voilà la politique de Hamon

Bon, j'avais oublié de mettre, la réponse...

 Je ne sais pas, qui m'a foutu un connard pareil... Probablement, une reminiscence, du billet d'hier soir, avec le CONNARD WC.

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com/blog/societe/est-ce-que-la-consommation-excessive-de-series-est-nuisible-pour-la-sante-mentale.html

 Enfin ce matin, sur ce point, (le connard du premier mai), je me suis demandée, plus humbement, si le connard du premier mai, était aussi con, parce que c'était inné, ou bien s'il avait pris des cours du soir.

 Il est bientôt midi, et je réalise, que cette question ruigoureusement existentielle, n'a pas encore débouché, sur une réponse réellement concrète.

 2 Mai 2019.

https://www.facebook.com/hashtag/1ermai?source=feed_text&epa=HASHTAG

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2444334579181080&set=a.1440105362937345&type=3&theater&ifg=1

Dans SE LOGER.

Précarité, le logement d’abord, la suite, ensuite.

Le 31/03/2019

  31 Mars 2019.

 Fin de la trève hivernale, aujourd'hui.

https://www.paris-normandie.fr/actualites/monde/fin-de-la-treve-hivernale--reprise-des-expulsions-pour-des-milliers-de-familles-NP14824191

 7 nov 2019.

Montreuil : le maire réquisitionne 15.000 mètres-carrés de bureaux vides pour reloger des travailleurs migrants​.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/montreuil-maire-requisitionne-15000-metres-carres-bureaux-vides-reloger-travailleurs-migrants-1547650.html?fbclid=IwAR3_Kern-DZxryfh2iWirFZQ8Ve9lekvAv-XjpVHE0Dd5gCRJ6E7fLFzgX8

 Je ne comprends pas, pour tout dire, pourquoi, ce genre de chose, n'ait pas pu se faire avant.

 Mais je trouve ça vraiment génial, et je serai curieuse de savoir, ce que l'état, peut bien opposer à ça.... Tous les maires qui disposent de locaux vides, quelle que soit leur utilité, ou leur utilisation antérieure,  devrait, en faire autant.

 J'ai appris, hier, une inititive, un peu similaire, au sujet d'un parking, inoccupé.

 C'est ici:  https://fr.metrotime.be/2019/11/05/must-read/des-lits-dans-les-parkings-vides-pour-heberger-les-sans-abri/?fbclid=IwAR2_2v-XAzMVEOkeBUINcdeP67lj3LHTQ1MbxQ8CYE6T0kaHIAFvQ5_LhCk

 C'est en Australie.

 Ici, l'idée, c'est d'occuper, l'espav ce du parking, uniquement, quand ils sont vides.

 Mais je sais, qu'à Paris  ou dans d'autres grandes villes, certains parkings sont désormais libres, et n'ont plus aucune utilité, je sais que certains sont reconvertis en logements.

 oi, j'ai eu, une autre idée? depuis quelques mois? suite, à un reportage, que j'avais vu, sur France 2, je crois, où il etait question, des villes, de banlieues, qui se séparent de certains  sites, anciennement devolus, aux centres de vacances, destinés, aux enfants, centres aérés, etc...

 Comme les prix pratiqués sont trop élevés, et que d'autre part,  les familles, souhaitent de moins en moins, y mettre leurs enfants (ce qui à mes yeux, est une grossiere erreur, mais c'est un autre debat),  ces locaux, coûtant fort cher, aux municipalités à entretenir,  beaucoup, cherchent, à les rendre....

 Parallelement à celà, des associations, comme celle, vant, en aides, aux plus demunis, cherchent, eux, des structures de ce type.

 Je sais, que certaines, comme la CROIX ROUGE,n'achetent jamais de foncier.

Mais peut être que d'autres, seraient interressés, pour en racheter, généalement, ils disposent qui plus est, d'especes verts autour, ce qui permettrait de développer certaines activités, comme le maraichage, ou ouvrir des AVA, (Associations, pour Vieux Animaux),  pour proposer, des activité, à des personnes, qui sont en transit, precarité, etc... Redonner, un peu de sens, au collectif...

 Comment, les financer ?

 Et bien le rachat, pourrait se faire, via, le financement participatif,  sur un site, comme ULULE.

https://fr.ulule.com/

 Alors, certains, me diront, "mais pourquoi, toi, tu ne t'y colles pas"?  c'est que mes projets, sur ce point, sont toujours, dans les cartons, parce que juridiquement, je n'en ai pas le droit encore... (curatelle renforcée, encore, pour l'instant, et plus pour tres longtemps, j'espère).

 Le probleme, en verité, serait le suivant.

 Il reside, dans le fait, que faisant, un appel aux donc,  pour une association, disons, comme exemple, l'association EMERGENCE S .

https://annuaire.action-sociale.org/?c=ass-oeuvre-hospitaliere-de-nuit-760003772&details=caracteristiques

 Que cette association fasse son office, est une chose.

  Mais quand un appel aux dons, est fait et organisé et démontré, en prenant appui sur un projet en particulier, parfaitement "géo localisé", la population du secteur, peut se mobiliser plus concrètement, parce qu'elle se sent plus concernée, et investie... ce que je veux dire, c'est que certaines persnnes, rechignent, à donner, ou donnent, de façon moindre, quelquefois, parce qu'elles, ne visualisent pas, concretement,  à qui ça va, et à quoi, sert l'argent.

 Ensuite, une fois, que ce projet, est  monté, et mis sur pied,  qu'on puisse connaitre, concretement, comment, augmente, les dons, pour obstenir, une forme de dynamique, pour que concretement, ce projet, puisse enfin, voir le jour.

 De cettte façon, qui plus est, les habitants du secteur, se sentent investis d'une mission de responsabilité plus grande, en temps que citoyens, parce qu'ils savent y avoir participé, de façon concrète, y compris si leur participation est relativement mosdeste, et symbolique.

Violences faites aux femmes, ou aux hommes ? ORDONNANCE DE PROTECTION.

Le 11/03/2019

https://www.femmes-solidaires.org/?L-ordonnance-de-protection

 Je signale, d'autre part, que le systeme de téléphone d'alarme, à deja nettement fait ses preuvs, et qu'à ce titre, peut être, qu'il serait bon, si possible, d'en procurer de disponible, au sein de certains comissariats, ou des associations.

 Féminicides, "50 nuances de connerie".

3 octobre 2019.

Je viens de modifier, le titre de mon article, en y ajoutant les hommes. je fais la video, sur le sujet, à l'instant.