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L’autorité, c’est comme le bonheur, c’est quand elle manque, qu’on réalise son importance.

Le 12/09/2017

Dans ENSEIGNEMENT.

 "Tout se joue en maternelle", j'ai entendu ça, hier, sur France inter, "en boutade", j'ose l'espérer, enfin, je n'en doute pas.

   Il semble bien, que beaucoup de parents, actuellement, se trouvent en difficulté sur ce plan, vis-à-vis de leurs enfants, et se trouvent alors confrontés, à des enfants tyrans, dont ils ne parviennent plus à tolérer les débordements.

   C'est vrai que j'ai passé la limite d'âge  "conventionnel", pour avoir des enfants, et que si l'on me demande souvent mon avis, sur beaucoup de points, et en priorité, sur l'éducation,  je dois bien admettre, que si je considère avoir été une mère "pas trop mauvaise", je crains fort que par bien des points,  comme le fait qu'à cette époque, le portable n'avait pas encore envahi la sphère familiale, rendait les choses plus facile.

   Ca n'est pas une certitude, cependant, mais enfin, entendant que les parents trouvent légitime, de lui coller, une tablette devant les yeux, pour avoir la paix, et étant eux même parfaitement intoxiqués, dans leurs relations aux autres,  par ce même objet, et même si mon propos, jette sur moi, un jugement de ringardise, la plus absolue, je suis au regret de vous informer, que je crains, hélas, que cet objet, n'en soit assez souvent la cause…

  Certains parents, le matin, quand ils se préparent pour aller travailler, le faisaient avant, avec la télévision, pour le cas, où il n'aurait pas eu sa petite dose d'écran….

  Moi, ringarde.. Bon, et bien je suis ringarde, alors, mais comme disait Coluche, "putain, j'aime ça"…

  Mais je vois que je devais parler d'autorité, et que j'en arrive de façon un peu trop directe, aux écrans.

  Observons de plus près….

  Un jeune enfant,  quand il pleure, n'a que ça pour s'exprimer….

  S'il ne trouve en face de lui, comme solution à ce qu'il veut vous dire, qu'une diversion, qui ne répond en rien à sa demande….

  Savez vous que certains parents donnent le biberon à leur bébé, le smartphone à la main….

  L'autorité, en fait, je suis, comment dire, je ne comprends pas, qu'on puisse même, remettre en cause, le simple fait, qu'elle soit non seulement nécessaire, mais donc, rigoureusement indispensable.

   Mais il est vrai que l'image que j'ai de l'autorité, au sein d'une famille, et dans le cadre de l'éducation,  est une autorité qu'on parvient à imposer à l'enfant, sans que jamais, ele n'ait été imposée, par la force physique, ou je dirai, dans un cadre autoritaire comme pour signifier, "je suis le maitre, je te domine, et mon enfant, ne peut être que soumis aux règles que j'ai déterminées, et qui ne peuvent être remises en cause"….

  Non, la seule autorité, qui ait jamais valu, dans ma vie antérieure, n'a jamais été imposée, que dans le dialogue, avec mes trois filles, toujours….

  Leur père était là,  et jamais il n'a eu, lui non plus, à jouer les machos, pour faire respecter la loi, au sein de sa famille.

  Ai-je un jour, giflé mes filles ?

  Moi, personnellement, pour tout dire je ne m'en souviens plus, il est probable que oui, "accidentellement", et à chaque fois, j'ai interprété ça, comme la pire des lâchetés,  ce que c'était réellement, et ce que c'est toujours…

  J'ai pour principe que toute règle qu'on impose à un enfant, dès son plus jeune âge, a une justification, et que si la communication est bonne avec son enfant, on parvient à la lui expliquer, et donc, à la lui imposer.

  Et là, certains vont se dire, "mais enfin, merde, c'est quoi, ses filles, elles étaient pas normales, pourquoi, le mien, il est aussi chiant".

  Et bien désolée, mais je ne vais pas non plus raconter des salades, là, ça n'a pas lieu d'être.

  Je pense qu'à chaque fois qu'un enfant "déborde", que ce soit par son comportement ou par ses paroles,  ce qu'il nous dit, attend une réponse.

   Il est probable que souvent, ces débordements, ou sa volonté  de ne pas rentrer dans le rang de l'obéissance, qu'on voudrait le voir emprunter, fait souvent écho, d'une part, à notre histoire personnelle, quand on était enfant, enfin, ça, ça n'est pas une suspicion, mais plutôt une certitude…

  Mais aussi, nous renvoie à certaines culpabilités purement imaginaires, ou plus précisément,  que nos parents se chargent bien, de nous inventer…

  Quelle femme, qui a le culot, non mais je vous jure de  travailler, ne s'est pas entendu dire, par sa belle mère, ou sa propre mère, "de toute façon, c'est ça, le souci, trimballés, de gauche à droite, à tous vents,  comment veux tu que les gamins, ils s'y retrouvent, alors, que si tu restais à la maison"….

 Et oui bien sûr…

  "C'était mieux aaaaaaaaavant"… mdr.

  Mais oui, mais on y revient toujours, n'est ce pas ?

  S'il suffisait que la femme reste au foyer, pour que les enfants, n'aient aucun souci, avec l'autorité, ça se saurait.

  Sauf que d'oublier qu'une femme existe aussi en dehors, de la maternité, et que l'éducation des enfants, me semble d'autant plus nécessaire, que l'espérance de vie grandissant, au moment, où les enfants, quittent le nid, fait que si madame n'est regardée et reconnue que sous cet angle, c'est la dépression du milieu de la vie qui guette, et croyez moi, sur ce point, j'en connais un rayon.

  Je pense hélas, que beaucoup de mères aujourd'hui, qui travaillent, même si pour rien au monde, elles ne le reconnaitraient, culpabilisent encore, de bosser à l'extérieur…

  Et ça, moi, non seulement, ça me navre, mais ça me blesse, parce que c'est le signe d'une véritable régression.

  Certains me diront, que je ne parle pas beaucoup du rôle du père…

  Ce qui est vrai.

   Dans ma vie antérieure,  leur père était là, bienveillant, et des que le moindre problème surgissait, dans le domaine de l'éducation, c'était moi et uniquement moi,  qui se chargeait de la communication, et qui faisait face.

  On avait des filles "faciles", on n'allait quand même pas s'en plaindre….

  Dès que le moindre problème surgissait, on parlait toujours…. Je ne crois pas que mes filles, jamais, n'aient eu de problèmes,  qui aient été graves, au point qu'elles remettent en cause, véritablement, mes méthodes d'éducation. 

  Je ne prétends pas qu'elle n'aient jamais eu de problèmes, ou bien que leur enfance, aient été un véritable long fleuve tranquille, jusqu'à ce que je pète les plombs, à 40 ans….

 Je prétends juste que jamais, les problèmes qu'elles aient rencontrés,  aient eu pour conséquence, je crois, qu'elle remettent en cause, mes méthodes éducatives…..

  Oui, je dis bien "jusqu'à 40 ans", parce que une fois la dépression arrivée, les choses changent, ce qui est inévitable.

  Et si certaines de leurs réflexions, ou de leurs décisions, pourraient sembler par d'autres, répréhensibles, méchantes, et regrettables, jamais je ne leur en ai voulu, parce que j'ai trop connu la souffrance de ma mère, enfant, comme mes frères et sœurs, et je sais donc parfaitement, le tourment que j'ai pu leur causer, et quel a du être leur désarroi, face à cette situation, où moi, j'allais aussi mal.

  Etre parents, n'est pas chose facile… Jamais, dans l'histoire de l'humanité, ça n'a été facile.

 Ca l'est d'autant moins, que l'on porte chacun, des histoires familiales ou personnelles,  qui sont plus ou moins lourdes.

  Et s'il y a pas mal de temps maintenant, que j'ai fait la paix intérieure,  face à ma famille d'origine, je n'ai jamais douté une seule seconde, du fait que la communication en était et en est toujours, la seule et unique clé de voute, afin de faire accepter les règles que l'on souhaite imposer à ses enfants, ou à ses parents.

6 janvier 2019.

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