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Pape François "nos différences nous rassemblent".

Le 08/07/2018

Dans ENSEIGNEMENT.

   Au sujet de mon article, je précise que c'est aussi le slogan revendiqué, par France Télévision, actuellement.

https://www.francetelevisions.fr/

   Car s'il est une notion fondamentale, que tout progressiste est en droit de revendiquer qu'il soit croyant ou ne le soit pas,  c'est bien d'observer le fait que les différences qui existent entre certains groupes humains, et certaines cultures, sont bien moindres,  ne serait ce qu'en quantité, que le sont nos similitudes.

  Au sujet des religions, par exemple, si l'on observe bien, le plus souvent ces différences n'existent que dans les rites, beaucoup plus que dans les croyances profondes, qui les ont générés, au fil des siècles....

   C'est pour cette raison que je préconise, une approche philosophique du fait religieux, des le primaire, parce que c'est la meilleure méthode, je crois, pour apprendre la tolérance, en général,  mais donc, aussi, sur la religion.

  Vous en doutez ?

  Chaque être humain, quand il nait, est nu comme un ver.

   Quelque soit l'endroit du globe où il voit le jour, il a besoin exactement des même choses, quelque soit sa culture, quelque soit sa religion, d'un regard bienveillant, si possible,  de celui de sa mère et de son père, ou en tout cas, de ceux et celles, qui ont pour mission, de veiller sur lui, pour le vêtir, le nourrir, le toucher, le caresser, le laver, le changer, mais surtout, le plus fondamental, plonger leurs regards dans le sien, afin de répondre à ses sourrires, ses rires, et ses larmes, puisqu'avec les pleurs, se sont bien là, les seuls modes d'expression, que peut revendiquer, un bébé qui vient de naitre.....

   C'est ce regard si profond, et ce dialogue, incessant, entre les parents et le bébé, qui forment l'irremplaçable fondation, de sa consctruction affective, et donc, par voie de conséquence, aussi, de son développement.

   Ces données fondamentales, transcendent toutes les cultures, toutes les religions, tous les principes même d'éducation, quelquefois, et qui sont parfaitement assimilables, au comportement animal, pas toujours, mais souvent,  ce qui nous aide, à y voir un peu plus clair.

  Pour se faire,  il importe que ces parents, soient dans une situation, si ce n'est emprunte de richesse, au minimum, sécurisé, loin du tumulte des guerres, et de toute forme de périls, que certains gouvernements, provoquent ou entretiennent, quelquefois, de façon parfaitement intentionnelle, avec hélas, aussi, la complicité de certains religieux, provoquant alors, comme c'est le cas, aujourd'hui, plus que jamais, des flux migratoires, d'une extrême gravité.

  Certains, se grattent, la tête, peut être ?

   N'insistez pas trop, vous risqueriez d'ateindre  vos neurones.

   Sur certains points, qui nous amène vers une forme de tolérance, cette similitude, nous ouvre les yeux, comme sur l'adoption, la plasticité des sentiments, ou l'homosexualité, sur d'autres, ils nous éclairent, sur les dangers de certaines similitudes, comme le viol, l'inceste, l'impossibilité à comminiquer, ou la notion de territoire, qui justifie les pires guerres, que l'homme déclanche, encore, aujourd'hui,  et je le crains, dans l'avenir, pour des sujets aussi fondamentaux, qu'est le problème de l'eau....

   Tiens, justement. on ne voit plus "guèrre", ces temps ci, de reportages,  sur les savanes africaines, où les drames, et pourtant si naturels, se jouent, depuis la nuit des temps, entre les carnassiers, et les herbivores.

  Et pourtant, quand il s'agit du partage de l'eau, chacun respecte l'autre, suffisemment pour le laisser aller boire, même si c'est à distance, et que quelques jours plus tard, au hasard des circonstances, le carnassier mangera l'herbivore, quand on tombe sur un point d'eau, chacun laisse l'autre boire, et range ses féroces canines, dans le fond de sa gibecière....

  Si j'en crois, les reportages que j'ai pu voir,  sur certains pays, qui se croient en droit, de s'accaparer les eaux du Nil, par exemple, pour ne parler que de celles là, on serait plus cons, que les animaux, alors....

  Je copie colle l'article du journal "la Croix".

   Tel un vol de colombes, un appel à la paix pour le Proche-Orient est monté au ciel depuis Bari (sud de l’Italie). La cité de saint Nicolas, si vénéré par l’Orient chrétien, accueillait en effet, samedi 7 juillet, la rencontre œcuménique de réflexion et de prière à laquelle le pape François avait convié les responsables d’Églises du Proche-Orient.

La plupart d’entre eux avaient répondu à l’appel pour ce sommet, inédit jusqu’ici à ce niveau.

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Au bord de la mer Adriatique, vers cet Orient déchiré par la guerre, les patriarches ont prié dans toutes leurs langues, de l’arabe au syriaque en passant par l’arménien et l’assyrien, pour que Dieu « inspire des choses bonnes dans les cœurs de ceux qui veulent la guerre et pacifie leurs esprits tourmentés », ainsi que l’a imploré l’orthodoxe Bartholomeos Ier de Constantinople.

Une « région splendide », où se trouvent « les racines mêmes de nos âmes », avait rappelé en introduction le pape François, mais où « s’est condensée (…) une couche épaisse de ténèbres ».

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Mettant en cause « le silence de tant et la complicité de beaucoup », le pape a dénoncé « l’indifférence qui tue », posant les chefs d’Églises qui l’entouraient en une « voix qui lutte contre l’homicide de l’indifférence », soulignant notamment « le risque que la présence de nos frères et sœurs dans la foi soit effacée ».

Au Proche-Orient, les chrétiens qui représentaient encore 20 % de la population à la veille de la Première Guerre mondiale n’y sont plus que 4 %, rappelle d’ailleurs le Vatican.

« Cela suffit, les oppositions obstinées ! »

Cette question devait être au cœur de la rencontre à huis clos à laquelle tous les chefs d’Église ont ensuite participé dans la nef de la sobre basilique Saint-Nicolas. À la sortie, entouré de tous les patriarches, il a, dans un discours fort, dénoncer sans ambages toutes les responsabilités dans les conflits du Moyen-Orient, n’épargnant personne.

« Cela suffit, les avantages de quelques-uns sur le dos d’un grand nombre ! Cela suffit, l’occupation de terres qui lacèrent les peuples ! Cela suffit, la domination des vérités de parti, sur les espérances des gens ! Cela suffit, l’utilisation du Moyen-Orient à des profits étrangers au Moyen-Orient !, a-t-il lancé. Cela suffit, les oppositions obstinées ! Cela suffit, la soif de profit qui ne prend personne en compte, cherchant uniquement à accaparer les gisements de gaz et de combustible, sans égard pour la maison commune et sans scrupule sur le fait que le marché de l’énergie dicte la loi de la cohabitation entre les peuples ! ».

« Il faut que cette guerre s’arrête »

Rappelant aux potentats de la région qu’« il faut que celui qui détient le pouvoir se mette enfin et résolument au vrai service de la paix, et non pas de ses propres intérêts », il a aussi rappelé que, à Jérusalem, « le statu quo exige d’être respecté selon ce qui a été décidé par la Communauté internationale » et la nécessité d’une « solution négociée entre Israéliens et Palestiniens ».

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Au cours de la rencontre à huis clos, il devait aussi être question des réfugiés du conflit syrien. « Bien sûr, il faut que cette guerre s’arrête pour que nos malheurs s’arrêtent, explique Mgr Jean-Clément Jeanbart, métropolite melkite d’Alep (Syrie). Mais si je pleure sur ce qui a été détruit, je suis plus préoccupé encore par l’émigration. »

Jeudi, plusieurs patriarches catholiques et orientaux de Syrie et du Liban, se sont d’ailleurs concertés pour appuyer sur ce thème, crucial à leurs yeux, dans les discussions.

« Que les réfugiés reviennent »

« Il faut absolument séparer la question du retour des réfugiés de celle du règlement politique en Syrie », plaide le cardinal Béchara Raï qui a accueilli cette réunion dans son Patriarcat maronite de Bkerké et dont le pays, le Liban, voit les réfugiés (palestiniens et syriens) constituer aujourd’hui plus de la moitié de la population.

« Ces camps de réfugiés sont un terreau pour le fondamentalisme et la violence », met-il en garde.

« Il est important que les réfugiés reviennent que les gens rentrent chez eux », martèle le patriarche syrien-orthodoxe Ignace-Ephrem II, qui plaide pour une aide financière au retour de la part des Occidentaux.

« Nous devons d’abord parler contre la violence »

« Ceux qui ont passé la mer ne reviendront jamais, reconnaît-il. Mais il y a les autres, dans les pays autour de la Syrie. Nous avons besoin d’eux. » « Je leur assure que le retour est sûr », continue le patriarche, qui siège à Damas et qui, tout en reconnaissant que le régime syrien a ses défauts, souligne qu’il est largement préférable à une domination islamiste.

« Mais nous devons d’abord parler contre la violence : si nous semblons appuyer un côté ou un autre dans le conflit, ça ne marchera pas, explique-t-il. Aussi, même si notre message n’est pas politique, il s’agit aussi d’envoyer un message aux responsables politiques. Une parole commune des chrétiens d’Orient et d’Occident a beaucoup de poids. »

 

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