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Rythmes scolaires, décrochage, désœuvrement, "un cas d’école".

Le 26/07/2017

Dans ENSEIGNEMENT.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/saintes/maire-saint-genis-saintonge-17-violemment-agresse-bande-jeunes-1302607.html

  Cette histoire, que je trouve evidemment scandaleuse, m'interpelle, à plusieurs niveaux...

  D'une part, le fait qu'on s'en soit pris au maire du village.

  Je ne veux pas dire que ça aurait été moins grave, s'il s'était agi de quelqu'un d'autre, je veux juste dire que le premier magistrat de la commune, c'est quelqu'un qui a été élu, et s'il 'a été, c'est qu'il a été désigné comme digne de l'être, par les valeurs qu'il représente...

  Et Dieu sait que ça ne doit pas être rose tous les jours....

  Je veux dire que le fait pour des ados, de s'en prendre au maire du village, au même titre, qu'à n'importe qui d'autre, revèle deja, en soit, de la part des parents, un manque de transmission des valeurs, et je dirai, "de citoyenneté".

 Ensuite, face à la responsabilité des parents.

  Que ce soit difficile d'éduquer des enfants, c'est entendu, et sur ce point, je mets au défit, quelque parent que ce soit, de prétendre le contraire.

 Un Jour, ma fille ainée, qui est prof, au debut de sa carrière me racontait que lors d'une rencontre parents professeurs, une maman, parlât de son enfant, en ces termes:

 "Non, mais vous avez vu ? Je sais plus quoi en faire, moi.... Qu'est ce que vous feriez vous, à ma place ?".

 Entendons nous bien.... Encore une fois, je connais, MERCI....

  Mais le fait, de se reconnaitre en echec, en temps que parents, face à des enfants décrocheurs,  ou en échec scolaire, j'imagine ce que ce doit être penible et le sentiment d'echec, doit retentir, sur l'image qu'on ait de soi, en temps que parents.

  Je ne sais ce que c'est moi, d'avoir été en echec,  (mais ça viendra peut être, qui sait ?)face à l'éducation de mes trois filles, mais je sais ce que ressent un enfant, quand il est en échec scolaire, puisque JE SUIS UN ECHEC SCOLAIRE.

  Que les parents soient poursuivis, oui, DIX FOIS OUI....

  Ces parents avaient été convoqués, certains s'étaient présentés, il ne fait aucun doute, que la sanction à leur egard, tiendra compte, du simple fait, qu'ils se soient présentés, EUX.

  Quand à ceux qui ne se sont même pas présentés, si j'étais juge,  je préfère ne même vous dire comment ça se passerait !

  Maintenant, parlons rythmes scolaires.

  Si cette réforme a vu le jour, ça n'était pas un hasard, c'est moi, qui suis à l'origine du fait, qu'elle ait été faite.

  Et si aujourd'hui, certaines villes, ou certains parents, souhaitent la remettre en cause, ils prennent bien garde de veiller à l'appeler, "la journée des 4 jours", et pour cause, c'est bien plus pour leur confort personnel, qu'elle est remise en cause, au détriment de l'intérêt de l'enfant.

  Le pretexte financier, de la part des villes, ne tient pas la route, il faut simplement être assez courageux, pour avoir recours, u tissus associatif, et certaines associations, s'en sont fait une specialité que de collaborer avec les enseignants, je pense notamment, à "lire et faire lire", entre autre.....

  C'est quand même assez curieux d'observer que partout, où l'on trouve l'idée interressante, bizarrement, on trouve des solutions, alors que là où les maires sont de droite, et qu'on était contre la réforme, on ne les trouve pas !

  Comme quoi l'obscurantisme est aussi au sein des conseils municipaux, et ne se trouve pas exclusivement dans les assocations culturelles, ou bien autour des lieux de culte !

 Mais revenons en à l'echec scolaire.....

 Un enfant qui se trouve en échec scolaire, est un enfant qui est en souffrance.

  Alors, là, pour le coup, je connais mieux que personne, et ça n'est pas Daniel Pennac, avec "Chagrin d'école", ou bien Michel Druker, avec "qu'est ce qu'on va faire de toi", qui me diront le contraire.

  La raison pour laquelle un enfant souffre d'être en échec, est double.

  D'une part, il souffre, du fait de se voir reproché de ne pas être "qu'on forme", à l'idéal attendu de ses parents....

  Pour peu qu'il y ait, au sein de la famille, un frère, une soeur, plusieurs, peut être, qui eux, n'ont pas ce problème, et le voilà en train d'endosser le rôle du vilain petit canard, ses parents ou d'autres, prenant bien soin, de jouer de la comparaison....

  De là à devenir "le vilain petit connard", qui fout la merde, partout où il passe, parce que son mal être, le porte sur des pentes peu recommandables, et qu'il est en manque de reconnaissance, il n'y a que quelques années, qui hélas arrivent, quelquefois.

  Ce qui semble bien être le cas, présentement.

  Le seconde est liée à la notion d'estime de soi, qui est juste la seule véritable base, en psychologie, parce que tous les problèmes, qu'un individu, homme ou femme, devra affronter, sera impacté, par cette notion, l'estime de soi....

  Pourquoi, imaginez vous bien,  que tout le monde fasse autant de selfies , si ce n'est pour se donner l'impression de l'améliorer ?

  C'est très superficiel, et donc, illusoire, comme méthode, c'est vrai, mais en tout cas, c'est symptômatique, et fortement révélateur.

 Un enfant, c'est une éponge...

  Des le depart, alors, au debut de sa vie, il a devant lui, des dizaines et de dizaines de portes qui lui sont grandes ouvertes...

  La culture des parents, qu'on impose à nos enfants (et je ne suis pas en reste), commencent des le départ, à en fermer certaines...

  Au fur et à mesure que enfant se trouve en difficulté, certaines portes se ferment.

  Plus il s'enfonce, dans le sentiment d'échec, et donc, d'une baisse de son estime personnelle, et plus IL SE FERME LES PORTES au moins autant, qu'on ne les lui ferme.

  L'objectif de la réforme des rytmes scolaires, propose justement, de travailler en amont, pour que par ces activités, qui sont proposées, et qui semble aux "méritocrates", superflues ou stupides (pensez donc, leurs chérubins, sont le haut du panier, et sont en boites privées, ou dans des établissements, super cotés, au point, qu'ils ont même déménagé pour les chers petits !)..... 

  L'objectif, disais je, réside donc, dans le fait qu'un enfant qui souffre d'un manque d'assurance, parce qu'il est en échec, par le biais de ces activités, puisse de nouveau, retrouver cette estime de soi, afin de lui redonner confiance, et qu'il puisse retrouver le courage, de se battre, pour ne plus être en échec...

  En somme l'objectif, consiste reouvrir les portes, qu'il s'est refermées ou qu'on lui ait refermées, à cause de ces mauvais résultats, ou de ses mauvaises évaluations.

  Mais je signale, AUSSI, qu'un enfant qui est échec, devrait se voir proposé, chez lui, des activités, et je reconnais que j'ai des doutes, face à ça, aussi.

  Comment, pensez vous, qu'un enfant, puisse avoir envie, d'apprendre un métier mannuel, éventuellement, sans avoir le sentiment que ça n'est pas valorisant, si dans sa famille, on ne lui propose pas de faire du bricolage, de la cuisine, apprendre à broder, ou quoi, que ce soit d'autre ?

  Je veux dire que les adultes, eux, ont conscience, de plus en plus que de fabriquer des choses avec ses mains, c'est utile et necessaire, pour améliorer son équilibre personnel, c'est entendu...

  Mais si vous n'en parlez pas à vos enfants, il est logique, qu'ils n'y viennent pas, non plus, non ?

  Quel pourcetage d'ados, aujourd'hui, est capable de se faire cuire un oeuf sur le plat ? D'2plucher des pommes de terre ? d'2plucher des légumes ?

  Moi, une vieille conne ?

  Ha, oui,  et bien oui, y'a pas de souss', si c'est le prix à payer, pour foutre un bon coup de pompe dans le cul à certains parents, ou à certains adultes, alors, là, j'assume pleinement, mon rôle de chieuse à plein temps, de toute façon, chez moi, c'est une seconde nature, alors, y'a aucun souci !

  Et puis pendant qu'on y est, le tricot, le point mousse, le jersey, les côtes anglaise, à ne pas mélanger avec la sauce du même nom, je précise,  la broderie, la couture, le point chainette, etc, ou le point de blé, en tricot, c'est pour les mecs aussi, hein, surtout, avec un peu de chance, si ça peut leur filer un coup de pied dans les burnes, pour devenir de futurs adultes, plus responsables, "allons y gaiment".

 Ha, putain, faut pas me chercher, moi, hein !

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