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"Franz" premier fim de Jacques Brel.

Le 28/11/2014

http://www.ciao.fr/Franz_de_Jacques_brel__Avis_990077

https://www.youtube.com/watch?v=n86mQIbOc0E

 J’ai découvert ce film hier après midi. Je ne le connaissais absolument pas.

    Que j’adore Jacques Brel est un euphémisme, d’ailleurs, dire simplement cette phrase est tellement banal, et tellement « si peu » par sa qualité que j’en reste pantoise sur la pauvreté de mon propos.

    Il est vrai qu’on est en droit de se demander ce que signifie « aimer » de façon générale, mais encore plus, depuis les réseaux sociaux, où l’on clique sur des « like » comme on pianote sur son digicode ou bien sur son portable….

   Mieux que personne probablement je suis en droit de demander en quoi est ce  « sii différent », « d’aimer » un artiste y compris au présent, ou de façon plus large quand il ne s’agit de son œuvre qui si pour certains sont bouffés par les asticots, depuis bien longtemps,  leur œuvre elle, à plus forte raison si elle peut rapporter de l’argent aux maisons de disque reste parfaitement viable émotionnellement et donc VERITABLEMENT.

 « la prochaine fois je vous le chanterai » de Philippe Meyer, est bien là pour nous rappeler à quel point une chanson recèle bien des tiroirs qui non seulement chasse les araignées qu’on a au plafond, mais ou les compartiment de compartiments de rangement de classements et de sous classement laissent les dits tiroirs pour le moins perplexe à qui s’atèle à vouloir y faire du rangement, ou y plonger simplement ses deux avants bras…

 C’est qu’elle  en a tant dit notre chanson française qu’elle en dit toujours autant et en dira toujours autant.

 Mais je m’éloigne.

 « J’aime Jacques Brel ».

 On ne dit jamais  « j’aimais jacques Brel » ou bien « j’aimais Brassens », et… Non on parle au présent.

 Enfin le plus souvent.

    En d’autres lieux et d’autres moments, il m’est arrivé pour parler de la paternité, de  prétendre que bien des hommes de notre entourage nous servent de substitut paternel comme certaines femmes peuvent aussi, servir de substitut maternel, je parle d’exemples qui nous éclairent….

 Mais c’est bien ainsi par la charge émotionnelle qui revêtent certains textes certaines chansons ou certains films, que par cette charge émotionnelle qu’une forme d’identification et donc de véritable soutien sous forme de référence qu’on adopte les artistes de tous temps…

Ainsi les artistes, dont Brel était l’un des plus charismatiques, nous ont-ils soutenus psychologiquement et bien au-delà de leur vie d’artiste  dans notre quotidien.

 Je ne me risquerai pas à citer les autres, pour la simple raison que le simple fait d’en oublier ce qui est inévitable serait à mes yeux une injure.

   Ainsi, qu’un monstre sacré avale son bulletin de naissance et cette phrase « un des derniers monstres sacrés vient de nous quitter »….  Il se trouve toujours un imbécile passéiste pour dire cette phrase là et me foutre à chaque fois dans une colère noire à côté de laquelle, l’encre de Chine fait pâle figure.

 Quoi qu’il en soit j’ai donc découvert cette merveille, hier.

   Divers personnages se retrouvent accidentellement dans un hôtel, au bord d’une plage au nord de la France ou en Belgique.

  Les principaux personnages quelque peu caricaturaux, sont « la salope », jouée par Danièle Evenou, la vertueuse et psychologue Barbara plusieurs autres personnage plus ordinaires, dont un employé aux impôts assez marrant je dois dire un employé aux eaux et forêt (mouarfff !), et quelques autres, sans intérêt particulier si ce n’est qu’ils voyagent en groupe  et que c’est ce qui leur donne leur légitimité dans le film puisque ce qui les soude, consiste à s’en prendre à Léon ( Jacques Brel ) qui est leur souffre douleur…

   En fait j’ai toujours su, moi à quel point je « ressemblais » à Jacques Brel par bien des aspect (et je précise que je ne prétends pas avoir son talent) et les documentaires il y a quelques années, que Thomas Fersen m’avaient fait découvrir me le confirmaient.

   En fait il fût responsable avec bien d’autres de ce que je suis devenue, au fil des ans…

 Son côté anticonformiste, authentique  sa « belgitude »,   sa prédisposition à  se foutre de la gueule des riches, des bourgeois, des institutions, enfin de ce qu’elles étaient à cette époque. Pas certain d’ailleurs qu’il en ait dit autant aujourd’hui.

   Dans ce premier film, « comme c’est souvent le cas » se trouve de façon assez inconsciente  venant de lui peut être,  toutes les symboliques qui peut être n’avaient jamais été relevées encore par d’autres artistes…

    L’oiseau, pour le symbole de la liberté, et de son rôle de missionnaire, (voir la déclaration d’Amour et quand il envoie ses pigeons voyageur à sa mère),  le char à voile…. J’emmerde Thomas depuis des années pour aller en faire dans la Somme  et même qu’une de mes filles m’a dit en rigolant que c’était trop dur. (même pas vrai)…. La pêche à la crevettes… les châteaux de sable… tout ça quand on se caille les miches, bien sûr quand la mer est déserte…..

    En fait,  j’expliquais, il y a quelques semaines que l’inspiration  c’était quelque chose d’insaisissable, et de profondément mystérieux, qui relevait de la transmission de pensée, mais que c’était tout autant le cas, en ce qui concerne le trans générationnel…

 Ainsi il arrive que certains films, voient le jour, où certains détails troublants, peuvent être perçus, comme de véritables signes prémonitoires…

    Dans ce cas par exemple on a un combat de coq comme il en existait à cette époque. On voit la scène d’avant leurs propriétaires, qui sont quasiment en transe relativement au transfert que chacun fait sur son animal… Je dois dire que j’ai trouvé juste bouleversant d’intelligence…

    Car oui quand ces messieurs ne s’affrontent pas par flingues interposés ou sans armes à main nues,  ils le font par leurs coqs…Ou par leurs chiens.

 Et alors ironie désopilante, ils portent des gants blancs… Juste « à pisser de rire ».

  Quand je parle du côté caricatural des personnages, c’est particulièrement vrai en ce qui concerne, les deux femmes…

 L’une Danielle Evenou joue celle qui est sensée jouer « la  salope »et l’autre Léonie la vertueuse….

    En dehors de tout contexte relatif au passé incestueux dont Barbara fût victime, la juste mesure eut été il me semble d’accepter de jouir sexuellement sans pour autant s’envoyer en l’air avec la totalité de la bande…..

 Ce qui m’a laissé assez songeuse je dois dire c’était de voir les vêtements des deux femmes…

    L’une avec la jupe de la taille d’un gant de toilette et l’autre, avec jupe longue et bottes jamais les jambes nues.

    Moi qui suis en train d’écrire sur le féminisme, ces temps ci je dois dire, que j’ai un peu de mal à comprendre comment les féministes à l’époque n’ont pas compris, ou simplement imaginé, que de vouloir ainsi, systématiquement, par le vêtement, avoir envoyé le message « allez y servez vous c’est libre service ».

 Oui j’imagine que certaines vont faire des bonds, et lisant cela…

 Mais enfin soyons clairs.

  Loin de moi l’envie de vouloir jouer les moralisatrices mais à cette époque le viol, existait bel et bien ainsi que la pédophilie. Comment personne n’a-t-il pu discerner à quel point un homme, qui n’est pas respectueux des femmes le seraient ainsi, encore moins ?

 Aujourd’hui en 2014, pourquoi si peu de femmes ou de jeunes filles ainsi que de petites filles, ne mettent elles si peu de jupes ou de robes ?

 Il y a un autre point où le film est vraiment interpellant.

  Jacques Brel d’ailleurs, a toujours eu ce thème fort à cœur. « comme je le comprends ».

   Comment à quel degré, et jusqu’à quel point est on en droit, de non pas « tenir tête » mais plutôt, « mettre un trait » sur certains liens familiaux, quand on perçoit que de toute évidence, ces personnes, n’ont à cœur que de vouloir, nous empêcher de progresser sur notre chemin ?

 Qu’il s’agisse de chemin professionnel, ou relatif à des projets d’ordre affectifs ou familiaux.

   L’extrait relatif à la visite de sa mère s’il semble caricatural, ne l’est pas tant que ça helas encore aujourd’hui.

   En effet l’Amour plus que passionnel, qu’une mère ressent pour son fils unique à plus forte raison pour l’ainé, fait porter à ce dernier, tout le poids assez souvent des frustrations et des blessures accumulées depuis des générations.

    Ce passage est je dois dire assez éloquent et s’il prête à rire tellement il peut sembler caricatural, il n’en reste pas moins vrai, dans la réalité faisant les choux gras depuis bien longtemps des pièces de boulevard, avec sa cohorte de  phrases à l’emporte pièce, dans un sens ou dans l’autre… « je retourne chez ma mère » « je brûle tes lettres et tes photos », « ma mère me l’avait bien dit », qui n’est rien que ce que la mère avait toujours pensé que ce soit  pour empêcher un fils, de convoler ou bien empêcher une fille de se réaliser, etc…..

    Ne manque plus alors, que la crise économique, pour que ces enfants quelque soit leur âge qui ayant été « perfusés », pour ne pas sombrer adultes, et les voilà régulièrement véritablement harcelés,  considérés comme « moralement redevables »,  de ne pas être conformes aux fantasmes soit disant bienveillants de leurs parents.

   Je connais bon nombre de fils uniques moi qui n’ont absolument jamais entrepris quoi que ce soit de leurs désirs professionnels, parce que le non dit des parents, et plus encore de leur mère était qu’ils  (elle), leur interdisaient assez souvent d’emprunter une voie professionnelle, qu’ils reprouvaient, ou de convoler avec quelqu’un « d’un milieux social inadéquat ».

   De leur côté le fils concernés, lui, se sent d’autant plus redevables, de ces exigences que les parents ont « acheté » ce droit en donnant de l’argent, ou bien que le père ait été « un mauvais mari, un mari violent, infidèle, volage ou irresponsable. « BARRER LES MENTIONS INUTILES et NE BARRER RIEN SI VOUS AVEZ TOUT BON.

   Le plus grave consiste dans le cas ou les parents sont restés ensembles, quelqu’en soient les raisons, le fils alors, n’aura de cesse que de chercher à « réparer » sa mère,  plus encore probablement que la fille, cherchera à réparer son père.

    Pyromanes des  Amour enfantines les parents sont bien souvent des empêcheurs de créer d’inventer,  de se réaliser….

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