Il n’y a pas une institution qui ne m’ait d’une certaine façon humiliée, et déconsidérée depuis 5 ans.
Juridiquement. Puisque ma mise sous tutelle n’a jamais été décidée uniquement que pour raison d’état. Ors.
Jamais, alors que plusieurs expertises psychiatriques, prétendaient que j’étais érotomane, ne m’a été donnée à la lecture. Je pense que c’est parfaitement illégal.
Le délai, entre l’appel et la date décidée est trop long. 7 mois en ce qui me concerne ce qui est parfaitement aberrant.
La juge des tutelles décide elle, du montant mis à disposition, par le tuteur, sur le compte en banque à retirer en liquide uniquement et strictement, à l’exception de toute carte bancaire ou chéquier.
Ce qui implique donc, impossibilité d’acheter quoi que ce soit, par carte bancaire ou chéquier.
Certes, j’entends bien que la personne mise sous tutelle, est sensée y être précisément parce qu’elle serait incapable de gérer son argent. Mais dans la réalité des faits certaines conséquences sont parfaitement ignorées par les juges. Notamment le fait que certains produits ou certains achats ne peuvent quelquefois se faire strictement que par carte bancaire désormais, ce qui tend à une sérieuse discrimination de la personne sensée être protégée en temps que consommateur.
Impossibilité de faire face à des imprévus que n’importe quelle personne parfaitement responsable, peut assumer, quand elle peut disposer de ses moyens de paiement. Une panne sur une route, pas de portable. A diverses reprises j’ai souhaité acheter un portable, et qu’elle passe chez ORANGE pour changer mon forfait de telle sorte que la consommation soit débitée sur ma facture ORANGE. Impossible. Ainsi, je me suis retrouvée accidentée, sur le périphérique de CAEN, sans avoir la moindre possibilité d’appeler qui que ce soit, via mon portable.
Des exemples.
60€ par semaine versés chaque jeudi matin. Essence et nourriture.
Dans la réalité, pour le peu que j’ai eu l’occasion de demander plus, pour avoir une vie un peu plus digne, comme pour aller chez le coiffeur ou bien m’acheter un peu de vêtements, l’argent supplémentaire, lui, est versé et arrive avec un délai des plus fantaisistes, allant de2 jours à 5 jours d’acheminement. Ca ne choque ni ne surprend absolument personne.
Lundi matin, plus de bouteille de gaz. Un seul radiateur qui fonctionne. Il commence à faire froid. Je suis allée emprunter 30€ à ma petite sœur (c’est au moins la troisième fois, que je le fais, depuis 5 ans puisque c’est la seule, qui soit suffisamment charitable, dans la famille d’où je viens qui soit sensible à ma détresse).
Là, il se trouve que ça ne pose pas de problèmes, puisqu’elle est solidaire de moi.
Mais il est arrivé à de très nombreuses reprises que je me trouve en grande difficultés, financièrement, ou matériellement et que je ne puisse faire autrement, que de me tourner vers ma mère et ce fait à chaque fois, me positionne de façon extrêmement dommageable vis-à-vis de cette dernière qui refuse obstinément que je me mêle de politique, ou que je milite, pour quoi, que ce soit, de façon bénévole. C’est pour moi extrêmement grave, car cette tutelle pervertit entièrement la relation que j’ai vis-à-vis de mes frères et sœur ainsi que celle que j’ai vis-à-vis de ma mère.
Je précise que pour les mêmes raisons, la succession familiale est entièrement bloquée et que la seule et unique raison pour laquelle celle-ci reste en plan, n’est due qu’à ma tutelle……
Pour les mêmes raisons mon divorce, lui, alors, que tout est parfaitement clair depuis des années entre mon ex et moi reste entièrement bloqué, sous un prétexte parfaitement fallacieux.
Je précise que pour chacun des points cités ci-dessus, les quelques fois que j’ai reçue, la visite de ma tutrice avec son collègue, ces points ont été évoqués je m’en suis plainte et que systématiquement, elle s’était engagée à ce que le divorce se termine, aucun engagement n’a été tenu.
La succession de même aucun engagement n’a été tenu.
Je comprends fort bien que ma situation par sa marginalité ait pu justifier quelques entorses si ce n’est au bon sens au moins à l’attitude de bienveillance qu’un tuteur doit avoir vis-à-vis de la personne qu’il ou elle est sensée protéger.
Mais il n’est quasiment jamais arrivé que moi, tenant compte en amont d’un projet de voyage, que j’avais comme pour simplement aller rendre visite à l’une de mes filles, cette argent n’arrive que plusieurs jours trop tard….
L’état de pauvreté dans lequel ma tutrice me maintient au quotidien et le sentiment de mépris, le plus absolu dans lequel elle me maintient m’a incitée depuis bien des mois, àne plus communiquer avec elle quelqu’en soit la raison.
Je vis aujourd’hui dans une maison vétuste, mal isolée sans eau chaude, depuis un mois. L’installation électrique, est dangereuse et défectueuse. Le sol est jonché de prises de courant alors que j’ai des problèmes aux jambes très sérieux (éléphantiasis) que je risque de tomber. Une prise de courant sur deux, ne fonctionne plus.
Il m’a été signifié qu’il était inenvisageable de faire des travaux, à cause de la succession compte tenu du fait que je ne suis propriétaire que pour un cinquième de la maison et que cela modifierait le montant pour lequel elle a été expertisé. Soit. Mais les simples réparations n’entrent pas en ligne de compte, puisque c’est juste de confort minimum et de sécurité dont il est question ce qui signifie donc que ça n’influencerait en aucune façon le montant de l’expertise.
Cette panne lui a été signifiée, il y a plusieurs semaines, ainsi que la panne de télévision, ni pour l’un ni pour l’autre elle n’a daigné lever le petit doigt.
Ce matin j’ai demandé à ma mère, pour prendre une douche elle a saisi l’opportunité, pour me descendre en flèche…. J’ai donc refusé d’y aller pour ne pas me quereller avec elle, « une fois de plus ».
Je précise que j’ai fait le nécessaire lui ai laissé une fois de plus un message sur son répondeur, elle ne donne aucun signe de vie.
J’ai alors décidé d’aller voir l’assistante sociale à Pavilly la semaine dernière qui m’a affirmé qu’une personne sous tutelle, elle ne pouvait rien faire et que c’était elle seule, qui avait pour mission de veiller, à ce que mes problèmes soient résolus.
Socialement. Les restos du cœur.
Pour « raison d’état » j’ai été admise à bénéficier des restos du cœur, la première année, il doit y avoir 4 ans je ne sais plus. Depuis chaque année alors qu’on attend que je cautionne l’association, ainsi que toutes celles, qui sont dans cette démarche solidaires des défavorisés, alors que j’en avais fait la demande auprès de ma mairie conformément à ce qu’on m’avait conseillé de faire, je n’ai non seulement jamais entendu parler de qui que ce soit, mais en plus on a trouvé parfaitement légitime, de me demander de continuer à cautionner leur association.
Pour être franche, une fois compris la démarche venant de « mon coach », j’étais juste tellement morte de honte, que jamais je n’aurai sollicité quelqu’aide que ce soit et que plus jamais je ne demanderai d’aide non plus, auprès de qui que ce soit.
« le 115 du particulier ». Dernièrement. Je les ai sollicités pour savoir si éventuellement ils ne pourraient pas m’envoyer quelqu’un, pour réparer ne serait ce que provisoirement mon installation électrique pour que je puisse retrouver l’eau chaude. Aucune réponse.
Gendarmerie Nationale.
Thomas Fersen a porté plainte contre moi. Les raisons n’ont pas être évoquées par qui que ce soit, parce que ça ne regarde que moi.
J’ai donc stoppé toute correspondance.
Je lui ai écrit un plis recommandé pour simplement lui faire connaitre ma position sur le plan psychologique lui donnant une date buttoir pour moi me protéger, juridiquement. Il s’agissait d’un pli recommandé et pas d’une lettre recommandée de telle sorte qu’il ne puisse prétendre que l’enveloppe fût vide.
Il a refusé le recommandé. J’ai des preuves. Cette lettre date de plusieurs années. Je n’ai jamais eu la moindre suite à cette plainte.
Aux dernières nouvelles, et selon certaines émissions de télévision, assez anciennes je dois préciser, qu’il a faites depuis plusieurs années, il file le parfait amour, avec sa compagne et ses deux petits enfants….. Dernièrement à un concert une femme accompagnait son petit garçon.
Je n’ai jamais reçu la moindre explication relative ni à cette plainte, ni au fait qu’il ait refusé de recevoir ce pli recommandé qui avait pourtant pour seule et unique objectif simplement que lui et moi puissions aller chacun de notre côté sans précisément que l’un ou l’autre, puisse garder ombrage, de cette histoire…
Un jour que j’allais vraiment très mal…. Complètement à bout je décidais d’appeler le SAMU à ROUEN pour qu’ils viennent me chercher, je ne me sentais pas capable, d’aller seule aux urgences et mon entourage indifférent était incapable de me venir en aide. Ils ont refusé de venir, prétextant je ne sais plus quoi.
Pour quelle raison cette plainte n’a t elle jamais été suivie ?
Pour quelle raison la gendarmerie n’a-t-elle, elle tout simplement pas pris le temps de le convoquer rapidement afin d’éclaircir la situation ?
La juge des tutelles.
A plusieurs reprises je lui ai écrit, il n’y a pas si longtemps encore. Non seulement je n’ai jamais reçu la moindre de ses nouvelles, mais lors de notre dernière entrevue elle m’a carrément laissé entendre que j’étais une pauvre fille, qui lui faisait perdre son temps, par mes lettres trop nombreuses.
Mais aujourd’hui, 1 Décembre 2014 alors que la première partie de ce texte vient d’être transmise à « mon coach », la tutrice vient de se rappeler à moi.
Ce coup de fil n’a pour seul et unique objectif, que de me laisser croire, qu’elle va m’envoyer effectivement un électricien.
Parce que je ne la crois pas, je ne la crois plus depuis bien longtemps. La preuve ? Elle vient de m’affirmer, là, au téléphone, sans le moindre complexe, qu’elle n’était absolument pas au courant du fait que mon électricité soit en panne.
Comment pouvez vous imaginer une seule seconde qu’elle soit capable de veiller véritablement sur moi, alors qu’elle est d’une mauvaise fois manifeste ?
L’allocation adulte handicapé.
On m’a fait savoir il y a quelques temps que l’on souhaitait mon point de vue sur le sujet.
J’ai pour ma part toujours été consciente que j’étais pas « normale ». Mais ne pas être « normale » moi ne m’a jamais posé trop de problème, j’irai même jusqu’à dire que j’ai toujours bien assumé malgré mes blessures.
Je travaillais donc le sujet notamment relativement aux autistes ASPERGER, puisqu’on m’avait laissé croire que je l’étais, dans le seul et unique but que je prenne leur défense…
Une foi arrivée il y a quelques années à l’HP pour un très court séjour organisé dans le seul et unique but, de me faire voyager dans différents services afin que je voie, certains patients et que j’en tire certaines déductions, l’un des psychiatres finit par m’avouer « mais vous n’êtes absolument pas autiste asperger ».
La manipulation étant justifiée aux yeux de certains, pour que je nuance et j’apprécie certains critères relatifs au fait que l’on octroie ou pas, l’AAH selon certains critères alors parfaitement ignorés.
Je travaillais alors le sujet et le transmettais.
Puis la juge des tutelles, décidait que je devais la toucher.
On m’a laissé croire ensuite, que cette démarche avait pour ambition accompagnant la tutelle, que cette dernière me serait versée sur mon compte afin que je puisse mener une vie plus décente…..
Grossière erreur, c’était uniquement pour me le faire croire, mais il n’en était rien. Alors que j’avais de toute façon demandé à ne pas la toucher puisque je n’avais aucune raison qu’il en soit ainsi, on persistait absolument pour que je la touche.
Et vous savez quoi ? Et bien je n’en absolument jamais vue la couleur. Et pour cause c’est la tutrice qui la touchait sur mon compte et moi je n’en jamais rien touché.
Plus fort que ça.
Il y a quelques mois, ma tutrice me dit au téléphone ceci.
« Savez vous que le fait que vous touchiez l’AAH, a pour conséquence que votre mari, a à présent moins d’argent à vous verser »…. En gros elle me disait cela dans le but de détruire peut être pensait elle, la bonne entente, si difficile à trouver avec son ex quand on divorce, à plus forte raison, quand la raison d’état justifie le fait que le divorce non conflictuel traine pendant 5 ans.
Et tenez vous bien. Alors que je visitais mon mari, il y a quelques jours, je lui en touche un mot, et il m’a certifié et montré ses prélèvements, relatifs à notre séparation.…. La somme qu’il verse à ma tutrice est toujours la même. 500€.
Dans quel but, la tutrice se comporte elle ainsi ?
Là encore elle a menti.
Dernièrement, il fût nécessaire de renouveler la demande d’AAH.
Pour information je tiens à préciser qu’en théorie le médecin qui détermine si oui, ou non, on perçoit l’AAH doit être habilité pour, et que ce ne doit pas être le médecin traitant, qui en soit chargé , ors, moi c’est toujours elle, qui en a été chargée.
Ces derniers temps donc elle me demande de passer parce qu’elle avait reçu de la tutrice un certificat à remplir relativement à la demande de l’AAH.
Elle me dit, « bon alors on fait comment ? ».
Je lui dis en rigolant "Mais enfin vous savez fort bien que la seule et unique raison pour laquelle je suis maintenue sous tutelle c’est la raison d’état et rien d’autre et que l’érotomanie n’a fait que servir de prétexte ? »….
Elle venait d’écrire un truc ? Je ne sais pas quoi, qu’elle a raturé…. Elle réfléchit. Elle réécrit autre chose, elle rature de nouveau…. Elle me regarde de nouveau… réfléchit… réécrit autre chose. Et barre de nouveau. Puis me dit « bon je sais pas quoi mettre moi »…
Je lui répond « ha ça non, c’est sûr pour vous, c’est pas simple, on vous demande de mentir alors c’est sûr, j’imagine que ça n’est pas simple »…
Je la regarde et puis je lui dis ceci. « Mettez « présumée érotomane »…
Elle sourit.
Interrogative.
Je lui explique.
« Et bien c’est bien de ça dont il est question non ? On me fait chier depuis des années parce que je serai atteinte d’érotomanie, alors, que c’est parfaitement faux, alors n’ayez aucun scrupule, puisque ça n’est que la stricte vérité, alors, mettez « présumée érotomane » et qu’ils arrêtent de nous faire chier ».
Elle a envoyé le papier rempli de la sorte.
Et vous savez quoi, le « poulet OGM n’était pas content mais alors « pas content du tout ».
Elle lui a renvoyé le papier pour qu’elle le corrige.
Et là quand elle m’a revue la semaine dernière pour une plaie sur le tibia, qui ne parvient pas à guérir elle m’a dit « vous savez quoi, « on va laisser pisser »…
Conclusions.
Je comprends fort bien que par ma marginalité, qui ait généré, le fait que l’on porte sur moi, une attention plus que précise, et pointue ait pu justifier éventuellement un traitement « spécial » traitement que soit dit en passant jamais aucun être humain n’aurait accepté ici en France y compris pour défendre la veuve et l’orphelin.……
Les raisons seraient relatives au fait que certaines personnes qui se croient « bien intentionnées», infiniment plus envers autrui, qu’envers moi-même, estiment que je dois vivre physiquement certaines épreuves pour être la mieux à même, de prendre la défense de certaines causes….
Je n’ose imaginer les pires délires que cette théorie pourtant parfaitement à l’origine des mauvais traitements et de la véritable torture psychologique que je subis depuis 5 ans, pire aujourd’hui encore, que jamais, puisse susciter.
Ce qui en résulte aujourd’hui réside dans le fait que je considère comme une « traumatisée artistique » entre autre….
Pour information je tiens juste à vous signifier, que je « serai » selon la dernière expertise psychiatrique, « en rupture de traitement ».
Alors un jour en temps que "malade mentale" relativement aguerrie, à l’HP je me suis dit « bon OK, moi je ne suis pas une dissidente de la psychiatrie ».
Il est important d’être docile, en temps que « débile mentale », donc je vais aller aux urgences, pour voir un psychiatre, afin qu’il me délivre mon traitement… Je précise que j’étais parfaitement « droite dans mes bottes », comme on dit chez nous. Je lisais dans la salle d’attente. Le réceptionniste a refusé de me donner une liasse, et a fait comme si je n’avais rien à faire là bas. Alors, je me suis assise et j’ai lu. Plusieurs heures.
Une bonne flopée de médecins de toutes sortes infirmières etc sont passés auprès de moi, et aucun n’a posé la moindre question, sur ce que je venais faire…. En gros on a refusé de me recevoir.
Je pense que si j’avais été effectivement une malade mentale en rupture de traitement non seulement on m’aurait délivré effectivement une liasse de soin, mais on m’aurait reçue et délivré mon médicament.
Le fondement même de mes convictions, elles n’ont jamais bougé d’un poil, mais ma confiance en qui que ce soit, est entièrement ébranlée au point, que je n’ose plus me fier à qui que ce soit. Ni en aucune des institutions de mon pays, et encore moins au ministère de la Justice, dont j’ai pourtant il me semble, inspiré bien des sujets.
Et que la moindre constitution pour cause de « raison d’etat », soit à l’origine du fait que la seule stratégie, qui me reste à adopter aujourd’hui, s’appelle « le silence »… Et que dans ce domaine je vous prie de croire, que vous ne soupçonnez absolument pas à quel point je sais AUSSI être virtuose.
J’en tiens pour preuve, l’endroit, où se trouvera cachée la livebox dont je serai moi la seule à connaître l’endroit.
Je précise enfin, que la proposition, que j’ai faite, à la juge lors de la dernière lettre qui consiste à trouver une formule intermédiaire est pour moi parfaitement viable aujourd’hui.
Ma seule et véritable exigence aujourd’hui consiste en la levée de ma tutelle afin que personne n’ait le droit, de décider à ma place, de la façon de gérer mon argent.
Mon problème en fait consiste à ne pouvoir que constater que j’ai été depuis 5 ans méprisée comme peut être aucun français ne l’a jamais été.
Moi je ne demande qu’une chose, bénéficier au minimum, du respect et de la dignité que chaque citoyen français est en droit d’attendre.
Si pour une raison ou une autre, ce qui semble être le cas, il se trouve quelqu’un, en haut lieu, pour estimer que pour raison d’état, il est souhaitable de veiller sur moi, pour des raisons que moi, je ne peux que soupçonner, mais sans vraiment les connaitre, je trouverai alors infiniment plus sain et honnête intellectuellement, de simplement me le dire, et qu’une solution soit trouvée, j’ai été moi préparée à cela depuis plusieurs années et je suis donc parfaitement prête à discuter et étudier différentes hypothèses.
Je précise enfin que ma stratégie du silence éventuel, ne consiste ni à nier mes convictions ni à nuire en quoi que ce soit à mon pays, mais uniquement et strictement, à me protéger moi psychologiquement de la manipulation mentale que je subis de toute façon au quotidien y compris quand je sors de chez moi.
De telle sorte qu’ internet étant ma prison et chez moi, mais un chez moi, ou aussi curieux que ça puisse sembler, je n’ai jusqu’à preuve du contraire de compte à rendre à personne.
5 décembre 2014.
Convoquée aujourd’hui, au tribunal, pour étudier la levée éventuelle de ma tutelle.
Je précise que ces derniers temps a été diffusée une émission, sur le sujet, que ma mère a vue. Elle en a été très choquée, tant les abus et détournements sont fréquents.
Je suis arrivée un bon quart d’heure d’avance.
Je crois que de façon inconsciente je savais ce qui m’attendait.
Je précise que j’ai moi « décroché» du Ministère de la Justice, depuis des mois, déjà…
Ça n’est pas un problème de personne (ChristianeTAUBIRA), ou bien de quelques regrets que ce soit relativement à certaines reformes ou changements dont j’ai été l’inspiratrice « bien au contraire ».
Mais bien uniquement et strictement relativement au fait que je sois maintenue sous tutelle, alors que cette dernière n’a absolument pas lieu d’être.
Ma tutrice elle, n’était pas là c’est son collègue lui qui est venu, pour la représenter.
Il est vrai que j’avais prévenu, Thomas Fersen, hier, que si elle venait je lui intimerai l’ordre très probablement de se taire, considérant le fait qu’elle ne répond même pas à un dixième de mes coups de fils….Alors elle a refusé l’obstacle.
Son collègue vient lui, ici me voir, avec elle, ça fait trois fois qu’ils viennent. Ils ont ainsi le sentiment de faire leur travail alors qu’en fait ils font que se donner bonne conscience considérant qu’ils adoptent au contraire dans la réalité des faits des attitudes rigoureusement aux antipodes de leurs discours.
Ainsi lors de leur dernière visite, ils m’ont affirmé que ma demande de déménager vers Paris, leur semblait tout à fait favorable et qu’ils étaient parfaitement d’accord, sur le principe et qu’effectivement le fait de ne plus habiter une maison qui appartienne en grande partie (les 4 cinquième au reste de mes frères et sœurs),ça éviterait que ça n’accentue la stigmatisation, au sein de ma famille d’origine.
Dans les faits la démarche n’avait pour seul et unique but que je remplisse le formulaire pour habiter Paris, à la ville de Paris pour voir ce qui clochait ou pas, notamment au niveau de la notion de handicap pour mes jambes.…Mais jamais, au grand jamais, ils n’ont en vérité, cautionné le fait que je parte d’ici.
Bien au contraire. Leur démarche tend précisément à ce que je reste dans cette maison parce que le fait que les relations entre ma famille d’origine et moi soient parfaitement perverties, donne le prétexte au juge d’appuyer sur le fait que je ne me sente pas bien psychologiquement que donc, je sois sensée rester sous tutelle.
Nous avons donc lui et moi été reçus.
Avant d’entrer il a commencé par m’expliquer sa position…
Il m’a dit que conformément à ce qui avait été décidé au sein de l’UDAF, il était souhaitable que je reste sous tutelle.
J’ai tout fait bien sûr, pour obtenir des explications, mais rien à faire. Nous n’avons pu discuter que quelques minutes puisqu’on nous attendait lui, et moi.
J’ai donc été invitée devant le micro pour que tout le monde entende. Aucun public, je précise.
Encore heureux. Pour la réputation de la Justice.
Je suis ressortie d’ici complètement brisée et démolie… Je n’ai rien enregistré bien sûr, ni rien noté, je me suis juste expliquée très clairement….
Alors que je ne faisais qu’énumérer les uns après les autres, les arguments tous plus valables, et démontrables les uns que les autres, le ton commençait à monter (venant de moi et je fus « recadrée ».
Je me suis battue comme une lionne et je suis extrêmement fière de ma prestation. Je pensais être plus impressionnée plus émotive, mais les humiliations si nombreuses subies si souvent depuis toutes ces années m’ont portée véritablement, une fois de plus vers l’abattoir.
Juste quelques extraits, qui me reviennent.
Alors qu’elle voulait savoir si je me souvenais du nom de la psychiatre qui avait été la cause de mon étiquette « érotomane » constatait que je l’ai oublié je dirai pour être clémente que c’est bien il me semble, la seule chose positive que je puisse retenir de cette épreuve.
En effet si j’ai oublié son nom, j’ai oublié aussi, d’une certaine façon ce morceau de mon histoire au moins cela rassure t il tout le monde surtout, dans le milieu des psychiatres, si sots qu’ils peuvent être à imaginer une chose pareille…
La psychiatrie responsable de tant de mensonges de calomnies, et d’impostures depuis toutes ces années à mon sujet, et qu’ils soient assez cons pour penser que j’oublierai, c’est juste « vous en conviendrez « à pisser de rire ».
Mais puisqu’elle reprenait la théorie selon laquelle j’étais une malade mentale, en rupture de traitement j’ai demandé la parole et donc, lui ai expliqué, comment un certain après midi, j’avais pris la décision de « rentrer dans le rang ».
Il est vrai que convoquée à cette époque devant le juge avoir appris une telle chose m’avait quelque peu surprise….
Je lui expliquais donc.
« J’y suis allée par mes propres moyens…Un livre pour passer le temps. Je ne désirais moi, que rencontrer un psychiatre, pour qu’il me donne l’ordonnance de telle sorte que je prenne les petites boules roses, puisqu’on m’accusait, d’être en rupture de traitement.
Quand j’étais arrivé au guichet de l’UNACOR, à l’hôpital de saint Etienne du Rouvray, le receptionniste refusait de me donner la liasse…etc, j’ai raconté ça plus haut deja, j’insistais sur le fait que tout le monde me voyait….
J’ai attendu ainsi, à lire plusieurs heures. Il n’y avait qu’une autre femme, avec moi….Au bout de plusieurs heures, j’en ai eu marre d’attendre…..
Et là, l’une des juges me regarde et dit »considérant le fait que vous êtes dans la négation de votre pathologie etc….. « no comment ».
Elle insistât aussi sur le fait que les psychiatres chargés de ces expertises, qui « parait il »me condamnent, sont « assermentés »….Oui, vous avez bien lus « ASSERMENTES »…Je n’ose imaginer ce qu’ils auraient prétendus, s’ils ne l’avaient pas été.
J’ai pour ma part, enoncé tout ce que je pouvais, pour me défendre.
Différents points en fait, attisent mon attention.
D’une part, je soupçonne très fortement l’UDAF d’avoir tout intérêt à ce que la tutelle soit maintenue….Je sais qu’ils sont surbookés qu’ils ont pour certains plusieurs dizaines de personnes, et que donc, ils sont submergés de travail…
Alors pourquoi, et comment se fai t il, qu’ils prétendent dans mon cas qu’il est souhaitable, que je reste sous tutelle, alors qu’il ne disposent de rigoureusement aucun élément qui soit susceptible d’etayer le fait que ce soit effectivement souhaitable.
Je l’ai dit au juge d’ailleurs…
« Je vous mets au défit, de me trouver un seul argument qui soit susceptible de tendre vers le fait , que je ne sache pas gérer mon argent ».Elle ne savait pas quoi dire.
En fait elles se sont refugiées toutes les trois, derrière les expertises psychiatriques que je n’ai, moi jamais vues.
Mais il est vrai, que j’ai le droit, d’en prendre connaissance, et que je n’ai jamais entamé la démarche je vais faire le nécessaire par le biais d’un avocat.
Pour en revenir à l’UDAF, il est parfaitement envisageable, que pour des raisons de rentabilité il existe un contrat entre les juges et l’UDAF… En tout cas c’est mon sentiment.
J’ai argumenté ma demande bien sûr, notamment relativement à certains projets professionnels.
J’ai des projets professionnels et je dois donc ne plus être sous tutelle, parce que sous tutelle, je n’ai pas la crédibilité nécessaire….Tout a été noté.
Mais avec le recul je vois qu’il y a un truc qui moi me choque de façon extrêmement grave…
Et si ma situation est pour le moins marginale, pour le coup, je pense moi que toute personne qui est mise sous tutelle, se retrouve dans cette situation si elle fait appel…
C’est que le fait, de retrouver comme ça, à demander à ce que la tutelle soit levée, leur semble à tous, absolument étonnant et carrément inhabituel…
C'est-à-dire, que cet après midi, j’étais sur le banc des accusés parce que je remettais en doute, une décision de Justice. Je n’étais pas « coupable uniquement d’être une malade mentale, en rupture de traitement », mais bien plus encore « coupable de vouloir remettre en cause l’autorité d’un juge » et de prétendre revendiquer le droit à la dignité ».
J’ai aussi beaucoup insisté sur le fait que ma tutelle, avait une influence extrêmement grave sur les relations entre ma mère mes frères et sœurs et moi….Ainsi que sur le fait que mon ex était lui, aussi, pris en otage.
Au sortir du tribunal le tuteur de l’UDAF me rappelât à mon bon souvenir que j’avais commandé une petite voiture rouge électrique…Et que «pour ça», il n’y avait aucun souci » ……
Je l’ai envoyé chier manu militari, et c’est sous les insultes, que je l’ai accompagné vers la sortie de la cour du tribunal… Aux derniers pas ensembles non loin de la cathédrale, ce sont les superlatifs de « connard » qui lui ont servi de bonsoir.
Verdict le 16 janvier 2015.
Je sais "c'est pour mieux prendre la defense de ceux qui sont sous tutelle"...
Et puis la prochaine fois, on m'enverra aussi quelqu'un me planter un couteau dans le dos "pour mieux que je prenne la défense de ceux à qui c'est arrivé".
Mardi 31 mars 2015.
Expertise psychiatrique, tutelle, et maladie mentale.
Je viens d’apprendre ce matin, que la psychiatre qui me suivait il y a quelques années et que j’ai décidé moi de ne plus aller voir, puisque je n’avais plus confiance en elle, était contrairement à son discours, non seulement parfaitement habilitée à me faire passer une expertise psychiatrique, mais qu’en plus, elle était officiellement reconnue par le tribunal de ROUEN pour travailler sur certains cas, donc éventuellement sur le mien.
Je pourrai vous parler de la notion de mensonge, de vérité de crédibilité, ou bien de façon à élever le débat de la notion de confiance, qui devrait être de mise, entre le patient que ce soit en psychiatrie, ou ailleurs et son médecin.
Entendons nous bien. J’ai admis depuis longtemps, que la notion de manipulation mentale dont je fais les frais, depuis toutes ces années, manipulation mentale POSITIVE, je le précise, m’était imposées, et que les travers particulièrement pervers qui en découlent, telle la notion de confiance, envers les manipulateurs causaient des dommages extrêmement dommageables…
SOIT, je n’avais pas le pas le choix. Et je ne l’ai toujours pas, hélas.
Mais il y a une notion dont je n’ai encore jamais parlé, au sujet de ma tutelle, qui réside dans le fait que menant tous ces combats, tout en étant maintenue sous tutelle, est sensé figurez vous, démontrer par A+B, je dirai plutôt « par l’exemple » puisque je suis le cobaye, qu’on peut parfaitement mener à bien les projets les plus ambitieux intellectuellement, j’entends, et être considérée comme « malade mentale » par les psychiatres…
Oui, j’en vois qui en sont encore à l’érotomanie, alors pour ceux là, je serai tentée de vous dire « tenez vous au courant » il y a déjà plusieurs années que la dernière expertise psychiatrique, n’a plus osé me coller cette étiquette.
Mais là où je suis vraiment révoltée, c’est que ce raisonnement est parfaitement irrecevable précisément parce que tout le monde sait pertinemment que non seulement je ne suis pas malade mentale, mais que j’ai plutôt comme avait dit Jean Michel Ribbes quand il était venu au Havre, « la tête plutôt bien faite »….
Ainsi, quand je vais quelque part où je suis plutôt attendue, chacun sait pertinemment qui je suis, ce que je représente, les valeurs que je plante, surtout, et sait parfaitement que non seulement je ne suis absolument pas malade mentale, mais que je suis au contraire plutôt équilibrée.
Alors moi, ce qui me révolte aujourd’hui, c’est qu’on voudrait me laisser croire que mon cas une fois médiatisé, et que je serai sortie du placard, comme par enchantement, le regard sur la maladie mentale d’un seul coup, va s’en trouver changé….. Et que cette théorie je dois avouer je n’y crois que dans une très faible proportion… Voilà pourquoi je suis extrêmement en colère ce matin. |