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L'expérience peut-elle être trompeuse ? 

Le 19/06/2018

Bon je dois dire que n’ayant plus eu accès à internet, quelques instant, et souhaitant bosser su ce sujet, qui m’inspirait, je ne trouvais plus l’intitulé exact, alors, j’aurai formulé de la façon suivante, qui aurait été alors :

« L’expérience est elle nécessairement gage de crédibilité », ce qui est sensiblement différent.

  Pour le sujet véritable….

  Poser cette question induit l’idée selon laquelle l’expérience, serait liée à la notion de vérité.

  L’expérience en elle-même, mérite qu’on s’y attarde, parce que je soupçonne que beaucoup n’y voient pas nécessairement, le même intérêt, et éclaire cette notion du projecteur qui l’inspire, ou l’arrange.

  Ainsi, sans le nommer, je commentais, un jour le travail d’un coach, enfin, de quelqu’un, qui se prétend comme tel, et je lisais sous les commentaires, ceux de certains de ses adeptes vantant ses mérites, comme donnant de bons conseils, pour des placements d’argent.

  Je demeurais songeuse, parce qu’en temps que prétendu coach, je trouvais cet argument, sensé assoir sa crédibilité aussi stupide qu’i cohérente….

  Il avait une forme d’expérience en effet, mais le fait, qu’il en ait eu une, selon son parcours, en rien ne faisait de lui, quelqu’un de crédible, en temps que coach, ce que d’autre part, pas mal de psys, me confirmaient.

  La bonne question, serait donc, en premier lieu d’interroger, la notion même d’expérience, parce que justement, on observe, qu’elle revêt des formes, selon ce qui nous arrange, fortement disparate.

  La seule constante qui existe, et qui soit commune cette notion d’expérience, serait la notion de cheminement….

  Et encore.

  On pourrait tout aussi bien considérer que cette notion d’expérience, soit aussi d soudaine, qu’imposée, par une notion de temps, fortement limitée, où seul l’instinct, ou le reflexe, seraient entrés e ligne de compte, et observer cela, comme une forme d’expérience, parfaitement recevable, il me semble.

  Au sein de ces « expériences », on peut effectivement, y observer, des postures, des valeurs, des phases de réflexion, de cogitation, même, qui ont mené à certaines stratégies.

  C’est là, alors, que les différentes nuances d’expériences apparaissent.

  Il est bon d’observer qu’aux yeux de certains, ce qu’ils nomment expérience, avec donc, l’auréole, pour ceux, qui n’auraient pas saisi, est souvent synonyme de réussite, réussite sociale, et financière, le plus souvent.

  Pour d’autres, dont je fais partie, la notion d’expérience, n’est relative, qu’à la notion de progression « non quantifiable », d’observations, de notes, de réflexion, de découvertes, de surprises, de rencontres, de stratagème aussi, quelquefois, par nécessité, pour se sortir d’un mauvais pas, ou d’une situation subie, et quelquefois d’une extrême gravité, où la singularité de l’être humain, dans ce qu’il de plus intime, et de plus créatif, va faire naitre, une inventivité que l’on aurait absolument pas soupçonné, quelquefois.

  Voilà, ce que moi, je nomme, la véritable expérience, celle, qui aide les autres, parce qu’elle a déjà servi à soi même.

  Maintenant, pour déterminer, si ces formes d’expériences, peuvent être trompeuses, c’est la notion de verité, qu’elle interroge.

  Et la verité, quelquefois, elle aussi, est assez singulière, puisqu’on la pose, un peu comme ça nous arrange.

  En dehors d’une vérité physiquement observable…

  Si vous posez, un verre sur une table, il est difficile de nier, que le verre soit posé sur la table…

 Si un homme aime une femme, qu’elle le sait, qu’elle en est absolument convaincue, et qu’objectivement, l’un et l’autre, en sont intimement convaincus, cette verité, non palpable, et physiquement non vérifiable, n’en demeure pas moins une verité, indubitable, pour l’un et l’autre, et un observateur, extérieur, lui, est parfaitement susceptible d’affirmer, que cet amour, n’est que pure fiction, parce qu’il le fait douter de ces propres certitudes, sur ce sujet, et qu’il ne le supporte pas….

  Ainsi, chacun repart avec ces certitudes…..Il n’aura d’autre part, aucun complexe, à affirmer, droit dans les yeux, qu’il respecte la certitude de l’amoureux, mas que lui, persiste à préserver la sienne, qui réside dans le fait, que cet amour n’existe pas….

  Ainsi, dans ce fait, chacun vit « son expérience », l’observateur, qui tient mordicus à sa verité, celle qui est le fruit de son expérience, omettant simplement, qu’elle ne doit jamais se départir de l’absolue nécessité du doute, qui dot l’accompagner, et l’amoureux, qui vit avec sa propre certitude, celle, qui le lui apporte l’expérience.

  Maintenant, on va répondre enfin, « je vais répondre », à la suite, qui consiste à se demander, si l’expérience, induit nécessairement, une forme de crédibilité.

  Pour dire de façon un peu plus directe, certains diront, « ça ne peut que tenir la route, puisqu’elle prétend celà, ou en tire telle posture, que parce qu’elle l’a vécu, ou observé ».

 Le problème réside dans le fait, que d’avoir tiré certaines leçons de traumatismes qu’on ait subis, ou qu’on ait réceptionné certaines expériences, vécues par d’autres, ne rend pas nécessairement légitime….

   J’en tiens pour preuve qu’à traumatisme égal, par exemple, ce dernier aura des conséquences toxiques, sur le devenir de la personne, d’autant plus grve que la victime est jeune, ça, c’est une constante admise ar tous, et en premier lieu, par les professionnels, qui travaillent sur le sujet, mais selon le contexte, selon l’âge, selon la culture, dans laquelle baigne, la victime, au moment des faits, selon le fait, que sa famille, en ait été informée, ou pas, qu’elle ait bien réagi, ou pas, selon d le degré d’émotivité, plus ou moins élevé, la verité réside, dan le fait, qu’il existe autant de cheminements, qui ont des points communs, ce qui est une verité, mas qui n’en demeurent pas moins, singuliers, cependant.

   Si j’observe rétrospectivement, l’ensemble du travail, que j’ai pu abattre depuis plus de dix ans, maintenant, sur l’ensemble des sujets que j’ai pu traiter, j’ai, des le départ, posé ce postulat, que si mon expérience, pouvait effectivement, présenter un intérêt, il n’en restait pas moins, qu’elle devait être observée, avec discernement, précisément, à cause de cela.

   Je suis autodidacte, il ne faut jamais l’oublier, et précisément, pour cette raison, je n’ai pas la prétentions, de livrer des formules universelles, quelque soit le sujet.

   Mais il est vrai, qu’assez vite, il y a bien longtemps, beaucoup de monde, parmi des personnes les plus reconnues, tous secteurs confondus, m’ont fait sa voir, qu’au-delà, de mon expérience, justement, j’étais en droit, de considérer ma parole, comme parfaitement crédible…

  C’est en ce sens, précisément, que je suis mieux placée que quiconque, pour poser d’emblée le postulat, selon lequel être un homme ou une femme d’expérience, ne garantit jamais, de façon totale et absolue, d’être dans la vérité, et donc, encore moins, d’être suivi(e), les yeux fermés.

  Le doute et le syndrome « vieux con », ou « vielle conne », comme radeaux rigoureusement insubmersibles.

  Ou comme bouée de sauvetage, si vous préférez.

  Il y a fort longtemps que j’ai observé cela, chez mes congénères, et sur moi-même.

  Je pense que l’un des meilleurs vaccins, non pas contre la connerie, mais contre les certitudes trop profondément ancrées, réside dans le fait, d’une part, de partager ses pensées sur le sujet, et d’en tenir compte, au minimum, mais aussi, de reconnaitre que la notion de doute, soit ce rempart bienveillant, qui garantit, notamment, le fait de s’obliger à être perméable aux idées des autres, et à leurs jugements.

  Cette idée est plus vérifiable encore, en ce qui concerne la politique.

  Quand au syndrome du vieux con, ou de la vielle conne, ça m’arrive assez souvent, Et je dois a vouer, que ça n’est jamais bon signe.

  Mais en vérité, je réalise, avec l’habitude, que ça a du bon, parce que d’en arriver à se le demander, et surtout, à le dire, et le formuler, en soi, démontre la distance que l’on prend vis-à-vis de soi même, et donc, permet d’en rire.

  Et s’il est un bien précieux, pour tout à chacun, c’est bien d’être capable d’autodérision.

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