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Qu'en est il de la valeur travail, dans le débat présidentiel ?

Le 15/04/2017

Dans POLITIQUE INTÉRIEURE.

Je cite.

Jean-Luc DellacherieJe vote Benoit Hamon, et PERSONNE D'AUTRE !

La Voix du Nord.

Deux pages intéressantes sur le travail dans la Voix du Nord ce vendredi. 


  De nombreuses citations de Danièle Linhart(1) qui m'ont rappelé le temps où, dans les années 80, j'avais eu le privilège de participer à son séminaire. C'était l'époque où, déjà, la Cgt de Renault Douai, face aux débuts de la robotisation de l'entreprise, invitait les salariés à intervenir pour que le progrèstechnologique, dans son contenu comme dans son utilisation, serve les travailleurs et la société et non la seule rentabilité à court terme. 
Dans cette campagne seul Benoit Hamon pose cette question fondamentale qu'il est irresponsable de mettre sous le boisseau alors que les mutations connaissent une accélération exponentielle. 


   Cette question est stratégique pour les salariés. Elle l'est aussi pour le grand patronat. C'est pourquoi tant a été fait, non sans succès, pour caricaturer, dénaturer les propositions de Hamon comme le Revenu Universel ou la modification de l'assiette des cotisations pour que les machines participent à la protection sociale des travailleurs...


   Et souvent les mêmes arguments polémiques ont été utilisés par Gattaz, Valls ou Mélenchon. Il est tellement plus facile de combattre que de débattre. 
La Voix du Nord d'aujourd'hui a le mérite de se placer du côté du débat. 


  1- Elle invite, en particulier, à une lecture critique de l'enquête de la CFDT, notamment sur la question de la satisfaction au travail et des biais qui invitent à la prudence dans l'interprétation des réponses.

 Mon sentiment.

 Moi, ça fait plus de 10 ans, que je rédige des articles, et que je milite politiquement sur la notion de travail qui au delà, d'un thème de campagne, est un fait de société, qui mérite grandement l'ouverture d'en débat, qui traduit, et qui mérite donc, une rélle prise de conscience collective, AU SUJET DES POLITIQUES NE DOIVENT PAS ETRE LES SEULS A DEBATTRE,  je pense aux philosophes, puisque la valeur "travail", évolue considérablement, ET DOIT FAIRE L'OBJET D'UNE REMISE EN QUESTION.

  Cette remise en question,  elle doit se faire aussi, dans notre entourage, dans nos cercles d'amis, dans notre milieu professionnel, dans nos associations, aussi, au club de gym, quand vous y allez, entre potes, autour d'une bière.

  Je veux parler du fait, que le fonctionnement de notre société, depend AUSSI, du travail bénévole, dont je suis un symbole qu'on ne pourrait nier, alors, que je ne travaille officiellement pour personne, et que je ne bénéficie pas non plus, de la moindre reconnaissance de qui que ce soit.

  Pas plus de celle de Thoms Fersen, pour information.

  Ma démarche en écrivant ces lignes, ne consiste pas, à me plaindre.

   Certes non.

   Elle ne consiste qu'à mettre en avant, bien au contraire, que le fait qu'un travail soit fait, sans qu'on attende de reconnaissance, ou de salaire, dans l'esprit de beaucoup, et bien au delà de nos frontières,  n'est pas considéré comme un travail, en soit.

 ET C'EST LA QUE REPOSE LE PROBLEME.....

   Car travailler, pour moi,  consiste surtout, à agir, dans une dynamique, infiniment plus noble et valorisante, que de simplement, "gagner sa croûte"....

   Ce probleme hautement philosophique, n'est abordé que par bien peu de candidat, et sauf erreur de ma part, il n'ya guère que Benoit Hamon, qui ait eu le courage de l'aborder, et proposant que le "burnout", soit reconnu comme maladie professionnelle, ou qui s'attele, à la robotisation, qui détruit certains postes.

   Ce qui st terrible, en ecrivant ces lignes, pour moi, reside, dans le fait que cette idée, est helas, infiniment, plus ancrée en nous, qu'on ne le pense.

 Observez donc, ce qui se produit, quand on homme est au chomage au sein d'un couple; admettons, que es deux travaillent.

 Si monseur tombe au chômage, alors, que madame travaille, bon nombre de femmes, qui gagnent alors leur salaire, à l'exterieur, accepteront que monsieur soit au chômage.

  Quand à la belle famille, n'en parlons même pas,  il est stigmatisé, plus plus.

  Si monseur propose de prendre une année sabbatique, et faire l'homme au foyer, c'est assez simple,  rarement madame l'accepte.... D'autant moins que sa famille à elle, se paie sa tête !

  Et pourtant, qu'on soit homme ou femme, au sein d'un foyer ou d'une maison, ça n'est pas le travail qui manque. s'il y a des enfants, encore plus.

  Et je mets au défit n'importe quelle féministe, soit dit en passant,  de prétendre le contraire.

 Et ourtant, travailler, sans avoir de salaire, est le lot, de beaucoup de monde, et pas uniquement, dans la cadre du foyer, et jamais, aucune reconnaissance, de ce travail, fondamental, ne donne droit, à la moindre reconnaissance.

 Pour ceux qui veulent en debattre sur FB, c'est ici:

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1872134456392286&set=gm.1138110589634456&type=3&theater

 

 

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