Voici les pétitions, qui demandent qu'ils soient de nouveau remboursés.
Prescrire un médicament, c'est aussi quelqu'un qui le precrit, c'est aussi un contexte psychologique dans lequel se trouve le patient, et dans le cas présent, plus encore, peut être ? la famille qui l'entoure.
Moi, je me range derrière ceux qui sont sur le terrain, et qui demandent à ce qu'ils le soient de nouveau.
Ca n'est ps une forme de lâcheté, vis à vis du titre de mon article, je précise.
Mais, on sous estime, ou plus précisément, "on méprise", complètement, l'effet placebo, parce que justement, on refuse d'observer, qu'il est lui aussi, quelquefois, dans un pourcentage incroyablement élevé, effectivement, therapeutique...
Je vais vous dire.
M, a fille ainée, bébé, apres la toxémie gravidique, qui aurait pu nous emporter, elle et moi, était suivie au CHU Charles Nicolle au pavillon "mère et enfant", à Rouen.
Elle etait suivie par une pédiatre, qu'on appelait, son père et moi, 'papy brossard".... C'était son nom. Comme notre fille allait tres bien, on ne la voyait que chaque mois.
L'hiver arrivant, elle commençait à faire des bronchites asthmatiforme.
Mon généraliste, en qui j'avais entièrement confiance, lui prescrit un sirop....
Mais les symptômes demeuraient.
Conformèment aux conseils qu'on nous avait donnés, à la moindre inquietude, on allait aux urgences pédiatriques, pour que la pédiatre la voie en urgence, puisque le sirop ne fonctionnait pas.
On revint à la maison avec l'ordonnance qui prescrivait..... Exactement, le même sirop.... ET ce fût miraculeux !
Jolie leçon, non ?
Mon mari, transférait son angoisse sur sa fille, et c'est elle qui somatisait à sa place, en quelque sorte....
Bizarrement, le père, une fois rassuré par Papy Brossard, le sirop faisait parfaitement l'affaire !
L'idéal, serait qu'is soient remboursés, mais que les médecins précisent bien, que leur efficacité est remise en cause....Ou pourquoi pas, qu'ils les deconseille. De telle sorte, que les patients aient conscience, que ce soit plus, une façon de se rassurer, qu'autre chose... C'est aux malades de décider, s'il ne serait pas mieux de ne plus les prendre, et aux familles, d'être plus soutenues, psychologiquement aussi, peut être ?
Si j'étais à leur place, peut être que moi aussi j'eprouverai le besoin, de faire prendre un cachou, dont je sais qu'il ne sert à rien, mais dans le doute, je préfèrerai peut être le prendre. Il n'y a pas besoin d'être atteint d'Alzheimer, pour penser qu'un cachou, peut nous aider à lutter contre une maladie, que je sache. Et il n'y a aucune honte à le reconnaitre.
