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"Hubert Reeves invité d'Envoyé Spécial", sur France 2.

Le 08/05/2018

Dans Europe plus sociale et donc plus humaniste, et donc efficace.

http://www.humanite-biodiversite.fr/article/hubert-reeves-invite-d-envoye-special

   J'ai une enorme admiration, pour le bonhomme, et désolée, si une fois de plus je défonce une porte ouverte... Dire qu'on admire Hubert Reeves, c'est aussi banal et couillon, que de dire qu'on admire Pierre Rabhi... Mais enfin, pour une fois qu'on me prend en flagrant delit de convention, vous vous en remetterez.

  Ce qu'il dit, au sujet des vers de terre, est parfaitement exact; d'ailleurs, j'avais redigé un article, ou poème, sur le ver de terre, mais je ne sais plus où il est.....

  J'ai ecrit aussi ma première chanson, il doit y avoir environ 15 ans, peut être, ça ressemble plutot à une berceuse, sur la biodiversité, ce sont, à n'en pas douter, les heures les plus heureuses de mon exitance, que j'ai jamais connues, avant que pour diverses raisons, les premiers signes de depressions, n'aparaissent.

  Car oui, la depression frappe aussi les enfants.

  A cette époque,  c'était une vis tres instinctive, et pleine de pureté, comme devrait pouvoir y pretendre tous les enfants. 

  Pas d'heure,  car pas encore fait sa première communion, la seul pendule qu'on connaissait, c'était l'estomac, quand on avait les criocs, et qui temporellement, correspondait toujours, sans qu'il ne soit question, encore, d'equilibre alimentaire.... Avec un son, qui venanit de la maison, et qui hurlait, "à table !"

 La cour, chez mes parents, devant la maison, était alors plantée de pommiers.

 Les vaches y broutaient, et trainaient cette odeur de bouse de vache, si caracteritique, pour moi, véritable madeleine de Proust !

  C'était bien avant que l'agriculture intensive encouragée, à grand coup de subventions, ne vienne bousiller nos campagne, inciter à couper les pommiers, qui tombaient d'autant plus facilement à chaque tempête, que les hêtraies seculaires,  sensées protéger les pommiers, justement, n'aient elles aussi, disparu....

  Je me revoie avec les bouton d'or  (renoncule), non pas la rampante, mais la seconde (erecta), qui faisait ma taille, environ....

 On prenait une des fleurs, on la mettait sous le menton, on la faisait tourner, puis on disait, 'aime tu le beurre" ?

 Selon l'intensité du jeune d'or qu'on observait, sur la peau, on aimait, ou on n'aimait pas le beusse. je ne sais pas pourquoi, mais ça finissait toujours, par donner, "bon, ben, t'aime le beurre".

  Les vaches ne la mangeaient pas parce qu'elle est toxique, mais du haut de mes quatre ou cinq ans, c'était autant de petits soleils, qui me fascinaient....

  Un jour, alors, que mes grand parents paternelsvenaient manger, me prit soudain l'envie d'en cueilir un bouquet pour ma grand mère.

  On savait quelle était mal aimable, mais enfin, je passais outre....

  Je lui donnais le bouquet.

  Une fois passé le repas, je revins, sur le devant de la maison, et vit mon bouquet de boutons d'or, flanqué comme un malpropre, sur le trottoir en ciment....  Ma première véritable vexation de botaniste.

  Une grand mère incapable de voir qu'un bouquet de bouton d'or, c'est beau... Comme on dit vulgairement, c'est une grand mère "qui ne vaut pas tripette".

  Avant de mourrir, enfin, quelques temps avant, alors, que mon grand père me parlait d'elle, il me dit: "tu sais, c'est vraiment dommage, qu'elle n'ait pas vecu plus vieille, parce que comme tu aimes le jardin, je suis sûre que c'est lui, qui lui aurait appris à t'aimer".

 En cours de redaction.

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