Pour commencer, j'explique pourquoi je dis, en tête, "dans les hopitaux de jour".
Le problème aujourd'hui est le suivant.
Tel que la Loi est prévue, un psychologue qui exerce dans le privé, ne peut légalement justifier, des remboursements, par la Sécurité Sociale, pour ses patients.
Seuls les psychiatres y sont habilités, puisqu'ils ont fait médecine, d'abord, puis ensuite ont décidé de se spécialiser en psychiatrie, et maladies mentales.
Un psychologue, lui, a fait des études de psychologie, mais pas des études de médecine.
Je sais que certains psychiatres, j'ai appris ça, l'an dernier, s'arqueboutent contre le fait, que les psychologues, revendiquent desormais, le droit de travailler eux aussi, dans le privé, en tant que libéral, et de pouvoir offrir à leurs patients, d'être remboursés.
La conséquence, depuis bien des années, c'est que les psychologues, à juste titre, choisissent alors, d'aller travailler, là, où leurs patients, pourront les consulter, sans qu'ils n'aient à payer de leur poche, la consultation, c'est à dire, dans l'enceinte de certains structures, dont les CMP, l'education nationale, pour ne citer qu'eux, pour travailler, dans les etablissements scolaires.
Les CMP font partie (Centre Médico Psychologiques), qui sont des antennes, des hopitaux psychiatriques, repartis sur le territoire.
Le problème réside dans le fait, que pour consulter, il y a une liste d'attente, alors que par définition, quand on va mal, on ne peut pas toujours se le permettre.
Cette attente aujourd'hui, est de plusieurs mois, sur la liste d'attente, en Normandie.
Si je parle de ça, aujourd'hui, c'est que je viens de lire un article, au sujet du jour de carence, concernant les arrêts maladie, dans la fonction publique.
Le ministre à prétendu, que pour les fonctionnaires qui seraient en difficulté, il prévoieraient "ce qu'il faut"...
Ce n'est pas exactement ce qu'il a dit, mais c'était de cet ordre.
Je n'aime pas trop ce gente de propos, parfaitement évasifs, qui promettent un peu tout, et n'importe quoi.
Je sais juste qu'un psychologue de plus, ou un demi poste, dans chaque CMP, permetrait d'offrir l'opportunité de soigner plus facilement, certaines tranches de populations, comme des jeunes, qui sont dans un problème d'addiction, ou des femmes qui sont en pré depression, et parviendraient peut être, à anticiper, pour éviter certains internements psychiatriques, pour peu qu'on s'en donne les moyens.
Je rappelle qu'un patient donné, doit coûter plus cher, une fois arrivé à l'HP, plutôt qu'un demi poste de psychologue, qui lui, serait salarié, de l'HP, comme ça se pratique deja.
Je sais bien que le long terme, n'est pas vraiment à l'ordre du jour, même si on est pas encore, comme aux USA mais enfin, je pense que gouverner, c'est avoir conscience que le moyen, et le long terme, doivent, se voir considérés au moins aussi équittablement, que le court terme, et j'ai peur qu'on ne l'oublie.
Je précise enfin, que Raymond Depardon, a fait un film documentaire, sur la psychiatrie, que j'ai beaucoup d'admiration pour son travail et que j'espère pourvoir aller le voir.
On en parle, dans cette video, quand il l'avait presenté à Cannes, cette année.
C'est aux environs, de 1h 50.
Moi, de mon côté comme chacun sait, je rédige un certain nombre d'articles, en psychologie, qui sont le fruit de mes observations, chez mes contemporains, ou issus de ma propre expérience, notamment, quand j'avais été internée en HP, il y a bien des années, à plusieurs reprises.
Je précise, pour ceux qui seraient tentés de se poser la question relative aux motivations, qui avaient justifié le fait que je fus mise sous tutelle, il y a 7 ans, que suite à la rencontre avec la juge des tutelles, il y a quelques semaines, ma situation ayant dû être reévaluée, la décision a été prise, de me placer désormais sous curatelle, et que la motivation n'est qu'elle ne fait que répondre à ma demande, uniquement.
Ou si vous préférez, c'est moi, qui ai demandé à ce qu'une période transitoire de curatelle, me soit appliquée avant, que je sois entièrement libérée de la moindre mesure de protection.
Cette décision, a donc été prise, considérant que je me suis engagée à prendre RV, avec le psy, de l'hôpital de jour de Pavilly, chose que j'ai faite, bien évidemment.
Il a trouvé que j'allais tres bien, que je me debrouillais "comme un chef", et qu'il ne voyaist vraiment pas en quoi, il pourrait m'être utile...
De mon côté, comme prévu par la loi, j'ai fait appel de la décision de Justice, considérant le fait que le temps que la curatelle s'installe (ce qui n'est pas encore fait), et que la Justice suive son cours, la période transitoire que j'ai réclamée, serait effective.
Si je donne ces infos, là, précisement, c'est parce que je sais que certains, les années passées, se sont posés certaines questions, non pas sur mon état mental, mais plutôt sur les motivations, de ma tutelle, alors, je précise, qu'il n'existe plus aucune motivation, ou explication, d'ordre psychiatrique, actuellement, qui justifie la décision de protection, et que ça n'est que ma demande, qui en est à l'origine.
Je suis repassée voir le psy la semaine dernière, uniquement parce qu'il s'était engagé à faire le nécessaire, aupres de l' UDAF, dont le directeur à été désigné comme curateur, pour que la mesure de protection soit effective, ce qui n'est toujours pas le cas, alors que la décision de Justice est entre leurs mains, depuis un mois environ à présent.
De mon côté, conformement à la demande qu'on m'ait faite, j'avais l'intention d'écrire sur le bonheur, ou plus précisement, sur l'abondance de livres sur le sujet.... Ce qui en soit, est un symptôme.
Personne, je crois, jusqu'à alors, n'a osé aborder le sujet, non pas sous cet angle, mais par le revers de la medaille, à savoir, "qu'est ce qui entrave le fait que la pulsion de vie, dont nous sommes tous porteurs, ne s'exerce plus, quelquefois".
J'ai hélas, la réponse et depuis bien longtemps, il s'agit, de la SOUFFRANCE.
Ha, le vilain mot, ha, la sale bête !
Alors, comme je disais à Thomas en interne, "tu penses bien qu'il ne s'en trouve pas un, pour voir les choses sous cet angle, et puis franchement, c'est pas vraiment vendeur".
Et non, comme disait Josette, "c'est clair"....
Et pourtant, il va bien falloir vous le farcir, mon bouquin, si vous voulez aller moins mal, à defaut d'aller mieux.
Alors, soyez sans crainte, j'ai vraiment fait mon possible, pour que ça soit buvable, hein... Alors, on verra bien.
Ce matin, on me dit, "dis donc, et les PN, tu veux pas t'y coller" ?????
Enfin, voilà, je fais pour le mieux, et franchement désolée si ça n'arrive pas assez vite.
La bonne nouvelle, c'est que c'est l'éditeur, qui court apres moi, et qui me relance.... Comme quoi, tout vient à temps, pour qui sait attendre, mais enfin, à 56 ans, je touve que ça commence à bien faire, non ?
