J'ai passé une très bonne soirée, en repassant mon linge, pour ne rien vous cacher.
J'ai découvert aussi, certains aspects de Desproges que je ne soupçonnais pas, et non humoristiques, interpellants pour moi.
Un jour, une copine m'a dit que le repassage avait une fonction qu'on ne souopçonne pas, qui réside dans le fait que ça stérilise, par le chaud, d'éventuels germes, qui s'y trouveraient, en les cramant, d'une certaine façon... Je comprends bien, FABIENNE..... Mais "quid", du repassage, pour ce qui n'est pas coton, mais en partie, synthétique (hooo, quel vilain mot, kaka boudin... ) Alors, Alors, Alors ? J'attends, la réponse.
Alors, on me dira que c'est là, une affaire d'escroquerie, et non de politique, mais "tout est poil et éthique", et quand on voit notre gouvernement, faire passer en force, la nuit, où tous es chats sont gris, une loi, contre les lanceurs d'alerte, et contre la transparence des affaires, on est en droit il me semble, de se poser la question.
Car en matière d'escroquerie, paradis fiscaux, et ce genre de toxicité des pires qui soit, QUI NE DIT MOT CONSENT.
Ce qui m'amène à la pensée suivante, ou plus précisement, à la question qui suit, qui consiste me demander, s'il serait envisageable, de repasser les methodes politiques, et pour le moins suspectes de certains politiques, aujourd'hui, pour les assainnir, eux aussi.... Et ça n'est certes pas, "ps Jupiter", qui risque de me contredire, sur ce point, si j'obserbve, par leur demonstration, hier soir, que la patronne, heu, le patron, ou si vous préférez, "la formule", tribunal des flagrants delires, me semble parfaitement transposable, aujourd'hui, encore, à plus forte raison, quand on observe, à quel point, la reforme de la Justice, version, "cinquième patte du canard", a besoin, dêtre soutenue, pour ne pas dire, franchement etayée.....
Je postule pour le rôle de l'expert psychiatre, tant qu'à faire.
Ce soir, prime time c'est sur FRANCE INTER et pas ailleurs.
Le moindre, qui n'est pas devant son poste à baleine, je vais en personne lui mettre la fessée...Moi, j'y serai à ma mode, en direct live, sur FB, "si tout fonctionne bien".
NON ! Juste expliquer pourquoi, si je suis en direct, sur France inter, pendant l'emission,
je ne peux pas la suivre, et parler, en même temps !
Pour cet article, je copie colle, puis je commenterai.
Pour l'occasion, je ferai une pause avec le discours de Macron, aux bernardins, (j'en suis aux trois quarts)vous réalisez, de la chance que vous avez ?
On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui."Trente ans jour pour jour après la mort de Pierre Desproges, cette célèbre citation de l'humoriste résonne plus que jamais comme un poncif, tant elle est invoquée à chaque polémique liée à une blague ou sketch jugé de mauvais goût. En 2018, après les attentats terroristes de Charlie Hebdo, du 13-Novembre, l'émergence des mouvements #BalanceTonPorc et #MeToo, définir "rire de tout" et surtout avec "qui" reste sujet d'interprétations, de crispations et de polémiques, souvent amplifiées par les réseaux sociaux. Dans ce contexte tendu, les humoristes sont en première ligne. Leur travail est scruté, analysé, critiqué... Se sentent-ils moins libres qu'avant ? Pratiquent-ils l'autocensure ou, au contraire, misent-ils encore plus sur la provocation ? Des questions sur des blagues qu'ils prennent très au sérieux.
"IMPOSSIBLE DE FAIRE RIRE SANS CHOQUER"
Quand on arrive chez Jean-Marie Bigard, la porte est déjà ouverte. En tee-shirt noir et baskets, il fait la bise d’emblée et tutoie l’air de rien. De sa voix rocailleuse si reconnaissable, il invite à entrer dans sa salle à manger. Des jouets sont éparpillés sur le parquet, des photos A4 de lui en compagnie de célébrités collées sur les murs blancs. "Je fais du vin maintenant, lance-t-il en montrant des caisses de rouge par terre, estampillées The Big Cuvée. Tu veux prendre une photo ? Elles seront bientôt en vente." Il tient la bouteille avec un doigt dans le culot et prend la pose : "Tu vois, ça s'appelle la méthode champenoise. Un doigt dans le cul", se marre-t-il.
Assis derrière une longue table en verre, l'humoriste aux trente années de carrière vocifère comme s'il était sur scène. "Comme le disent Benoît Delépine et Gustave Kervern, 'on ne peut rire que de tout', c’est la réponse universelle ! crie-t-il, en tapant du poing sur la table. Il n’y a pas un truc dont on ne peut pas rire. Sinon, on est foutus. S’il existait une restriction, ça serait la première chose dont on rirait ! Le rire, c'est la liberté tout azimut."L'humoriste prend ensuite l'exemple d'une chaise en bois, devenue, dans un monde imaginaire, l'ultime tabou : "Si la chaise en bois dérange, le premier truc à faire est d'entrer sur scène en disant : 'Chez moi, j'ai huit chaises en bois !' clame-t-il. Le rire, c'est le fait que tu choques quelqu’un, la salle tout entière."
C’est impossible de faire rire sans choquer, en respectant les lois.
Jean-Marie Bigard
Depuis son célèbre sketch sur Le Lâcher de salopes, en 2004, dans lequel il compare l'homme à un chasseur et la femme à du gibier,Jean-Marie Bigard file l'adage du "choquer pour faire rire" dans le registre "bites, poils, couilles". Ses sketchsrencontrent un succès inégalable. En 2004, il remplit le Stade de France et affiche complet la même année dans 19 zéniths parisiens. Il vend huit millions de DVD et inonde Paris d'affiches de son slip-kangourou pour la sortie de son best-of Bigard remet le paquet.
Si certains continuent de s'offusquer de son célèbre sketch, il hausse les épaules : "A 95%, les femmes ne se sentent pas visées, elles comprennent et voient le fond des choses. Pour la petite minorité qui s'offusquent, elles sont vraiment loin du plat pour saucer, comme dirait ma grand-mère. Je n’en tiens pas compte." Et qu'importe l'émergence des mouvements #MeToo ou #BalanceTonPorc pour dénoncer les violences sexuelles envers les femmes, il assume totalement ce sketch : "Je montre la pitoyabilité du chasseur quand on remplace le gibier par le beau sexe. Ce sketch est contre les hommes et dénonce leur bestialité."
Assis face à lui, ses deux auteurs – ses "p'tits loups" comme il les appelle – acquiescent. "Lorsqu'on écrit, notre liberté est totale, on ne peut pas se donner des interdits, sinon ce n'est pas possible", détaille Fabien Delettres, ancien auteur de Cyril Hanouna. La seule fois où le trentenaire a dû mettre le holà avec l'humoriste, c'était à propos d'une blague sur le jihad. "Elle était très drôle, mais c'était juste après le 13-Novembre. Ce n'était pas le bon moment, on ne voulait pas donner le bâton pour se faire battre."
Ce n'est pas une question de se donner des limites, mais d’en rechercher. C’est comme le chercheur d’or, il cherche des pépites et quand il en trouve une, il est content et la conserve précieusement.
Jean-Marie Bigard
Le Troyen regrette d'ailleurs ce temps "où personne n’aurait rien dit"et notre époque "où tout le monde dit quelque chose". Jérôme Barou, l'un de ses auteurs, poursuit : "Il y avait peut-être autant de mécontents avant. La seule différence, c'est que les gens disaient 'j'aime pas, ils sont nuls', mais ça restait à la maison. Là, tu prends ton téléphone et tu le dis sur les réseaux sociaux de façon anonyme et c'est partagé des milliers de fois."
Pour Jean-Marie Bigard, l'éviction de l'animateur Tex de France 2 en décembre est un exemple de cet emballement. "Une toute petite minorité va se plaindre, ça va remonter à une personne qui va dire 'ah oui, je suis choquée' et une décision va être prise. Mais où sont les gens là dedans ? C'est une toute petite partie qui décide pour les autres." Pour le moment, l'humoriste est loin de tout ça. Il prépare un deuxième spectacle best-of et a demandé à son public de choisir les sketchs. Le Lâcher de salopes arrive loin en tête. "Ce qui plaît, selon moi, c'est ma liberté. Les gens se disent 'lui, il ne va pas se gêner', 'il va dire ce que l’autre ne dit pas'. Je vais rassurer les gens sur l'idée que l’on est encore libres."
"ELLE A BON DOS LA LIBERTÉ D'EXPRESSION"
Islamiste", "Dieudonné de Macron", "faux clown et vrai danger"... Depuis quelques mois, lorsque le nom de Yassine Belattar est cité, c'est davantage pour ses polémiques que pour ses vannes. Le 25 mars, Valeurs actuellesle surnommait le "Dieudonné du président" en réponse à sa nomination au Conseil national des villes par Emmanuel Macron. Dix jours plus tôt, dansune tribune publiée dans Marianne, Céline Pina, ancienne du Printemps républicain, affirmait que le trentenaire était proche des Frères musulmans. Trois mois plus tôt, le même magazine le qualifiait déjà de "faux clown".
A première vue, on pourrait penser que l'humoriste de 35 ans l'a bien cherché, à force de s'emparer de sujets brûlants dans ses spectacles – le rapport des hommes à la religion, les attentats, la laïcité, etc. – et de se montrer volontairement proche de personnalités politiques – François Hollande ou Ségolène Royal, qu'il a soutenus durant leur campagne. Yassine Belattar provoque de la confusion, de la méfiance. Mais il assume.
Rencontré en janvier, au théâtre de Dix heures dans le quartier de Pigalle à Paris, il soupirait déjà à l'évocation des critiques et préférait revenir à ce qui l'importe : écrire, "dire des choses, interroger" par le rire. La silhouette ronde, les yeux noisette, le nâtif de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) aborde dans son dernier spectacle, Ingérable, tout ce qui crispe la France en 2018 : les jihadistes, les musulmans, les banlieues, les attentats, être Charlie ou ne pas l'être, être français...
Sur scène, il provoque : il affirme ne "pas être Charlie" ou que "les Kouachi ne sont pas terroristes"... avant d'enchaîner après un silence volontairement gênant, "ce sont des assassins, pas des terroristes. Carlos était terroriste. Il y a un budget, un truc. (...) Eux, ils ont attaqué le 10 de la rue, ils sont arrivés au 12, pas du tout terroristes !" Il s'attaque aussi à l'expression "musulman modéré". "Quel concept de merde ! C'est un mec qui fait pas cinq prières par jour, mais deux et demi ? C'est un mec qui mange pas de porc, mais du sanglier ?"
Evidemment, aborder de tels sujets nécessite "une confiance en soi, une légitimité,suppose-t-il, la voix posée. Le fait que je sois musulman m’autorise peut-être à être plus précis, aller plus loin dans mes blagues concernant les musulmans, tout comme le fait que je vienne de banlieue pour parler de ce sujet." Contrairement à ses prédécesseurs Smaïn et Jamel Debbouze, l'animateur des "30 Glorieuses" sur Radio Nova aspire à changer de registre. Pour lui, l'archétype du stand-upper noir ou arabe qui "raconte son enfance et fait l’accent de son père" est révolu.L'humoriste veut parler de société comme n'importe quel comique. "Je n’accepterais pas que ma génération laisse les sujets sulfureux à Dieudonné et Eric Zemmour", lance-t-il.
Il ne fait pas non plus partie de ceux qui revendiquent de pouvoir rire de tout au nom de la liberté d'expression. "Elle a bon dos la liberté d'expression. On lui fait dire ce qu'on veut, mais la période change, ce n'est pas une restriction mais une évolution d’écriture. Est-ce qu'on écrit de la même manière en 1983 et en 2017 ? Non et c’est normal,tranche-t-il. Pareil, c'est compliqué de vanner des femmes au moment même où elles demandent à être payées comme des hommes. Et puis, vanner les femmes, c'est l'art du pauvre."
Aujourd’hui, si je faisais des blagues sur le magnétoscope, on me dirait : 'En fait, on n’en a plus.' Et ça ne ferait plus rire.
Yassine Belattar
En revanche, même si son travail et celui de ses collègues est de plus en plus scruté, pas question de se justifier. "Il n'y a rien de pire que de demander à un clown d'expliquer sa vanne, ça tue tout." Selon lui, cette situation tendrait même à affaiblir les artistes. "Le fait qu'on demande à des humoristes, comme si on était au tribunal de Nuremberg, de se justifier de n'importe quelle blague, ça fragilise beaucoup la créativité. Beaucoup d'artistes se brident, ça se ressent dans les spectacles",fustige-t-il, sans vouloir en dire plus.
L'humoriste n'est pas pessimiste pour autant. Au contraire, il se réjouit de voir le succès de "sa famille" :Thomas N'Gijol, le comte de Bourdebala, Fabrice Eboué, Gaspard Proust, Vincent Dedienne, Blanche Gardin... "On arrive tous à parler de la France, chacun à sa manière. Et nos salles sont remplies."