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Avoir un frère "difficile".

Le 16/04/2015

Dans SOCIÉTÉ.

Avoir un grand frère « difficile ».

 Agnès Soral  a fait l’émission « on est pas couché » il y a quelques temps.

 Pour être tout à fait franche, il y a 5 ans environ, ma fille ainée me dit (non parlions politique) « tu connais Soral » ?

   Et si je connais fort bien Agnès, je n‘avais même pas fait le rapprochement… C’est vous dire.

   Je lui ai répondu « si, si, effectivement, je suis allée voir l’une de ses vidéos, j’y reviendrai, ne t’inquiète pas ».

   J’ai du en revoir une autre, à la suite de ça, et puis rien d’autre…. « Franchement désolée », il est vrai qu’il m’arrive assez souvent d’avoir le sentiment de n’être rien d’autre que la serpillère de l’Humanité, alors imaginez vous bien que je ne vais pas nécessairement au devant non plus !

    Mais je comprends fort bien moi, le fait qu’elle ait fait cette dépression à cause de cela, puisque visiblement considérant l’enfance qu’ils ont eue,  Elle et lui, il y a d’une part, la souffrance accumulée relativement à ces mauvais traitements, mais en plus, le fait qu’elle se soit épanouie, artistiquement, alors que lui, d’une certaine façon, lui a usurpé son nom de famille.

 Et oui que voulez vous.

 « Le mâle dominant », c’est chez les animaux, ou bien encore chez certaines familles traditionnalistes, que ce soit chez les musulmans, chez les chrétiens, ou les juifs, là, où la femme a juste le droit éventuellement, de briller dans l’ombre d’un père dominateur, et qui se trouve inévitablement remplacé symboliquement, par le frère ainé ou le frère plus jeune, s’il n’est pas l’ainé…. Et qui se charge bien de se comporter aussi, si possible, de façon aussi castratrice, que son modèle, même s‘il prétend le renier, cela se fait de façon inconsciente.

  En règle générale, même aujourd’hui, en 2015,  si l’on faisait un sondage sur les relations au sein d’une famille, quand l’un d’eux à réussi au point que  le nom devient soit connu, ou bien soit susceptible de le devenir, il se trouve toujours quelques « egos » blessés, qui préfèrent soit rompre, soit faire le mort…. Ou qui en tout cas, se comportent comme tel.

   Moi, considérant qui je suis, avec mes activités politiques, et artistiques, je me suis entendue dire il y a quelques années, la chose suivante.

 « Tu vas arrêter tes conneries, oui ??? »

 Ou bien « et pourquoi tu ne prendrai pas un pseudo ?

 J’ai répondu « et bien non je regrette… Je ne prendrai pas de pseudo. Pour quelle raison ?

   On me fit comprendre alors que le nom de la famille était engagé…  Oui, c’est un fait, le nom que je porte, en effet est « engagé ». Et alors ?

    J’ai fait un grand sourire et j’ai rajouté : « Je vous mets au défit de trouver quoi, que ce soit qui soit issu de ma plume, sur internet, qui porte atteinte au nom que nous portons »…..

  Un autre jour, où l’on me fit de nouveau cette remarque, j’ai rajouté calmement la chose suivante :

 « Vous savez  quoi ? Vous devriez déposer plainte. Enfin il me semble….

 Bonne journée ».

    Il n’y a guère que ma petite sœur Nathalie, qui ne m’a jamais félicitée pour quoi que ce  soit, mais qui est elle particulièrement bienveillante.

   Sinon, de ma mère et des trois frères et sœurs, ils me considèrent tous depuis 5 ans, comme une véritable pestiférée.

   Mais pour être franche, il y a bien longtemps quand je dis « longtemps » je dirai des dizaines d’années que je sais fort bien qu’il en est ainsi…

   Quand on ne peut en aucun façon, ouvrir son cœur à la famille d’où l’on vient, on n’a pas d’autre choix, que de s’en ouvrir à des étrangers, qui ont toutes les chances d’être de toute façon  infiniment mieux intentionnés.

    Ce que je trouve assez étrange, en ce qui me concerne, c’est qu’il me semble avoir moi toujours été attentive, au fait d’envoyer des signaux positifs, et stimulants, envers cette famille…. Et de façon très individuelle….

   Léa Salamé dit à Agnès Soral « vous êtes trop dans la psychologie », et je dois dire que je suis assez  atterrée d’entendre une telle chose.

   Et oui, puisque par définition l’embryon de l’haine et de  la xénophobie, dont Alain Soral est un symbole, avec le quel même Zemmour aurait du mal à rivaliser, la seule et efficace méthode pour « déconstruire » l’origine du mal, c’est de chercher à le comprendre.

    Ors pour chercher à la comprendre, on ne peut avoir recours qu’à la psychologie.

   Mais là où moi, je ne suis pas d’accord avec Agnès, c’est qu’elle  en est encore elle, à vouloir tendre des perches à son frère et ça me rend triste…..

   Ce que pratique son frère, qui ne montre et je suis parfaitement d’accord avec elle, sur ce point que le petit garçon blessé, c’est ce que l’on nomme en psychanalyse « la résistance intellectuelle ».

  La résistance, en psychanalyse, est le comportement qui traduit, une stratégie que le patient met en place,  pour éviter de se mouiller et de toucher à un point des plus sensibles.

    Il n’y a pas que les intellos, qui font ça. Moi aussi je l’ai fait, et tous ceux qui travaillent avec un psy, y ont recours, et c’est normal. Puisque par définition, notre souffrance nous tient au corps depuis si longtemps, qu’on est juste absolument terrifiés à l’idée de s’en défaire…

   C’est un peu comme si on vous disait « on va te couper un membre », et puis tu vas voir, tu vas bien t’en sortir. Alors, « pensez donc »… Et puis ensuite, vous vous dites « ha oui mais enfin si je m’en defais, je vais en avoir un autre mieux, et plus amusant, ou plus efficace, ou en tout cas, moins douloureux, et puis on finit par réaliser que c’est la trouille terrifiante qui nous entrave, et que d’envisager de remplacer cette souffrance, devient tout compte fait l’évolution non seulement la plus salvatrice, mais la plus à même de nous faire véritablement renaitre.

 Et Alain Soral, il utilise, lui, très exactement le prétexte intellectuel, pour masquer son mal être.

   La résistance intellectuelle, elle se manifeste souvent par une forme de leughorrée verbale, que je connais bien, et ui se manifeste notamment, dans une conversation à bâton rompu. Version « je ne peux ps en placer une . En fait, c’est une méthode, qui consiste à attaquer, de peur de l’être, qui est fort bien connue en psychologie.

   C’est pour cette raison que Fabrice Luchinni est infiniment moins bavard, et plus posé, ces derniers temps !  (mort de rire )   Et pour ceux qui pensent à moi… Je suis un peu dubitative, je sais bien mieux écouter encore que de parler. Et puis comme on dit,, « les des sont pipés », puisque je vis seule et que je ne vois presque jamais personne, je n’ai donc pas vraiment le choix, qu’on vienne me parler, et moi, j’écouterai, avant de parler bien plus que je ne le fais.

   Pour en revenir à Alain Soral, être con à ce point là, ne peut absolument pas être interprété autrement que comme une forme de pathologie…..

   En fait, je dois dire que je suis absolument morte de rire, à imaginer sa tronche en me lisant, moi qui n’ai pris la peine de lire qu’une seule de ses vidéos, depuis 5 ans…

 « Pas que ça à foutre, non plus ».

    Alors Agnès Soral, donc, qu’il faut absolument dissocier de son frère en l’appelant lui, Alain Soral, et elle Agnès Soral, va à présent conformément à ce qu’a dit Eymeric Caron, « passer à autre chose »….

     J’en suis, moi absolument certaine, pour moi ça ne fait aucun doute !

   En fait ce qui me fait sourire, c’est que je me souviens fort bien, quand j’ai tilté sur  le fait qu’ils soient frère et sœur, j’ai dit à Thomas, « non de Dieu de bordel de merde, et bien dis donc, un tel connard, comme frangin, tu imagines comme ça doit être lourd à porter ?

CQFD.

   En fait c’est assez simple.  Agnès doit prendre parfaitement conscience, que l’ornière dans laquelle son connard de frangin se trouve ça n’est pas elle, de l’en sortir.

   Elle a sa vie elle, elle existe en dehors de son nom de famille, je ne lui recommande de se marier, que dans l’hypothèse où elle trouve chaussure à don pied, et qu’elle en a envie,  et surtout pas pour des raisons relatives aux idées de son connard de frère.

    Moi, que considère que quand on a une famille toxique, il existe un truc imparable que j’ai déjà mis à exécution, qui s’appelle « l’Ar de la substitution par identification ».

   En fait, l’idée m’est venue à cause de quelqu’un de mon ancienne belle famille, quelqu’un qui me faisait chier, véritablement.

   Et j’ai réalisé que j’étais très attachée à une amie, qui avait son âge, qui portait le même prénom, et qui plus est, avait l’âge de ma mère……

    Et je me sentais tellement bien, que je réalisais un jour que, mine de rien, il existait une forme d’identification, relative à cette personne, avec laquelle je n’arrivais pas m’entendre, alors que les liens familiaux, à l’époque me l’imposaient.

    Quand j’ai compris cela, j’ai réalisé que souvent, quand on s’attache à quelqu’un, il arrive souvent que de façon inconsciente, on cherche ainsi, à contrebalancer des « non amour » ou « non amitié »….qui nous ont imposés, par les convenances.

    D’ailleurs, s’il y a une chose absolument fondamentale, qui m’ait été apprise un jour par mon frère ainé, c’est bien que quand on n’est pas satisfait de la famille, enfin de celle d’où l’on vient, et bien il suffit, de s’en fabriquer une autre, et en ce sens, je dois  avouer que ce fût ce jour là, une leçon que j’ai bien retenue, pour ma vie entière ! (mouarfffff !).

 

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