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"De plus en plus de catholiques, renient leur Foi".

Le 06/05/2019

Dans SPIRITUALITÉ.

https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/dans-l-eure-de-plus-en-plus-de-catholiques-renient-leur-foi-CE14981131

Le diocèse d’Évreux n’échappe pas à la vague de demandes de débaptisation - on parle aussi de renoncement à la foi - qui touche l’Église catholique, en France. Au plan national, quelque 2 000 baptisés auraient renoncé à leur baptême.

 Si je comprends fort bien, que ça puisse inquiéter, pour être franche, personnellement, je ne le suis absolument pas.

Pourquoi ?

 Parce que si bien avant que l’Eglise catholique, ait enfin eu le courage, par l’intermédiaire, du pape François, de regarder ses démons en face, je parle de la pédophilie…

 Oui, oui, j’ai bien parlé de courage, si l’on observe, objectivement, que parmi les autres cultes, monothéiste, ALORS QUE LA PEDOPHILIE Y EST AUSSI PRESENTE,  il n’y a guère, que le culte catholique, qui ait eu ce courage…

 Pour l’instant.

 Et je n’ai aucun doute sur le fait que sur le forum du site, « la parole libérée », se trouvent, certains témoignages, dont peut être, certains encore non publiés sur le site, traduisent ces crimes, auxquels les hiérarchies religieuses, elles, refusent encore pour l’instant, d’assumer.

 Je veux parler, de l’Islam, je veux parler, des églises évangélistes, je veux parler, du judhaisme, ou bien des orthodoxes….

 Bizarrement, chez eux, on n’entend parler de rien…

 Curieux, non ?

 Comment  vous dites ?

 Parce qu’il n’y a pas ?

 Ho, que si, simplement, « ça n’est pas encore sorti », ce qui est différent.

Jean-Denis Chalufour, chancelier dans l’Eure depuis trois ans, constate en effet une recrudescence de demandes d’apostasie, c’est-à-dire le fait de renier la foi chrétienne, dans le département.

 Pour commencer, je pense que ce phénomène, est le même, n’importe où, sur notre territoire, et pas uniquement, dans l’Eure.

 Ensuite, je trouve inapproprié, de parler de Foi catholique, là, où c’est le culte, uniquement, qui serait remis en cause.

 En effet, on peut être croyant, et estimer, que le culte, dans sa représentation, et je dirai, jusque dans sa symbolique, serait superflu.

  En fait, plusieurs problèmes, alors, se posent, et ça n’est certes  pas à l’église catholique, de s’en soucier,  ça concerne le fait, que certains catholiques,  seraient tentés, d’intégrer, d’autres cultes, là, où précisément,  ils quitteraient un cheval borgne pour en adopter, un autre boiteux.

 Le souci, puisque je suis forte en métaphores, le cheval boiteux dont je parle, est tellement boiteux, qu’il relève plus du cheval à bascule, dont parle Renan Luce, dans une de ses chansons,  version « bois vermoulu »,  que du fier destrier….

 Car c’est un fait, que beaucoup, encore, bien trop, je le regrette,  ne se reposent, sur leur culte, que pour abonder, dans une forme de soumission, voir, de lobotomisation, qui font d’eux, des ouailles, tout juste bonnes à suivre, au détriment, d’un rôle purement altruiste, de leur rôle de citoyen de l’humanité….

 Puisquoi certains refusent ils, d’être acteurs, de leurs propres vie  ?

 Pourquoi, certains éprouvent ils absolument le besoin, d’inventer des coupables à leur mal être, là, où quelquefois, ça n’est que de politique, dont il serait question ?

 Voilà, aujourd’hui, où se trouve véritablement, le problème.

MCCARRICK ET BARBARIN

Habituellement, le prêtre, juriste notamment chargé de faire appliquer le droit canonique et le droit civil, reçoit habituellement entre trois et quatre demandes d’apostasie par mois. Mais ces derniers temps, le nombre de courriers reçus par le prêtre, basé dans les locaux ébroïciens du diocèse, dans le quartier de Nétreville, a été multiplié par trois, voire quatre.

« Depuis trois ans, on se rend compte que les demandes de débaptisation sont liées à l’actualité. L’affaire du diocèse de Lyon et celle de l’ex-cardinal américain, à la fin de l’été dernier, ont entraîné une augmentation passagère mais sensible des demandes d’apostasie, convient Jean-Denis Chalufour. Il y a eu 13 demandes en mars et 14 en septembre 2018. »

Le premier « pic » faisait suite aux révélations, à l’été 2018, d’abus sexuels commis par l’ex-cardinal américain Theodore McCarrick, depuis défroqué.

Le pape François avait été accusé d’avoir couvert ces faits commis plusieurs décennies plus tôt. Plus récemment, le refus du souverain pontife d’accepter la démission du cardinal Barbarin a également suscité l’ire de baptisés qui ont depuis décidé de se désolidariser de la religion catholique.

Sur ce point, je me dois, d’en expliquer les raisons.

 Il y a cinquante ou cent ans,  qui que ce soit, qui se serait plaint, d’une attitude, déplacée, d’un prêtre,  qu’il s’agisse de pédophilie, ou de quoi que ce soit d’autre,  se serait vu, m vertement, remis à sa place, avec le discours suivant/

 « mon pauvre, comme je vous comprends, mais Dieu est grand, et dans on infinie sagesse, je prierai pour vous, et vous, priez pour votre agresseur, pour que  lors du jugement dernier, lui soient éventuellement épargné, les flammes de l’Enfer »….

  Petite aparté.

 Vous avez noté, j’espère, à quel point je suis douée, pour faire « le curé de merde », celui là même, qui  considère, que Dieu est au dessus de tout, et décide, de tout et n’importe quoi,  à la fois, bouc émissaire idéal, et responsable de tout bienfait, sans que l’être humain, « pauvre âme en peine, dans ce bas monde », ne soit jamais responsable, de quoi que ce soit, ni des crimes, ni f des guerres, mais pas d’avantage,  de la Joie, ou du bonheur, qu’on croise quelquefois…

  NON, dans ce schémas là, Dieu, est responsable, du pire, comme du meilleurs.

 Position fort pratique,  encore aujourd’hui, pour justifier, les pires atrocités, qui soient, surtout de la part des puissant….

 En principe, la parole sensée réconforter la pauvre victime, est la suivante :

 « De toute façon, Dieu reconnaitra les siens, au jugement dernier ».

 En gros, le non dit, c’est « tu fermes ta gueule »,   officiellement, « la Justice de Dieu passe avant la Justice des hommes ».

 Et là, comme on dit usuellement, à présent :

 CHANGEMENT DE PARADIGME…..

 Nous avons à présent, un pape François, d’un courage absolument incroyable, qui file un grand coup d’épaule, dans ce dictat, absolument incroyable, qui voudrait, justement, que la Justice divine, serait plus importante, que la justice des hommes….

 Et ce point, cette nuance d’une importance fondamentale, beaucoup ne la saisissent pas.

 La lecture que fait le pape François, il me semble, serait, que d’accepter, la démission de Barbarin, pourrait être perçue comme une rétrogradation,  sur ce curseur, justement.

 Comme si, tout compte fait, en temps que pape, il est tout compte fait, habilité, à en juger.

 Ce qui pourrait alors, être interprété, par certaines victimes, comme le fait, qu’il renierait, en fin de compte, le fait que la justice des hommes, doive avoir le fin mot…

 Et ça, il ne le souhaite pas.

 D’une certaine façon, le fait d’avoir refusé, cette démission, (position, que malgré tout que je trouve regrettable, moi aussi, même si je la comprends),

 Et cette lecture est parfaitement entendable.

 D’une certaine façon, sa posture, tend à faire passer le message, selon laquelle, en temps que pape, il s’efface, justement, devant la justice des hommes.

 Et c’est pour mieux lui laisser la place, alors…

 Je suis interpellée, pour ma part, que ce fait, justifierait, que certains souhaitent se faire débaptiser. Parce que cette posture, tendrait à signifier, qu’à leurs yeux, la Justice de Dieu, « tout compte fait », ça ne serait pas si mal que ça…

 UN COMBLE….

 Désolée, si je choque, mais c’est vraiment mon sentiment.

« UNE FOI UN PEU FAIBLE »

Le père Chalufour tempère toutefois. Selon lui, les demandeurs ne sont pas vraiment des « chrétiens pratiquants convaincus mais des gens qui étaient déjà éloignés de la religion depuis longtemps ».

Oui, mais je crois que le curseur, qui détermine le degré d’éloignement, de « la Foi catholique », comme si le mot FOI, en soit, devait obligatoirement être rattaché  à un culte ?)

 Et oui, on touche là, effectivement, à une approche purement philosophique que je revendique, au sujet des religions.

 Et oui, car on peut parfaitement avoir la Foi, croire en Dieu, le mettre en pratique, de façon incroyablement efficace, et pour autant, considérer que ça serait une affaire privée, où le culte, n’interviendrait pas, ou de façon moindre, ou relativement éloignée.

« Que des prêtres soient coupables d’abus sexuels, de pédophilie, ça me dégoûte. Mais il y a toujours eu de pêcheurs au sein de l’Église. Je ne suis pas heureux de voir des gens qui demandent à être débaptisés mais s’ils partent, c’est qu’ils ont une foi un peu faible. »

Je ne dirai pas ça…

 Je dirai, que ça sert plutôt de symbole, qu’autre chose.

Moi, mes trois filles, ont été baptisées, elles, sont allées au catéchisme, on t fait leur communion solennelle, et si elles, n’ont jamais revendiqué, d’être pratiquantes, au sens « cultuel »du mot, ça ne signifie pas, pour autant, qu’elles regrettent de l’avoir été, pas plus qu’elles pourraient prétendre, je crois que l’Eglise catholique, dont elles font en théorie partie pour autant, ne leur aurait transmis, quoi que ce soit de toxique, ou qui aurait pu être perçu comme tel.

 Je veux dire, par là, que  de renier le culte, auquel on appartient, peut aussi signifier, qu’on vive avec une vision du culte, assez idéalisée,  ce qui révèle une vision assez immature de la relation qu’on ait avec lui, qu’il s’agisse d’Islam, qu’il s’agisse de catholiques,  de protestants, d’orthodoxes, ou du judaïsme, auquel on appartient.

 Je trouve infiniment plus judicieux, de demeurer, au sein de son culte,  si on en a besoin, et puis de parler, et de débattre.

 Je n’ai aucun doute, sur le fait, que les prêtres, au sein de leurs églises, ne demandent pas mieux, eux aussi, ainsi que les Evêques.

   Il a constaté que la très grande majorité des lettres de renonciation proviennent de personnes âgées de 50 à 70 ans. « Je n’ai eu qu’une seule demande d’un jeune de 20 ans », souligne le prêtre.

 D’accord, oui, c’est interpellant, en effet.

 Si signifie donc, enfin, c’est la lecture que j’en fais, que ceux et celles, qui sont en âge d’être parents, préfèrent demeurer au sein de leur Eglise,  et ne pas y être passifs mais au contraire, prendre la parole, et tenir un vrai rôle.

 Pour moi, c’est donc plutôt une bonne nouvelle.

 Apres tout, on peut voir aussi, le verre à moitié plein, plutôt que de le voir à moitié vide, non ?

 Quitte à ce que l’Eglise, ne soit pas pleine, autant que ceux qui y soient, y soient pour de bonnes raisons, plutôt que comme attentistes.

Toutes les demandes d’apostasie parvenant au diocèse sont acceptées « à condition qu’elles remplissent les conditions prévues par la loi à savoir une lettre envoyée par La Poste, adressée au diocèse de baptême, signée et accompagnée de la copie de la carte d’identité », précise Jean-Denis Chalufour. Lorsque la demande est complète, la radiation est rapidement actée par l’apposition, sur l’acte de baptême, d’un « papillon ». Cette note stipule que l’intéressé est désormais apostat, et les raisons de cette demande. « À partir de ce moment, plus aucun acte de baptême ne peut être délivré pour cette personne », précise le père Chalufour.

UNE ARCHIVE NE PEUT PAS ÊTRE DÉTRUITE

Ces démarches n’entraînent malgré tout pas une disparition complète des registres du diocèse. Les actes de baptême ne sont en effet pas détruits contrairement à ce que les requérants aimeraient. « La cour de cassation a dit que c’était contraire aux usages de tous les archivistes. On ne détruit pas une archive, insiste le père Chalufour. Mais en tant que responsable des archives de catholicité, je dois veiller à ce que seuls le prêtre responsable et les personnes assermentées aient accès à ces documents. »

Si les demandes de débaptisation sont en légère hausse dans le diocèse d’Évreux, les baptêmes, eux, sont toujours aussi nombreux. « On en dénombre plus de 2 500 en 2018, illustre le père Chalufour. Cela montre au moins que leurs parents ne sont pas prêts à quitter l’église. »

 Oui, et bien voilà  c’est ce que moi, je note, surtout.

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