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Trop fun, la souffrance !

Le 07/09/2017

   Hier soir, devant ma télévision, je regardais la pub, celle qu'on nous impose, mais qu'on ne peut pas vraiment éviter, puisqu'en dehors de régimes totalitaires,  et généralement entièrement conditionné par le dictateur en place, il faut bien trouver l'argent, pour payer ceux qui y travaillent.

   Non, même si l'on pourrait commenter de façon fort désobligeante, certaines publicités, en titillant, les notions fondamentales d'honnêteté, ou de mauvaise Foi  dans le domaine, il n'en reste pas moins que quand c'est nécessaire, il me semble indispensable,  de commenter et surtout, de n'avoir aucun scrupule à le faire, ce qui est d'autant plus souhaitable que ces derniers, eux, ne risquent pas d'en a voir, quand il s'agit d'observer, de quoi, ils sont capables, pour parvenir à leurs fins….

    Aussi étrange que ça puisse paraître, mon propos se trouve entremêlé, avec la fameuse question, qui se pose en matière d'humour, à sa voir, "peut on rire de tout"….

    Pour moi, la réponse est OUI…

    Je précise, "sans aucune distinction", et quelles qu'en soient les conséquences….

    Mais si je parle de ce sujet, aujourd'hui,  et si mon propos, en réalité, n'est pas lié à la relation entre  l'humour, et la souffrance, il permet plutôt de réfléchir à la question suivante: "peut on tout se permettre, sur n'importe quel sujet, et surtout, "pourquoi, peut on se le permettre, ou pas"…..

   Ainsi, ça n'est pas que de l'humour, dont je parle, en relation, avec la souffrance, mais bien, aussi, de la publicité.

   Je pense à vrai dire, que la seule façon de mettre toutes le chances de son côté, pour faire le moins de connerie possible, (moi, y compris, en temps qu'auteur), consiste à simplement à se demander, quel objectif on cherche à atteindre….

   Un publicitaire, cherche à vendre sa camelote….

  Selon celui qui a commandité la campagne de pub, il cherche à vendre son produit.

  Hier soir, il s'agissait une célèbre assurance…..

  On voyait une femme, qui racontait qu'elle avait fait une dépression, et que grâce à sa dépression, elle avait eu la chance, je dis bien la chance, de pouvoir changer d'orientation professionnelle….

  D'accord, pour la démarche…

   Mais franchement, entre une pub de bagnole, et un déboucheur pour les toilettes, voir qu'on  parle de la dépression, comme si on s'était cassé un ongle…..

   J'ai été profondément choquée, de voir qu'on puisse ainsi rabaisser un sujet aussi grave, à un simple argument publicitaire, destiné à promouvoir  l'image d'une compagnie d'assurance, qui,  soit dit en passant, ne risque pas d'être plus vertueuse, que n'importe quelle autre.

   Je me demande si un jour, on n'utilisera pas le viol, pour promouvoir un préservatif, la pédophilie, pour promouvoir, une marque de vêtement pour enfant, ou les attouchements sur mineurs, pour vendre une marque de lait corporel….

  Pour ce qui concerne l'humour, c'est une autre histoire….

 l'objectif, c'est de faire rire….

   Mais faire rire, en temps qu'auteur, n'a jamais empêché, de se poser la même question, en temps qu'auteur.

   Le rire, est  une soupape incontournable, dans n'importe quelle société, et rire de soi, de sa propre souffrance, et quelquefois, de celle des autres, est simplement, u adjuvant absolument indispensable, dans n'importe quelle société démocratique.

  Je sais que certains humoristes, aujourd'hui, encore, sont en procès, avec certaines associations,  ce que je condamne…

    Mais pour mieux comprendre, c'est à la place des offensés véritables, qu'il faut se mettre…

    A savoir, en quoi, pourquoi, et comment, réagit on quand on souffre, face à quelqu'un, qui rit de votre problème, ou de votre souffrance.

    La réalité réside dans le fait, que d'un individu à un autre, selon sa nature, certains de façon spontannée,  seront à même de voir, qu'on rit de leur malheur, et que ça leu fait un bien fou, et pour d'autres, ça n'est pas le cas.

   Pour une même personne, rire alors que vous souffrez, d'un jour à un autre, notre ressenti, et donc notre réaction,  seront non pas nécessairement diamétralement opposés, mais en tout cas, différents.

   J'ai écrit un ouvrage sur le rire, et sa relation à la souffrance, et j'avais mis en avant effectivement, le rôle fondamental, de ce dernier, aussi viscéralement nécessaire, que le cri, la parole, le soupir, le sourire, ou la colère….

   Mais pour ce qui est des réaction d'autrui,  seul ou en groupe, face à quelqu'un qui rit, il en est tout autant. C'est en vérité toujours  une question de reflexe.

féminisme émancipation

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