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cinéma

Dans JUSTICE.

Jacques Audiard se mobilise pour la libération du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov.

Le 13/07/2018

https://cineday.orange.fr/actu-cine/des-cineastes-francais-demandent-l-aide-du-president-pour-sauver-oleg-sentsov-CNT0000014JO0w.html

https://cineday.orange.fr/actu-cine/emmanuel-macron-est-fan-d-audiard-de-belmondo-et-de-westerns-CNT0000012c2Cx.html

  Je cite l'article de Libération.

  Arrêté en mai 2014, en Crimée, pour avoir manifesté contre l’annexion russe, le réalisateur est en grève de la faim depuis le 14 mai, un mois avant l’ouverture de la Coupe du monde.

  En ce moment, sur le sol russe, se déroule la Coupe du monde de football 2018 de la Fifa. En ce moment, sur ce même sol russe, un cinéaste est entre la vie et la mort.

  Agé de 41 ans, père de deux enfants, il a débuté une grève de la faim illimitée le 14 mai 2018, un mois tout juste avant l’ouverture de la Coupe du monde.

  Il s’appelle Oleg Sentsov.

  Vous connaissez sans doute son nom, mais peut-être pas son histoire. Oleg Sentsov est né ukrainien, à Simferopole, en Crimée, où il vivait avec sa femme et ses enfants jusqu’au 11 mai 2014, jour de son arrestation par le FSB, les services secrets russes.

  Après un premier long-métrage encensé par la critique et primé dans de nombreux festivals internationaux, Oleg Sentsov préparait son deuxième film Rhino, lorsqu’ont éclaté les premières manifestations pro-européennes en Ukraine, en novembre 2013. Cinéaste et citoyen engagé, pro-européen convaincu, il a reporté le tournage de son film pour participer activement au mouvement Euromaïdan.

  N’acceptant pas l’annexion russe de la Crimée, il a manifesté et il est allé livrer de la nourriture à des soldats ukrainiens affamés et encerclés par les forces pro-russes. Il avait finalement décidé de tourner son nouveau long-métrage cet été-là, l’été 2014. Mais en sortant de chez lui, le 11 mai de cette même année, Oleg Sentsov a été enlevé puis torturé par le FSB pendant trois semaines, avant de réapparaître non plus en Crimée, mais au fond d’une prison russe…

  Malgré les protestations d’Oleg Sentsov, qui crie aux juges qu’il n’est pas un «serf», et qu’ils ne peuvent pas «l’annexer» comme ils l’ont fait avec la terre, il est considéré et jugé comme citoyen russe, et condamné à vingt ans d’emprisonnement dans un camp de travail forcé, après un procès qualifié de «stalinien» par Amnesty International.

  Depuis le 14 mai, Oleg Sentsov a débuté une grève de la faim pour demander la libération de tous les prisonniers politiques ukrainiens emprisonnés comme lui en Russie.

  Si la Communauté européenne et internationale ne fait rien de plus, Oleg Sentsov va mourir.

  On a volé son pays, changé de force sa nationalité pour lui faire prendre celle de ses agresseurs, on l’a envoyé pour vingt ans au fin fond d’un trou glacial, au bord du cercle arctique. Et l’Europe, l’Europe dont il rêvait au point de se battre pour que son pays en fasse partie, l’Europe, a laissé faire.

  Si rien ne se passe, Oleg Sentsov va mourir.

  Comme il le dit lui-même : sa vie est la seule arme qui lui reste pour résister et défendre ces 70 Ukrainiens que Poutine a enlevés à leurs familles et à leur pays, pour la seule raison qu’ils n’étaient pas d’accord avec sa politique expansionniste, imposée par la violence.

  Cet homme qui se bat au nom de valeurs que nous ne pouvons que partager, ne peut pas disparaître.

  Ce serait une terrible perte pour l’humanité et un nouveau terrible revers pour l’Europe. Si Oleg Sentsov mourrait aujourd’hui, c’est non seulement Vladimir Poutine, qui serait un peu plus éclaboussé, mais la France, l’Allemagne et l’Europe tout entière qui seraient entachées de son sang.

  Aussi nous conjurons l’Europe et plus largement le reste du monde d’utiliser tous les moyens en leur possession pour obtenir la libération immédiate d’Oleg Sentsov.

http://www.la-srf.fr/article/appel-%C3%A0-la-lib%C3%A9ration-imm%C3%A9diate-doleg-sentsov

APPEL À LA LIBÉRATION IMMÉDIATE D'OLEG SENTSOV ! 

"En ce moment, sur le sol russe, se déroule la Coupe du Monde de football 2018 de la Fifa.

En ce moment, sur ce même sol russe, un cinéaste est entre la vie et la mort.

Agé de 41 ans, père de deux enfants, il a débuté une grève de la faim illimitée le 14 mai 2018, un mois tout juste avant l'ouverture de la Coupe du monde.

Il s'appelle Oleg Sentsov.

Vous connaissez sans doute son nom, mais peut-être pas son histoire. 

Oleg Sentsov est né ukrainien, à Simferopole, en Crimée, où il vivait avec sa femme et ses enfants  jusqu'au 11 mai 2014, jour de son arrestation par le FSB, les services secrets russes. 

Après un premier long-métrage encensé par la critique et primé dans de nombreux festivals internationaux, Oleg Sentsov préparait son deuxième film "Rhino", lorsqu'ont éclaté les premières manifestations pro-euroépennes en Ukraine, en novembre 2013. Cinéaste et citoyen engagé, pro-européen convaincu, il a reporté le tournage de son film pour participer activement au mouvement Euromaïdan. N’acceptant pas l’annexion russe de la Crimée, il a manifesté et il est allé livrer de la nourriture à des soldats ukrainiens affamés et encerclés par les forces pro-russes. Il avait finalement décidé de tourner son nouveau long métrage cet été-là, l'été 2014. Mais en sortant de chez lui, le 11 mai de cette même année, Oleg Sentsov a été enlevé puis torturé par le FSB pendant trois semaines, avant de réapparaître non plus en Crimée, mais au fond d'une prison russe...

Malgré les protestions d'Oleg Sentsov, qui crie aux juges qu'il n'est pas un "serf", et qu'ils ne peuvent pas "l'annexer" comme ils l'ont fait avec la terre, il est considéré et jugé comme citoyen russe, et condamné à 20 ans d'emprisonnement dans un camp de travail forcé, après un procès qualifié de "stalinien" par Amnesty International.

Depuis le 14 mai 2018, Oleg Sentsov a débuté une grève de la faim illimitée pour demander la libération de tous les prisonniers politiques ukrainiens emprisonnés comme lui en Russie.

Si la Communauté européenne et internationale ne fait rien de plus, Oleg Sentsov va mourir. On a volé son pays, changé de force sa nationalité pour lui faire prendre celle de ses agresseurs, on l'a envoyé pour vingt ans au fin fond d'un trou glacial, au bord du cercle arctique. Et l'Europe, l'Europe dont il rêvait au point de se battre pour que son pays en fasse partie,  l'Europe, a laissé faire. 

Si rien ne se passe, Oleg Sentsov va mourir. Comme il le dit lui-même : sa vie est la seule arme qui lui reste pour résister et défendre ces soixante-dix ukrainiens que Poutine a enlevé à leurs familles et à leur pays, pour la seule raison qu'ils n'étaient pas d'accord avec sa politique expansionniste, imposée par la violence.

Cet homme qui se bat au nom de valeurs que nous ne pouvons que partager, ne peut  pas disparaître. Ce serait une terrible perte pour l'humanité et un nouveau terrible revers pour l'Europe. 

Si Oleg Sentsov mourrait aujourd'hui, c'est non seulement Vladimir Poutine, qui serait un peu plus éclaboussé, mais la France, l'Allemagne et l'Europe tout entière qui seraient entâchées de son sang.

Aussi nous conjurons l'Europe et plus largement le reste du monde d'utiliser tous les moyens en leur possession pour obtenir la libération immédiate d'Oleg Sentsov".


CALL FOR THE IMMEDIATE RELEASE OF OLEG SENTSOV !

Today, on Russian soil, the FIFA World Cup 2018 is taking place.

Today, on the same Russian soil, a filmmaker hovers between life and death.

Aged 41, a father of two, he began an indefinite hunger strike on May 14, 2018, a month before the opening of the World Cup.

His name is Oleg Sentsov.

You probably know his name, but perhaps not his story.

The ukranian Oleg Sentsov was born in Simferopol, Crimea, where he lived with his wife and children until 11 May 2014, the day of his arrest by the FSB, the Russian secret service.

After his first critically acclaimed feature film, which won awards in many international festivals, Oleg Sentsov was preparing his second film "Rhino" when the first pro-European protests broke out in Ukraine in November 2013. A filmmaker and committed pro-European citizen, he postponed his film in order to actively participate in the Euromaidan movement. Refusing the Russian annexation of Crimea, he took to the streets and delivered food to hungry Ukrainian soldiers surrounded by pro-Russian forces. He finally decided to shoot his new feature that summer, the summer of 2014. But as he left his home on May 11 that year, Oleg Sentsov was kidnapped and tortured by the FSB for three weeks, before reappearing not in Crimea, but the depths of a Russian prison ...

Despite the protests of Oleg Sentsov, who shouted to the judges that he was not a "serf", and that they could not "annex" him as they did with his land, he was treated and tried as a Russian citizen, and sentenced to 20 years of imprisonment in a harsh labor camp, after a "Stalinist" trial, to cite Amnesty International.

As of 14 May 2018, Oleg Sentsov has started an indefinite hunger strike to demand the release of all Ukrainian political prisoners incarcerated like him in Russia.

If the European and international community does nothing else, Oleg Sentsov will die. His country was stolen, his nationality forcibly changed to that of his aggressors, and he was sentenced to twenty years at the bottom of an icy hole on the edge of the Arctic Circle. And Europe, the Europe he dreamed and fought for his country to join, that same Europe let him go. 

If nothing happens, Oleg Sentsov will die. In his words, his life is the only weapon he has left to resist and defend the seventy Ukrainians that Putin holds hostage from their families and country for the sole reason that they do not agree with the expansionist policy he enforces with violence.

This man, who fights in the name of values that we share, can not disappear. His death would be a terrible loss for humanity and another terrible setback for Europe.

If Oleg Sentsov dies today, it is not only Vladimir Putin but France, Germany, and Europe as a whole that would be stained with his blood.

So we call on Europe and the rest of the world to use every means in their possession to obtain the immediate release of Oleg Sentsov.

 

Premiers signataires / First signatories :

Dominique Abel (Belgique), Hala Alabdalla (Syrie), Desiree Akhavan (Etats-Unis), Irène von Alberti(Allemagne), Claudia von Alemann (Allemagne), Marie Amachoukeli (France), Josza Anjembe (France),  Mathieu Amalric (France), Arnold Antonin (Haïti), Thomas Arsian (Allemagne), Yvan Attal (France), Jacques Audiard (France), Nabil Ayouch (France/Maroc), Josiane Balasko (France), Ramin Bahrani (États-Unis), Christophe Barratier (France), Antoine Barraud (France), Luc Battiston (France), Xavier Beauvois(France), Marco Bellocchio (Italie), Lucas Belvaux (Belgique), Patrick-Mario Bernard (France), Julie Bertuccelli (France), Thomas Bidegain (France), Simone Bitton (France/Maroc), Bertrand Bonello(France), Jérôme Bonnell (France), Lucie Borleteau (France) Guillaume Brac (France), Isabelle Broué(France), Mikael Buch (France), Claire Burger (France), Dominique Cabrera (France), Thomas Cailley(France), Robin Campillo (France), Laurent Cantet (France), Guillaume Canet (France), Leos Carax(France), Alain Cavalier (France), Filipa César (France), Jean-Sébastien Chauvin (France), Chad Chenouga(France), Laurent Chevallier (France), Malik Chibane (France), Patrick Chiha (France), Hélier Cisterne(France), Jean-Paul Civeyrac (France), George Clooney (États-Unis), Clément Cogitore (France), Abraham Cohen (France), Jean-Louis Comolli (France), Antony Cordier (France), Catherine Corsini (France), Pedro Costa (Portugal), Denis Côté (Canada), Alfonso Cuarón (Mexique), Pierre Créton (France), Dominique Crèvecoeur (France), David Cronenberg (Canada), Jean-Pierre Dardenne (Belgique), Luc Dardenne(Belgique), Jean-Pierre Darroussin (France), Émilie Deleuze (France), Edouard Deluc (France), Claire Denis(France), Arnaud Desplechin (France), Marie Desplechin (France), Caroline Deruas (France), Antoine Desrosières (France), Lav Diaz (Philippines), Leonardo Di Constanzo (Italie), Alice Diop (France), Mati Diop(France), Géraldine Doignon (Belgique), Ziad Doueiri (Liban), Maya Duverdier (Belgique), Atom Egoyan(Canada), Amélie van Elmbt (Belgique), Amat Escalante (Mexique), Victor Erice (Espagne), Abbas Fahdel(Irak), Frédéric Farrucci (France), Maureen Fazendeiro (France/Portugal), Philippe Faucon (France), Léa Fehner (France), Pascale Ferran (France), Hélène Fillières (France), Emmanuel Finkiel (France), Jennifer Fox (États-Unis), Dan Franck (France), William Friedkin (États-Unis), Nicole Garcia (France), Philippe Garrel (France), Tony Gatlif (France), Dyana Gaye (France/Sénégal), John Gianvito, Amos Gitaï (Israël), Delphine Gleize (France), Yann Gonzalez (France), Adoor Gopalakrishnan (Inde), Fiona Gordon (Belgique), Romain Goupil (France), Emmanuel Gras (France), Eugène Green (France), Reinaldo Marcus Green (États-Unis), Robert Guédiguian (France), Bourlem Guerdjou (France), Denis Gheerbrant (France), Miguel Gomes(Portugal), Lucas Guadagnino (Italie), Jose Luis Guerin (Espagne), Florian Kömer von Gustorf (Allemagne), Joana Hadjithomas (Liban), Lucile Hadzihalilovic (France), Andrew Haigh (Angleterre), Rachid Hami(France), Mia Hansen-Love (France), Todd Haynes (États-Unis), Michel Hazanavicius (France), Benjamin Heisenberg (Allemagne), Sonja Heiss (Allemagne), Erik Hemmendorff (Suède), Christoph Hochhäusler(Allemagne), Annemarie Jacir (Palestine), Agnès Jaoui (France), Thomas Jenkoe (France), Pierre Jolivet(France), Khalil Joreige (Liban), Cédric Kahn (France), Sam Karmann (France), Aki Kaurismaki (Finlande), Vergine Keaton (France), Lodge Kerrigan (États-Unis), Cédric Klapisch (France), Héléna Klotz (France), Nicolas Klotz (France), Ulrich Köhler (Allemagne), Kristina Konrad (Suisse), Asaf Korman (Israël), Gérard Krawczyk (France), Bruce LaBruce (Canada), Pierre Lacan (France), Isaki Lacuesta (Espagne), Joachim Lafosse (Belgique), Alexandre Lança (France), Nadav Lapid (Israël), Laurent Larrivière (France), Hicham Lasri (Maroc), Sébastien Laudenbach (France), Nolwenn Lemesle (France), Louis-Do de Lencquesaing(France), Serge Le Péron (France), Diego Lerman (Argentine), Katia Lewkowicz (France/Israël), Sébastien Lifshitz (France), Ken Loach (Angleterre), Marceline Loridan-Ivens (France), Julie Lopes Curval (France), Marie Losier (France), David Mackenzie (Angleterre), Mahamat Saleh Haroun (Tchad), Bertrand Mandico(France), Michael Mann (Etats-Unis), Vincent Mariette (France), Paul Marques Duarte (France), Tony Marshall (France), Lucretia Martel (Argentine), Valérie Massadian (France), Patricia Mazuy (France), Ursula Meier (France/Suisse), Agnès Merlet (France), Jonathan Millet (France), Santiago Mitre (Argentine), Avi Moghrabi (Israël), Ossama Mohammed (Syrie), Dominik Moll (France), Marie Monge (France), Gérard Mordillat (France), Nanni Moretti (Italie), Oren Moverman (Israël), Cristian Mungiu (Roumanie), Safy Nebbou (France), Lazlo Nemes (Hongrie), Cheikh Ngaïdo Bâ (Sénégal), Jonathan Nossiter (États-Unis), Anna Novion (France), Michel Ocelot (France), Mariana Otero (France), François Ozon (France), 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Pierre Salvadori (France), Julien Samani (France), Marjane Satrapi (France/Iran), Régis Sauder (France), James Schamus (États-Unis), Pierre Schoeller (France), Martin Scorsese (Etats-Unis), Céline Sciamma (France), Julien Selleron(France), Guillaume Senez (Belgique), Julian Schnabel (États-Unis), Barbet Schroeder (Suisse), Moritz Siebert (Allemagne), Claire Simon (France), Jan Sitta (France), Jan Soldat (Allemagne), Silvio Soldini(Italie/Suisse), Jérôme Soubeyrand (France), Elia Souleiman (Palestine), Béla Tarr (Hongrie), Bertrand Tavernier (France), Giovanna Taviani (Italie), Jean-Pierre Thorn (France), Marie-Claude Treilhou (France), Joachim Trier (Norvège), Justine Triet (France), Pierre Trividic (France), Margarethe von Trotta(Allemagne), Fernando Trueba (Espagne), Tatjana Turanskyi (Allemagne), Jaco Van Dormael (Belgique), Marion Vernoux (France), Catalina Villar (Colombie), Denis Villeneuve (Canada), Jonathan Vinel (France), Elie Wajeman (France), Régis Wargnier (France), Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande), Hans Weingartner (Autriche), Françoise Widhoff (France), Edgar Wright (Royaume Unis), Yolande Zauberman(France), Roschdy Zem (France/Maroc), Hanns Zischler (Allemagne), Rebecca Zlotowski (France), Andrey Zvyagintsev (Russie)

ainsi que :

ADA - Austrian Directors' Association

ARRF - Association des Réalisateurs et Réalisatrices Francophones Belges

APR - Association Portugaise des Réalisateurs

ARF/FDS - Association suisse des scénariste et réalisateurs de films

ACID - Association du Cinéma Indépendant pour sa diffusion 

La SRF - Société des Réalisateurs de Films

L'AFCAE - Association Française des Cinémas d'Art et d'Essai 

 

Pour signer l'Appel / To sign the petition : 

http://la-srf.fr/libérez-oleg-sentsov

 

Publication orgininale dans Libération du 6 juillet 2018.

   Au delà de l'indignation générale, qui, soit dit en passant, doit faire rire,  certains dictateurs, ou leurs adeptes, je trouve qu'il est pour le moins choquant d'observer que Vladimir Poutine est le premier à revendiquer, je dirai même, instrumentaliser la Culture, "quand ça l'arrange", alors, qu'il n'a aucun scrupule à lui couper un bras,  quand les artistes qui en sont la cheville ouvrière, ne sont pas conformes à ce qu'il voudrait.

  Car c'est la définition même de la culture, que d'être diverse et plurielle.

  Pour ce qui concerne le mondial de foot, il en va tout autant.

 Au delà de l'incroyable vitrine médiatique que représente le mondial de foot, qui effectivement, pour chaque pays, représnte symboliquement, une necessité de synthèse, d'un jeu de jonglage avec les pieds...

 Oui, vu sous cet angle, je reconnais moi même que c'est comique.

 Mais enfin, quoi, c'est bien ça, le foot, non ? Jongler avec les pieds.

   Paradoxalement, il s'agit alors de mettre en veille, une ambition individuelle, pour la mettre au service, d'un objectif collectif...

 Soit !

  Mais sorti de leur rôles de joueurs, pour chacun de leurs pays, c'est bien la sérénité, le respect des individualité de chacun des joueurs, et donc, leur liberté d'expression, qui par l'équilibre ainsi entretenu, permet d'aller DROIT AU BUT.

 

STUPÉFIANT se fout "à poil".

Le 12/12/2017

https://www.france.tv/france-2/stupefiant/344995-special-tout-nu.html

 Je n'ai vu cette excellente emission, que le lendemain, parce que j'ai du mal à demeurer eveillée, aussi tard.

  Excellent, oui, je n'ai aucune intérêt, comme chacun sait, au sein de France Télévision, et Dieu sait que par les temps qui courrent, avec les exigences de restriction de budget, exigées, parait il,  de la part de la Grande Dame, je ne parle pas de Delphine Ermotte,  mais de France Télévision", les temps sont durs.

  Nous savons à quelle point la stupéfaction, pour ne pas dire la profonde perplexité, doit reigner, chez le téléspectateur lambda, qui est si justement attachée, à France Télévision.

  J'entends bien, qe la posture de Emmaunel Macron, tient plus de la provocation à mon encontre,  sur son jugement, à son egard, ces derniers jours, comme si tenter de flinguer "à la trump", des médias de qualité, ne suffisait pas, en remettant en cause, le journalisme d'investigation,  il voudrait, je suppose, faire douter de la qualité, qui va bien au delà, précisement, du journalisme, dont il est question.

  Je trouve pitoyable de mépriser le service public radiophonique,  (Radio France) et télévisuel français, (France Télévision),  au seul prétexte, qu'on exigerait de lui,  des coupes drastiques dans leur budget, et indigne d'un président et d'un gouvernement, qui se prétend "en marche".

  Observant une telle critique, on est en droit de se poser des questions sur l'orientation, qu'il souhaiterait leur donner.  

  Qu'il ait renoncé à flinguer l'investigation, PARFAIT,  "grand bien lui fasse", le mépris gratuit, et injustifié,  dont il a fait preuve, par cette réflexion, démontre surtout, le peu d'intérêt que représente la télévision française, alors, que comme tout à chacun, il est bien aise, de l'avoir à son service, quand il s'agit de promouvoir son programme politique.

  Et puisque certains trouvent opportun, de flinguer le mandat anterieur, que fût celui de François Hollande, je rappelle simplement, qu'en matière d'invesgation, François Hollande, lui, avait bien ouvert l'Elysée,  (trop, peut être ? , c'est possible).....

  Mais en tout cas, ce fût effectivement, une posture aux antipodes, de celle de Emmanuel Macron, qui semble verouiller, "à l'extrême", ses relations, avec la presse, ce qui est plus inquietant, à mes yeux, que l'exces inverse.

  Mais revenons à cette émission du service public, puisque c'est sur France 2.

  J'ai regardé çà, avec une grande curiosité, puisque par mon histoire, j'ai une relation particulière avec le toucher, avec le peau,  et tout ce qui s'y rapporte.

 Stupéfiant, ça n'est pas seulement une émission culturelle, qui a pour objectif, que de promouvoir ce que se fait, se regarde, ou s'expose.

  C'est surtout un regard fort juste, et je dirai aiguisé, qui choisit un  fait de société, pour l'étudier de façon transversale, dans le domaine artistique, et surtout, également, avec un regard d'historien de l'Art.

  Ce regard, est d'une importance fondamentale, puisqu'elle recadre le traitement qui est fait aujourd'hui, d'un fait de société, dans un contexte chronologique, en en expliquant les causes.

  Là, avec le regain ou le developpement, de ce que l'on nomme "la mode pudique", croisé avec le phénomène "balancetonporc", nous assistons dans le milieu artistique, à un retour du nu,  je serai tentée de rajouter, non sans provocation, "sous toutes les coutures", et c'est juste passionnant.

 On aurait pu intiltuler, l'émission, comme suit.

 "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le nu, dans l'Art et que vous n'avez jamis osé demander".

Quand je recommande d'aller revoir cette émission, alors qu'elle est deconseillée, aux moins de ??  (je ne sais plus), je precise que ma posture, ne tend pas à provoquer, d'ailleurs, il n'y a rien de "sexuel", dans ce reportage... Mais plutot, tend à mettre en évidence, le fait que la démarche artistique, a pour fonction, au sens le plus pur qui soit, d'exorciser certains problèmes de société, et que cet exorcisme est une fonction fondamentale, de n'importe quelle Démocratie...Et qu'il importe, de bien le comprendre,  et de l'intégrer. 

  Le problème en vérité, est le suivant.

   S'imaginer que sous prétexte, qu'un homme ou qu'une femme, revendique le fait de couvrir sa peau, "trop", trop peu", "pas assez, "pas suffisemment", et le revendique, comme etant des marqueurs de respectabilité sociale, ou relative au respect de son corps, est, et on le perçoit bien, dans ce reportage, parfaitement hypocrite.

   En effet, à l'echelon mondial, quelque soit la culture, quelque soit l'endroit, sur cette Terre, où vivent les humain, c'est encore chez nous, en Occident, et certainement pas en Orient, que statistiquement, une femme qui se soit fait violer, va se sentir d'aventage protégée, et va revendiquer le fait, qu'elle puisse être reconnue, comme vicitime, et qu'elle se considère en droit de porter plainte, et de demander Justice...

   Alors quoi , ça rime à quoi, ce soit disant "respect des femmes", au prétexte, qu'on leur impose de cacher leur peau ?

 Ca rime, A QUOI ?

 Et oui, n'en deplaise aux adeptes de la mode pudique, plus une société, quelle qu'elle soit culpabilise une femme qui revendique de découvrir sa peau, plus, elle met l'accent sur l'impunité octroyée aux hommes, pour nous manquer de respect.

  Il ne s'agit pas pour moi d'une injonction à se découvrir, mais mais d'une injonction aux hommes à les autoriser à le faire, et à se remettre en question, sur les raisons véritables, qui les incitent à le leur interdire, ce qui est bien différent.

 Si je devais faire la synthèse, des quelques raisons qui justifient le fait qu'il soit important de regarder ce reportage, je dirai, qu'il restitue au nu, la mimension, purement esthetique, NON EROTIQUE, et NON SEXELLE.

  Je parle là, d'une synthese de l'émission, et pas du detail.

  Je veux die, que de traiter un sujet, comme ce fût fait, là, sous l'angle transversal, et chronologique, come quand on regarde n'importe quel reportage, ou film, d'ailleurs, presente, un interêt, quedans la mesure, où une fois regardé, on a le sentiment, de percevoir ce probleme, sous un angle nouveau, ou au minimum, "un peu different, ce qui est le cas.

  Voilà, en quoi, cette émission, est profondement salutaire, par les temps qui courrent.

  Cependant, je ne peux pas me résoude à me taire, quand aux critiques qui sont faites, sur certains de ces spectacles, mais je m'en explique.

 Je cite : "Trop de nu, c'est inutile, ça ne rime plus à rien".

  Je pense que la surabondance de nus, ne fait que reponde justement, à cette pudibonderie, que certains souhaitent revendiquer.

  Il me semble, que plus on revendique la mode pudique, et on instrumentalise cette tendance, plus artistiquement, ces derniers sont tentés de s'en saisir, ne serait ce que par provocation.

  Pou ceux que ça dérange, je me pose simplement la question suivante, sachant que le spectacle, traitait de ce sujet, qu'est ce qu'ils sont allés y faire ?

  Ne serait pas là, plutot, qu'il faille se poser la question, dont la réponse, est à mon avis, précisement de vouloir le monter en épingle, dans le but de le récupérer politiquement.

  Certes, le fait, de "jouer du nu", dans un spectacle, peut sembler, un argument bien maigre, et n'est pas synonyme de talent...

  Mais qu'est ce donc, que le talent  ?

  Il est coutume d'admettre que c'est toujours le public, quia raison, cette pièce est nulle , PARAFAIT, elle ne tiendra pas l'affiche longtemps, et qu'il y ait du nu, ou pas, la regle demeure la même.

  Alors, de grâce, arrêtez de nous pêter les c......

  Juste un commentaire.

   Le sujet des modèles qui posent pour les peintres, encore, aujourd'hui, n'a pas été evoqué, et je trouve ça, regrettable.

     J'ai deja fait, un après midi, c'est moi qui suis allée au devant d'un peintre que je connaissais, et dont, j'admirais le travail, et je l'ai fait dans un but thérapeutique.

 dans le cadre d'un cours de dessin, aussi, nous devions être une douzaine, peut être, je en sais plus, nousa vons dessiné, avec un modèle, c'était une femme, nue... (et oui, car il arrive aussi, que des hommes et des femmes, posent, HABILLES !

 (qui l'eut cru.

   Et dessiner un nu, avec un modèle vivant, artisquement, c'est juste tres agreable, ça oblige justement, à observer le corps humain, sous un angle, qui n'est pas coutumier.

  Pour finir, sur ce sujet, il me faut compléter par l'enquête qui a été menée, au sujet des oeuvres d'Art, et des résaux sociaux.

  Je dois avouer que je suis consternée, d'observer une telle sensure, notamment, sur FB.

  Si je synthètise, comme ce fût fait par un des commentateurs, si vous posez une photo de Mireille Darc nue, elle ne passe pas, mais si quelqu'un donne l'ordre d'aller tuer toutes les femmes rousses, qui portent un pantalon vert, ça ne leur pose aucun problème...

  De façon générale, je pense que chaque reseau  social, devrait avoir comme politique, de clairement, annoncer la couleur, de telle sorte que leurs utilisateurs, sachent veritablement, à quoi, s'en tenir.

  Observer, que des Musées, en soient arrivés, comme c'est démontré, à tester, sur leurs pages FB personnelles, si telle reproduction, de tel tableau, "passe,", ou "ne passe pas", est juste terrifiant, quand on considdere à quel point, FB detient, une forme de monopole, en ce qui concerne la capacité à promouvoir, une exposition, ou un evênement.

  C'est clairement à mes yeux, une sensure injustifiée, et un véritable abus de pouvoir.

 En cours de rédaction.