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Avoir séjourné en hôpital psychiatrique et enseigner ensuite.

Le 15/01/2016

Dans ENSEIGNEMENT.

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/avalanche-aux-deux-alpes/avalanche-le-professeur-avait-fait-un-sejour-en-hopital-psychiatrique-en-novembre_1270463.html

 Pour ce qui concerne  ce cas, en particulier, il apparait, que le prof, la veille, avait deja empreinté ce chemin, alors, qu'il était interdit, cat trop dangereux.

   Le problème c'est que j'ai entendu hier, qu'il avait interdit aux ados de l'empreinter, parce qu'il était dangereux, "sons de cloches dyscordants", il me semble, qui, dit vrai ?

 Il semble qu'il ait révélé aujourd'hui, qu'il avait acordé l'autorisation aux ados, de l'empreinter avec lui, dans cette hypothèse, il est donc responsable.

 Mais ce qui moi, me chiffonne, c'est le fait qu'il soit mentionné, qu'il ait séjourné en HP.....

   Je connais ce problème mieux que quiconque, puisque j'ai été discrimnée, pour ces mêmes raisons de l'enseignement, non pas par la hierarchie, mais par mon ex, qui menaçait, de me dénoncer. "Comme si j'avais commis quelque chose de grave, et d'incompatible, avec l'enseignement".

  Dans l'opinion public, effectivement, quelqu'un qui a été interné en HP, voit sa réputation marquée au fer rouge.

 Et c'est grave !

 Parce que de multiples raisons peuvent amener quiconque, à être interné, sans pour autant, présenter le moindre danger, pour enseigner ensuite.

   Pour commencer,  la définition de "malade mental", concerne au bas mot, 95 % de la population.

   Et oui, car énormement de personnes, ne peuvent vivre sans certains médicaments, sans alcool,  ou sans autres palliatifs, à leur mal être, c'est comme ça !

   C'est pour cette raison d'ailleurs, que la majorité des personnes choisissent, soit de rester dans le denni de leur souffrance,  soit de n'en parler qu'à leur généraliste, qui risque, soit dit en passant, de jouer les apprentis sorcier, parce que soigner une depression, en prescrivant des médicaments psychotropes,  c'est jouer avec le feu, les psychiatres eux, sont ceux qui, veritablement , connaissent ces molécules, dont l'efficacité et la complémentarité, les uns par raport aux autres, est plutôt complexe.....

 Et pourquoi, ne pas consulter un psychiatre ?

 Et bien par ce que l'on est dans un tabou, bien pire, et bien plus dur, que bien d'autres.... Le seul tabou qui lui soit equivalent, c'est la prison.

    Si j'insiste vraiment sur ce tabou, c'est parce que c'est très grave. Imaginez, que des malades mentaux, qui sont véritablement dangereux, évitent ainsi l'obstacle, précisement, pour ne pas devoir l'assumer, ensuite....

 Que la psychiatrie aujourd'hui, sous estime complètement l'importance de ce tabou, ne fait absolument helas, aucun doute.

 Mais  (en dehors de mon cas, si particulier) ils n'en sont aucunement responsables.

 Et pour ceux qui seraient en doute, relativement à ces propos, je vous signale juste qu'interné en HP, vous ne recevez qu'à peine, de la visite, véritablement.

 Sur un service, dont tous les lits sont occupés, sans trop me tromper, je dirai que 80 %, n'en reçoivent absolument pas.

   Une des raisons aussi, il ne faut pas l'omettre, réside dans le fait que la famille en question, est assez souvent responsable du mal être du patient, c'est vrai, mais l'autre raison, c'est juste "la honte".

  Pour en revenir  à ce cas, qui nous interresse.

  Il n'y guère que l'hypothèse, où une expertise psychiatrique antérieure aux faits, ait contrindiqué, qu'il puisse enseigner, qui pourrait justifier, quoi, que ce soit, pour des pousuites.

 Je n'ai pas eu connaissance du fait qu'un psychiatre, celui ou celle, qui l'ait suivi, ait précisé ou indiqué qu'il devait, ne plus être en contact, avec des ados, ou des enfants....

 Si tel est le cas, la donne est différente, mais pour l'instant, on ne dispose d'aucun élément, qui aille en ce sens.

  Pour parler de la sécurité en montagne, je tiens juste à rappeler, que les ados, de façon générale, sont très accrocs, au fait de se faire peur, de rechercher des sensations fortes, aussi.

  J'ai entendu hier, à la suite de cet accident, des ados, qui ont été interrogés sur le sujet, pas l'un d'eux, n'a éprouvé la moindre conscience,  de la dangerosité, de leur attitude, ils ont tous dit, qu'il allaient où c'était interdit, "pour le fun"...

   Je ne dis pas celà, pour oter la responsabilité du professeur, mais j'ai en mémoire, un fait, qui s'était produit, il y a quelques années, en centre de vacances,  en été.

   C'était des enfants, qui venaient d'une banlieue (désolée......). les gamains avaient foutu un boxon d'enfer, faisant courir des risques veritables,  les moniteurs étaient parfaitement valables, et compétants, mais les enfants étaient si infectes, et si irrespectueux,  que le directeur, au bout de deux jours avaient fini, par prendre les choses en main.

   Il avait prévenu les autorités du danger encourru par les enfants, à cause de ce groupe, qui semait la terreur, et était incapable de respecter les regles....  Et le séjour, avait été purement et simplement annulé.

 "Coup sec", c'est clair, certains parents avaient du garder ça, au travers de la gorge.

  Mais il n'empêche que les gamins en question avaient dû percevoir les choses, sous un angle quelque peu différent.

   Accompagner une sortie scolaire, c'est une lourde responsabilité, de façon générale,  "on passe son temps à les compter",  les instits, me comprendront, mais à ski, ce doit être encore une autre paire de manche, imaginer, l'un d'eux, qui décide d'aller là, où il veut ?

   Et pour revenir aux ados, qui avaient été interrogés, soyez sans crainte, ils avaient bien leur matos, vissé, sur le casque, pour prendre leurs delires, ha, ça, pour ce type de connerie, soyez sans crainte, ils étaient équipés.....

 Oui, je sais, je vais passer pour une sacrée vieille conne, mais ne vous inquietez pas, "j'ai l'habitude".

   Je sais juste (ma fille ainée est prof d'anglais, et agrégée, au lycée), alors, je sais mieux que personne ce que signifie être enseignant, et ce que signifie encadrer un groupe, à cet age, et dans ces circonstances particulières.

 

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