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"Les gens dans l'enveloppe".

Le 12/09/2015

Dans FAMILLE.

http://www.france2.fr/emissions/on-n-est-pas-couche

 Je viens de découvrir cet interview oui, je sais, j'ai un peu de retard, pour changer.

 Que d'éloges, et tellement méritées visiblement.

 En fait, je pense qu'il y a beaucoup de monde qui ont du se dire "Mais enfin, bien sûr, quelle idée géniale, comment ne pas y avoir pensé plus tôt".

    Ha oui, sauf que pour entamer une telle démarche, l'Amour au sens le plus noble, est la denrée rigoureusement indispensable, et que cette donnée là, si elle doit être présente dans chaque personne qui s'interresse un temps soit peu aux autres humains, doit être suffisamment fort et particulier pour parvenir à un tel travail...

 Je suis extrêmement bluffée, et j'ai véritablement hâte de pouvoir lire ce livre.

   J'ai trouvé interpellant ce qu'a dit Yann Moix, regrettant que le nom de famille, n'ait pas été finalement donné. Je comprends fort bien les raisons, puisque c'est de confiance avant tout dont il est question.

   Mais ce que beaucoup ignorent et notamment Yann Moix, réside dans la question que beaucoup doivent se poser,  qui réside dans la question suivante.

 "Est ce que le fait que cette chronique familiale ait été racontée que ce soit la fiction, ou la réalité, sans que le nom de la famille ne soit révélé, est une entrave au fait qu'il soit ou non thérapeutique, vis à vis de chaque membre de la famille.

 La réponse est NON, ABSOLUMENT PAS....

     Parce que, en dehors du sujet, de la démarche artistique, en temps que "journaliste écrivain" et le livre en lui même, c'est d'une part la rencontre entre cette femme écrivain et cette famille, qui la rend elle comme "actrice  thérapeuthe" de cette famille, et le resenti de chacun des membres vis à vis du récit qui est profondement thérapeutique....  Au plus intime du fond du coeur de chacun des membres, qui est thérapeutique, et en aucune façon, le fait  que leur nom ait été cité...

     Bien sûr, il peut arriver dans une telle démarche, que les membres de la famille choisissent que le nom soit révélé, auquel cas, en plus du côté thérapeutique, ce sont les retombées médiatiques éventuelles, qui doivent faire l'objet d'attention....

 Mais justement, il arrive comme chacun sait, que certains écrivains racontent certaines sagas familiales, et qu'ils fassent l'objet d'un procès, alors......

   Chaque cas est différent, bien sûr, mais de façon générale, le plus courant, réside que ces poursuites ne sont le plus souvent que des révélateurs, d'une forme de culpabilité, de certains conflits dans les familles, culpabilités qui peuvent même être parfaitement injustifiées, qui plus est.

  Mais venant de la part de cette femme, je trouve que c'est parfait ainsi, simplement une pure merveille d'intelligence, et un pouvoir thérapeutique, absolument ors norme.... Je suis pleine d'admiration.

   Le génie de la démarche, réside notamment dans le fait qu'ayant commencé par partir uniquement des photos, elle ait fait un petit roman, ce qui peut en son fort interieur, ainsi donner le sentiment à juste titre, pour chacune des personnes exitant vraiment, de se dire "je suis donc digne d'être un personnage de roman".....  Que demander de mieux relativement à l'estime de soi ?

   Ce qui m'a beaucoup touchée moi, réside dans le fait que ayant visité Marcelle à la maison de retraite, chaque jeudi apres midi, pendant que les autres résidents allaient à la messe enfin, le prêtre venait à la résidence, moi je m'occupais en quelque sorte, de l'âme de Marcelle..... (mouarffff...!).

 Je la mettais en route en quelque sorte. Juste pour qu'elle se mette à  parler, puis je me taisais (comme quoi, ça m'arrive).

  Et alors que sa mémoire était pleine de trous, que je comblais du mieux que je pouvais,conformement à sa demande avec mes suggestions, une question la turlupinait de façon récurante.

 "Je ne comprends absolument pas, pourquoi, comment, et dans quel but vous venez me visiter MOI, chaque jeudi...Pourquoi Moi ? (sous entendant qu'elle ne se trouvait rien d'interressant).

 Car c'est  ainsi chez les humbres. Il ne comprennent souvent pas, que leur modeste personne est parfaitement digne d'intérêt, comme la vie de n'importe quel autre être humain. 

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