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Le suicide du juge Lambert.

Le 23/07/2017

Dans JUSTICE.

  L'ancien juge Jean-Michel Lambert, premier magistrat chargé en 1984 d'instruire l'affaire Grégory, retrouvé mort le 11 juillet, a adressé une lettre au journal L'Est républicain, dans laquelle il explique sa volonté de se donner la mort car il n'a "plus la force de (se) battre".

  "J'ai décidé de me donner la mort car je sais que je n'aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m'attendrait", écrit Jean-Michel Lambert, retrouvé mort le 11 juillet à son domicile du Mans, quelques semaines après un rebondissement dans l'enquête sur la mort, le 16 octobre 1984, du petit Grégory Villemin, 4 ans.

 Au sujet de la décision du juge actuel, qui avait décidé de le faire comparaitre....

  J'imagine qu'il doit vivre aujourd'hui des moments difficiles, et qu'il doit se trouver certaines personnes, pour lui suggérer une sorte de responsabilité.

   Pour moi, la Justice, c'est un peu comme la Santé, et quand on a une véritable conscience professionnelle, on doit corriger ce qui n'a pas été fait, ou si on ne peut le faire, on le devoir au minimum, de faire son possible pour que par le phénomène jurisse prudence, les leçons soient tirées, de ce qui ait été éventuellement mal fait, ou fait de façon discutable.

  Quand un médecin,commet un fiasco en médecine, ce qui arrive, et que le patient va voir un autre chirurgien pour corriger le tir, il est fréquent de tout faire pour que ce soit le médecin, qui ait commis la bévue, afin qu'il répare ce qu'il a raté... ce phenomen leur est bien connu, et l'objectif consiste à etablir, si c'est encore possible aussi,  la confiance, que le patient est sensé ne pas a voir perdu;

  Oui, vous remarquerez, à l'heure où le métier de chirurgien ou d'anesthésite coûte si cher en assurances,  à cause des risques de pousuites judiciaires, à quel point, je tâche de vous montrer le probleme sous l'angle le moins pessimiste.

  Oui, je sais, par les temps qui courrent, la santé, à de gros soucis à se faire, mais ça n'est pas parce qu'un  dossier est brulant, posé sur le bureau de l'Elysée, du Premier Ministre, et du Ministre de la Santé, qu'il faut éluder les problèmes qui existent.

  Si je parle de tirer les marrons du feu dans cette histoire, je ne veux pas parler uniquement, de l'affaire Grégory, mais plutôt du juge, par lui même.

  Si ce terrible drame a été un échec, effectivement, depuis toutes ces années, à l'epoque le juge lambert, lui même, n'avait pas été seul responsable...

  Considérant d'une part, l'évident manque de rigueur, dan les méthodes utilisées à l'époque et d'autre part, les avancées scientifiques, ces manquements ont été corrigés, depuis.

  Mais pour ce qui concerne le contexte psychologique du juge lui même, que ce soit dans l'observation de ce statut, un des plus importants dans les rouages de la Justice, ou que ce soit, au quotidien, pour traiter une affaire médiatisée, jamais, quasiment, ça n'a été abordé.

  Au cinéma, j'avais vu le film avec Fabrice Luchini, qui s'appelle "l'hermine" , en 2015, qui montre précisément, à quel point le métier de juge est un métier socialement difficile, parce que la pression est grande et qu'à ce titre, ils se trouvent souvent, dans un contexte psychologique, assez difficile.

  Je crois que le juge par définition, est probablement le métier, dans le domaine de la Justice, qui fait le plus fantasmer. Je ne parle pas de fantasme sexuels, particulièrement, mais plutôt d'un fantasme lié à la notion de pouvoir, et d'un moyen de satisfaire une forme d'égocentrisme...

  Que ce fantasme à lui seul, combiné à un sens de la Justice pointu et exigeant, génère des choix de vie difficiles, où un projet de carrière où le céréminial joue aussi un rôle, l'aspect théatral, peut quelquefois faire tanguer dangereusement certains juges, et une éventuelle médiatisation, alors, complique singulièrement la sérénité necessaire, pour que Justice soit rendue, dans des conditions satisfaisantes.

  Mais enfin, je me souviens, moi, à l'époque, avoir vu ce juge, sur les plateaux télé, et je m'étais dit, "mais qu'est ce que c'est que ce cirque" ? 

  En aucune façon, un juge d'instruction, ne devrait faire l'objet de la moindre médiatisation, précisément, parce que son statut, par définition, induit deja, qu'il est l'objet de tous les fantasmes, sauf que contrairement, à un film, ou un roman, IL ou ELLE DECIDE DE L'AVENIR DE QUELQU'UN...

 Quand au juge Lambert, je sais bien, qu'il est devenu écrivain.... 

 Mais depuis quand, le fait d'écrire, fait il office de thérapie ?

  Jamais, le fait d'ecrire, n'aura pour valeur thérapeutique, la consultation, chez un psy, tout le monde sait celà.

  Je ne dis pas que d'écrire ne soit pas thérapeutique, je prétend, que ça ne peut être aussi thérapeutique, que de consulter un psy, ce qui est différent.

  Ors, jamais, nulle part, quequ'un ait précisé, si oui ou non, il avait été suivi, ou pas.

  Par définition, quand on écrit, on écrit d'abord, pour satisfaire une pulsion, en l'occurence, la sienne, avait pour objectif, de raconter des histoires, où il mettait ce qui l'arrangeait, lui, ce qui est légitime, mais précisément, ce que le psy, lui aurait apporté, eût été ce qui l'aurait dérangé, et donc, posé l'index, là, où se trouvait sa véritable blessure narcissique...

 Voilà, la vérité...

  Je veux dire que le fait qu'il ait été terrifié, par la perspective d'être de nouveau convoqué, démontre qu'il n'en avait lui même pas terminé, avec la culpabilité de n'avoir, "parait il", pas bien fait son travail.

  Je pense moi aussi,  qu'il a commis d'énormes erreurs, comme le fait de ne pas avoir anticipé, le fait que David Laroche, aurait pu se trouver en danger....

  Mais là, encore, "l'erreur est humaine", la psychologie des ces familles de "taiseux", comme on dit est fort particulière, et vu de l'extérieur, il était difficile d'anticiper.

  Je veux dire qu'il avait relativement à son image, de sacrées circonstances atténuantes, quand même, et que ce travail, avec le psy il aurait du être fait....

 Est ce par fierté, ou par ogueuil, qu'il ne l'avait jamais fait ? si tel est le cas.

  Je pense qu'au sein de chaque tribunal, il devrait y avoir un psy, pour soutenir toutes les professions, qui travaillent, là bas. 

  Pour le citoyen, qui a affaire à la Justice, (ce qui est encore mon cs, helas), livbre à lui, ou elle d'en consulter un.

  D'ailleurs, l'avait il fait ?

  Alors aujourd'hui, nous en sommes là... Sous le gouvernement de François Hollande, beaucoup de choses s'étaient améliorées, dans le domaine de la Justice, et là, de nouveau, on les étrangle, en ne leur accordant pas les enveloppes auxquelles poutant, une Justice véritable devrait avoir droit, il me semble.

Cette lettre manuscrite, cachetée et datée du 11 juillet, a été envoyée au journalpar la veuve du magistrat qui, une fois informée de son contenu, a autorisé sa publication, a indiqué le quotidien.

"Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec"

 

  Je pense que d'affirmer une telle chose de sa part, est assez révélateur du déni de son echec, à lui... "je n'y suis pas parvenu, et donc, personne ne peut faire mieux".

 

 Et pourquoi donc ? A quel titre, a t il tenu ce discours ?

 

    Qu'est ce qui lui certifiait, que par exemple, qu'une révélation quelconque n'allait apporter de nouvelles pièces aux dossiers, comme des avoeux, par exemple ?

 

   Aujourd'hui, là, au moment, où j'écris ces lignes, il peut parfaitement arriver, que quelqu'un ait envie de vider son sac, comme on dit vulgairement, alors, pourquoi, ces mots ?

  Évoquant dans sa lettre l'affaire Grégory, le juge Lambert écrit : "Ce énième 'rebondissement' est infâme." "Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec", affirme l'ancien magistrat, très critiqué pour son rôle dans cette affaire, devenue l'un des plus grands fiascos de l'histoire judiciaire en France. "Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu'il est tout trouvé...", écrit encore le juge. "Je refuse de jouer ce rôle. Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai été amené à prendre."

  Ha bon , alors, pourquoi, ne pas a voir fait face , visiblement, il  pratiquait fort bien la methode Coué.

 Je veux dire que le fait de refuser l'obstacle n'incite pas à penser qu'il était innocent, c'est bien la preuve que sa culpalité passée, le torturait toujours...

  Ce que je trouve vraiment terrible, c'est que de devoir répondre à une convocation devant le juge, aurait parfaitement pu se passer, de façon sereine, il eût suffi simplement, qu'il lui écrive, qu'il lui explique, que les souffrances accumulées, autour de cette affaire, le terrifiaient toujours, et qu'il avait peur de l'obstacle, ce qui aurait été légitime...

  Alors, le juge aurait organisé sa convocation, de telle sorte, que ce soit le moins traumatisant possible.

  Bon, nombre de politiques, se trouvent aujourd'hui, ainsi convoqués, et les juges agissent ainsi, dans le but de protéger les personnes en question, pour qui c'est difficile, et je trouve ça parfaitement salutaire.

   Surnommé "le petit juge", Jean-Michel Lambert avait 32 ans lorsque le cadavre de Grégory Villemin avait été retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne. Seul juge d'instruction à Épinal (Vosges), celui qui en était à son premier poste avait notamment révélé à la presse la teneur des accusations de Murielle Bolle, 15 ans, qui venait de dénoncer son beau-frère, Bernard Laroche, comme étant le ravisseur de Grégory. Bernard Laroche avait été tué par le père de Grégory, Jean-Marie Villemin.

   Et oui, d'une part, il n'avait pas à révéler quoi que ce soit à la presse, tant que l'affaire n'était pas jugée.

   Ensuite, il aurait du anticiper, et prévoir ce que ça aurait pu provoquer.

  Quand à Murielle Bolle, dans sa déclaration à l'époque, elle ne le désignait pas comme responsable de la mort de l'enfant, mais uniquement comme ravisseur, ce qui est une nuance qui est lon, d'être négligeable.

 je veux dire qu'il est possible, probable même, qu'ils aient suggéré à l'enfant, de l'emmener, juste pour lui montrer un truc, n'importe quoi... Puisque c'était des personnes de connaissance, visiblement, il était logiaue que le petit gregory ne se  soit pas méfié, et il est tout à fait probable, que Murielle Bolle, dans l'hypothèse, où elle ait emmené l'enfant, dans la voiture, et qu'elle ait vu bernard laroche, l'emmener à d'autres personnes, n'ais suspecté rien d e particuièrement inquietant, pas plus que bernard laroche, d'ailleurs...

  Qui ne s'est jamais trouvé, faisant les courses, à noter que son enfant, en bas age ait  disparu, mystèrieusement, le temps d'aller chercher un truc, sur une étagère, et la peur au ventre d'avoir perdu son gamin, alors, que ce petit imbécile, s'est laissé distraire, par n'importe quel article publicitaire...

 "Le petit Marcel", est demandé à la caisse centrale du magasin"....

  Et voilà l'enfant perdu dans le supercharché, et la maman (moi, en l'occurence, parfaitement paniquée, au point que je m'en souviendrai ma vie entière)....

  Et moi, je pense que ceux qui l'ont ravi, n'on cherché qu'à leur foutre la trouille, oui, c'est quasiment certain...Une trouille bleue, comme celle qui arrive à chaque parent, tout bienveillants que nous sommes, pourtant.

  Mais qu'ils aient enlevé l'enfant, dans but véritable de lui faire du mal, et qui plus est, de l'assassiner, je n'y crois pas...

  Je pense que ce sont ceux à qui l'enfant avait été remis, qui sont les seuls responsables de la mort de l'enfant, et personne d'autre.

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 Et oui, sa peur, face à son envie d'en finir, il l'a mis dans son livre, mais ça ne suffisait pas !

"Je proclame une dernière fois que Bernard Laroche est innocent"

  Murielle Bolle, qui était ensuite revenue sur ses déclarations, a été mise en examen pour enlèvement fin juin et placée en détention. "Je proclame une dernière fois que Bernard Laroche est innocent", soutient dans sa lettre Jean-Michel Lambert. "On ne connaîtra jamais la vérité, parce qu'on refuse de voir la vérité", conclut l'ancien magistrat. "Je préfère sonner la fin de partie pour moi. L'âge étant là, je n'ai plus la force de me battre. J'ai accompli mon Destin."

  Le procureur de la République du Mans Fabrice Bélargent a précisé n'avoir connaissance de l'existence que de deux courriers, un adressé à son épouse et l'autre à sa fille, mais n'a pas souhaité apporter de détail sur leur contenu qui "relève du domaine de l'intime". Il a confirmé qu'aucune lettre n'avait été retrouvée par les enquêteurs au domicile de l'ancien juge le jour de son décès, comme il l'avait indiqué le lendemain du drame. Les obsèques de l'ancien magistrat auront lieu ce jeudi en la cathédrale du Mans.

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