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On reproche à Benoit Hamon, de ne pas voir assez sur le court terme.

Le 23/05/2019

Dans JUSTICE.

Benoit Hamon, courtermiste.

 Comme ça, à première vue, je dois avouer, que le titre de mon billet, me fait rire.

 On le dirait, d’un seul coup invité à enfiler le bleu de travail, pour venir isoler, une petite chaumière, avant l’hiver, (thermiste, comme isoler des combles, quoi)seulement, voilà, on ne sait pas si la simple propriétaire de la chaumière bénéficie ou pas de l’aide de l’état, pour entamer le chantier, ho, ben zut, alors….

 Pourtant c’est bien moi, qui avait appuyé sur le fait, que quand s’appelle Hamon, la moindre des politesses, c’est quand même bien, d’être prévoyant.

 Oui, je sais, l’urgence écologique, ne saurait en aucune façon, se contenter d‘une politique des petits pas, ce qui est parfaitement exact.

 La vérité réside dans le fait qu’une politique intelligente, celle là même à laquelle Benoit Hamon, ait fait référence, ce matin, sur France Inter, consiste précisément à trouver un juste équilibre, entre le court terme,  le moyen terme et le long terme.

 Savant dosage, en vérité.

 En ce sens, je n’ai pu que sourire, en observant cette remarque, teintée d’une allusion un peu vaseuse sur le fait que de s’accorder le droit de privilégier ainsi, le moyen terme, et le long terme étaierait, ce qu’on appelle des utopies….

 Ha, la la, voilà, enfin le fameux mot, qui est lâché….

 Les utopies seraient à la politique, ce que la cuisine moléculaire, seraient  au bœuf  bourguignon, c’est vrai….

 Et ben quoi ?

 C’est très bon, le bœuf bourguignon, AVEC DES FRITES !

 Et si vous persistez à m’emmerder sur ce sujet, je vais même rajouter de la mayo, non pas, parce que j’aime ça, mais juste pour vous emmerder un peu.

 Que celui, qui ne respecte pas, la notion même d’utopie me jette la première pierre, je la mettrai de côté, pour fabriquer des restanques, comme dans le midi.

 Car oui, on en est là, aujourd’hui, avec le réchauffement climatique, on s’en va construire des restanques, en pays de Caux, comme dans le midi !

 tout fout le campa, ma pauv’ dame.

 Mépriser les utopies…. Sur les ondes de France Inter… Mais enfin,  mais qu’est ce qui leur a pris, SONT ILS DEVENUS FOUS ?

 Moi, je vous le dis, il est grand temps que j’y mette mon grain de sel, je vais vous envoyez ma psychiatre, moi, vous allez un peu moins rigoler.

 Bon sinon, hier soir, j’ai regardé, à 18h, sur yahoo,  le débat,  avec Lagarde,  B Hamon, Dupont Aignan, le plus colonialiste qu’on puisse trouver, je crois de tous les candidats, et je persiste à prétendre, que la fin de l’après-midi, est un bon créneau, qui devrait être plus utilisé, pour les campagnes  électorales, en général.

27 Mai 2019.

 Message de Benoit Hamon, arrivé par mail.

Cher-e-s ami-e-s,

 

Je vous adresse mes plus vifs remerciements, vous qui avez donné sans compter pour convaincre sur nos idées dans cette élection particulièrement difficile pour notre mouvement.


Je devine votre déception. Elle est à la hauteur de l’énergie que vous avez consacré à notre campagne. Nous sommes un mouvement très jeune. Les français nous ont découvert à l’occasion de ces élections. Ils apprennent à nous connaitre. Bientôt, ils nous reconnaitront comme leurs meilleurs représentants.


La participation des citoyens français de près de 10 points supérieure à celle de 2014 montre une vitalité indiscutable de la démocratie française. Hélas, comme en 2014, l’extrême droite arrive en tête. Non contente de dominer dans les urnes, l’extrême-droite domine aussi le débat politique en imposant ses thèses, ses mots et ses représentations du Monde. Le parti d’Emmanuel Macron n’a pas été le rempart à l’extrême droite qu’il annonçait, à grand renforts de moyens institutionnels, financiers et médiatiques.


Notre score inférieur à la barre des 5%, ne nous permet pas d’envoyer des députés au parlement européen. C’est une immense déception, et notre jeune mouvement constate l’échec de la gauche à apparaître lors de ce scrutin comme un débouché naturel à la demande de justice sociale, de transition écologique et de souveraineté démocratique des français.
Il nous reste encore à convaincre, à faire vivre les idées qui font notre identité : revenu universel d’existence, transition écologique, taxe robot, … toutes ces idées qui font leur chemin dans le débat public. Nous l’avons encore vu ce week-end dans l’actualité : le Président de la chambre de commerce et d’artisanat appelant à la création d’une taxe robot, l’OMS reconnaissant le burn out comme maladie professionnelle… Ces idées doivent être présentes dans la reconstruction de la gauche, il nous appartient de le faire.


Nous n’avons jamais ignoré que notre combat prendrait du temps, exigerait de la constance dans les idées et beaucoup de travail sur le terrain. Nous poursuivrons cet engagement, au service de notre projet d’une société du partage, de la reconstruction et de l’unité de la gauche et des écologistes que le résultat de ce scrutin appelle intensément.


Tous ensemble, nous prendrons part à la reconstruction de la gauche et de l’écologie à partir des initiatives des mouvements politiques, sociaux et citoyens qui veulent réinventer le projet de la gauche et l’unir.

 

Benoît Hamon

 

 

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