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Charlie est partout, et bien vivant.

Le 03/11/2015

Dans Medias, communication, INTERNET.... "Elle n'a jamais menti".

Mardi 3 novembre 2015.

    Et oui, parceque l'humour, est un mode de communication rigoureusement indispensable, pour desamorcer, les moindres tentions, ou les souffrances, les plus terrifiantes, ce qui echappent, aux integristes, de tous poils, ce qui est bien dommage.

http://femmes.orange.fr/people/videos/slt-mathieu-madenian-et-charlie-hebdo-samedi-31-octobre-VID0000001YGYq.html?pid=SIl2WFC2AZVz+zDQ+/ipyNiid2SC5oc/3wGnAnoj+9C1AUuAFUk2sN8EXmNM/2lmkkm4cXscnAswhpNKv+M7j3WK68FHK0+KltTxIxQcm0U=#plmAnchor

   Mais jevais vous racnter un truc.

   Mon ex belle mère, décédée depuis quelqes années, avait la maladie d' Alzheimer.

   Pour moi, c'était juste terrifiant, de voir son mari, alors qu'ils étaient un couple uni, observer cette dernière, sombrer, ainsi.

   Il faut préciser qu'elle ne savait ni lire ni écrire, ce qui rend cette maladie beaucoup plus grave, en pareil cas, parce que la diversité des méthodes, et des comportements, qui seraient souhaitables lui sont interdits, rendant alors la maladie encore plus invalidante, et génératrice des pires tourments, au sein d'un couple.

   Lui, tres amoureux, dès le début, qu'il a su, bien sûr, s'adaptait, et quand elle perdait des trucs, ou oubliait certaines choses minimisait, dans le but de la protéger, ceux qui sont concernés par cette maladie, me comprennent.

 Et puis vint le moment, où elle ne reconnut plus son mari. moi, si, son fils (mon ex), aussi.

 Elle nous payait un café. Son mari, assis, en bout de table.....

 Elle se penchait vers nous, et sur l'air de la confidence, nous expliquait, la situation, on ne peut plus delicate, dans la quelle elle se trouvait....

 Je cite.....

"Dis donc, françoise.... Tu vois le monsieur, en bout de table, là... ET bien je serai bien curieuse, de sa voir ce qu'il fout là.

 au debut, on luia expliqué.

 Et puis non, elle refusait.

   Insistant.

 "Enfin, Françoise, Roland (son mari), il est parti, je ne sais pas où.

   Mais ça fait plusieurs jours, deja, et je sais pas ce que ce mec là fout ici, en fait, on dirait qu'il me surveille, mais j'en veux pas, moi, de ce bonhomme là, tu comprends ?

   Tu sais qu'hier soir, il s'est couché dans mon lit ! à la place de pépère" !

  Mais attends, le pire, c'est qu'il me faire des gosses ! Non mais tu imagines un peu le travail  ? (elle avait 70 ans, je le rapelle).

  Mais j'en veux plus, moi, de ce mec, là, mais qu'est ce qu'il fout là !

 Et que vouliez vous que l'on fasse, nous, devant une telle situation, d'une part, pour dédramatiser, mais surtout, pour noyer sa souffrance, à lui, dans les pires moments?

   Impossible spontannement, de faire autre chose que d'en rire, tellement qu'on en pleurait, devant notre impuissance, à pouvoir le soutenir, lui, dans cette situation, qui finira par le plonger, lui, dans une dépression irréversible, qui le menera à la mort.

  A plusieurs reprises, lui,aussi, aurait voulu mourir. Il avait le coeur malade, et commeil n'aurait jamais voulu, se donner la mort, il est arrivé au moins trois fois, qu'il parte, ainsi, dans la nature, tout seul, marchat le plus loins possible, convaincu, que de cette façon, son coeur, lâcherait, et qu'il serait enfin libéré.

  Manque de bol, si son coeur se mettait à déconner, au bout de quelques centaines de mettre de simple marche, quans ça le prenait, ce dernier d  faisait de le resistance, et à chaque fois, il se trouvait quelqu'un, pour l'appercevoir,  et appeler les seocurs...

 C'était décidement pas de chance.

  Alors, j'allais le récuper aux urgences, il me crachait le morceau, et je lui sortait des conneries, qu'il avait pas étéé sage, et que c'était pour ça, que la faucheuse, ne voulait pas de lui; ilfaut dire qu'il avait été cantonnier, comme on disait "dans le temps", alors, l faucheuse, dans le milieu agricole, ou sur les routes, avec la houe, pour "faire les accottements", il connaissait bien.

 Ces derniers temps, Eglantine Emeyé, nous a parlé aussi, ce soir là, du rôle de l'humour, notamment, comme rapart, contre l'impuissance à ne plus souffrir, devant une situation, contre laquelle on ne peut rien.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/19/2200770-onpc-temoignage-bouleversant-eglantine-emeye-fils-polyhandicape.html

http://www.cartooningforpeace.org/

 Pour en revenir à Charlie Hebdo, je sais que l'equipe evolue, et que de nouveau et jeunes talents, les ont rejoint.

   Il est à présent traduit en anglais, ce qui pour moi, est très important. Moi, j'aimerai que dans chaque pays, il existe une forme d'équivalence, à notre Charlie Hebdo, journal satyrique, parce que c'est un bon symptôme de démocratie.

 

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