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Journaliste d'égout, interroge sociologue de merde.

Le 19/04/2016

Dans POLITIQUE INTÉRIEURE.

Sociologue et con à la fois.

Jean-Pierre Le Goff, sociologue.

Marianne : La réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem n'en finit pas de susciter la polémique.

 Ces propos sont parfaitement partiaux, parce que ça n’est pas ce qui ressort, de bien d’autres.

 Les cours de latin, de grec et les classes bilangues vont être supprimés.

 Pour la latin, et le grec, je suis « relativement d’accord », encore que….

  Moi, je trouve ça regrettable ( latin et grec ), parce que je considère que d’avoir des notions sur les origines, de la langue que l’on parle (et ça n’est pas Alain Ray, qui me contredira)  est non seulement, fort amusant, mais surtout, très stimulant intellectuellement, parce que c’est autant de fenêtres ouvertes sur l’histoire, et notamment, sur les différents déplacements des populations, les langues et leurs évolutions,  en étant  une des conséquences.

   En somme, d’une certaine façon,  c’est un excellent moyen d’aider l’apprentissage des langues vivantes, par l’étude des racines des mots, notamment.

  Mais je crois savoir que cet apprentissage, est optionnel, ce qui permet à ceux qui en font la demande, d’y a voir accès, et nous savons tous qu’un enseignement choisi, a bien plus de chance de fédérer, et de provoquer l’adhésion.

   D’autre part, je crois savoir que cet apprentissage obligatoire, a été remplacé par l’apprentissage des civilisations,  quelle chance, ont les collégiens, et lycéens d’aujourd’hui, j’aurai tellement aimé, moi, qui ne suis qu’un échec scolaire, provoqué par le collège de jadis, que vous semblez tant vénérer aujourd’hui, j’aurai infiniment plus de chance de m’en sortir.

   Dans les nouveaux programmes d'histoire, la chronologie est abandonnée,

 Sur ce point, je ne suis pas spécialiste, mais bien malin, qui peut démontrer, que l’ordre chronologique, soit plus efficace, pour apprendre l’histoire, je n’en suis pas si sûr….

 Je crois beaucoup à l(histoire version « vue d’en bas », à la Alain Decaux, qui nous a quitté récemment, et je ne crois pas que jamais, il eut été tenté par la chronologie, ou bien alors, il avait dans sa poche à gousset, la montre du lapin blanc d’Alice au pays des Merveilles.

  L'enseignement de l'islam devient obligatoire tandis que le christianisme médiéval et les Lumières sont optionnelles.

   Bon, alors, je dois être franche, soit ce journaliste, est tellement con, qu’il est incapable de faire fonctionner ses neurones, soit il le fait exprès pour me provoquer.

 Je vais être aimable, et choisir, la seconde option.

   Pour l’Islam, ce trou du cul, est incapable de comprendre, qu’il existe une énorme nuance, entre le fait d’enseigner « le fait religieux », qui offre une ouverture d’Esprit, et le « cathéchisme », quelque soit la religion qui soit alors, enseigné.

   La véritable laïcité, elle, s’apprend sur les bancs de l’école, elle est la source même du dialogue entre les religions, et l’apprentissage, de la tolérance.

 Quand à l’apprentissage, du siecle des mulière, il eclaire, la totalité de notre culture, et se trouve donc enseigné, de toute façon, en français, notamment.

 Le siecl des Mumières, lui, nous eclaire, chaque jour, et est inscrit dans notre ANDN ? de français, mais encore faut pour pouvoir être baigné de ces Lumière, ne pas mettre notre belle langue au service d’un obscurantisme, qui ternit l’image du journalisme lui-même.

 Que vous inspirent ces réformes très critiquées parmi les professeurs, dans les milieux intellectuels, mais qui semblent également susciter la méfiance chez les parents ?
http://www.marianne.net/sites/default/files/resize/capture_decran_2015-05-07_a_18.25.19-300x392.pngJean-Pierre Le Goff* : Je suis pour la défense de ces langues car l’héritage grec et romain est essentiel à la connaissance de notre civilisation européenne, il en va de même pour l’héritage chrétien et les Lumières. En histoire, l’effacement de la chronologie au profit des thèmes relève d’une démarche semblable : l’inscription dans une temporalité historique, dans un temps long, s’efface au profit d’approches thématiques et transversales à plusieurs entrées qui rabattent tout sur le même plan. Le récit historique global tend à s’effacer au profit de récits pluriels et discontinus. La thématique de la « transversalité » et de la « pluridisciplinarité », alors que les connaissances de base des jeunes élèves font souvent défaut, me paraît une aberration.

   Oui, j’en parle plus haut, je comprends ces inquiétudes, mais elles ne me semblent  pas justifiées.

 Ce qui importe, c’est de susciter l’intérêt pour l’histoire, bien plus que de la retenir.

   Et qu’aujourd’hui, compte tenu des problèmes que nous rencontrons, et le fait, que nos sociétés occidentales, soient en pleine mutation, nécessite, justement, il mes emble, une approche, de l’enseignement, de l’histoire,  qui soit différente.

   Pour information, l’histoire telle qu’elle ait toujours été enseignée, au siècle d’avant, était parfaitement orientée politiquement, bottant en touche, de façon parfaitement intentionnelle, tout ce qui concernait notre histoire coloniale, et ses conséquences, et même si ces carences ne peuvent hélas, pas être démontrées, je puis vous affirmer, moi, que « mensonges par m omission », ont nourri et nourrissent encore, certains ressentiments, dans la population, des descendants d’immigrés, aujourd’hui, ce qui est parfaitement légitime.

  J’ai, moi, ce courage là, celui de le dire, n’en déplaise à certains.

   Je regardais, hier soir, un film, qui s’appelle « le septième juré », avec jean Pierre Daroussin, qui est une reprise du film de Lautner.

Je suis vraiment stupéfaite, de voir, à quel point, la viion que nous avions, en métropole, de la colonisation, et de la guerre d‘Algérie, ait pu être aussi forte, méprisante, et hégémonique, vis-à-vis de l’Algérie….

   Qui aujourd’hui, en dehors de quelques connards, qui sentent le sapin, et qui en sont encore, à aduler le vieux, oserait dire, haut et fort, en parlant d’un alégerien, « les biquots »…. ?

    Oui, je sais, ça doit en faire rire certains, que je parle ainsi, si l’on considère le fait, que notre ministre Naja Vallaud Benkacem, est d’origine marocaine.

    Et j’ai fortement lutter, contre les connards en question, au début du mandat de François Hollande, pour prendre sa défense.

Belle revanche, non ?

   Quand j’observe ce qui se passe, sur FB, aujourd’hui, au sujet du front national, je remarque un truc assez étrange, qui est le suivant, et pour le moins interpellant.

   Si vous créez un groupe, sur FB, vous avez la possibilité d’ouvrir une page, ou bien un groupe, et vous pouvez choisir les différentes options, qui vous sont proposées, pour que ça réponde à vis attentes, ce qui est légitime.

Ors, une fois créé ce groupe, il vous reste plusieurs options, pour fédérer autour de votre groupe, qui est sensé au minimum, fédérer d’autres amis, afin qu’une émulation se fasse.

C’est le principe de n’importe quelle communauté, sur un reseau social ;

   Ors, je vois toujours, les « amis », du front national, sur la droite, avec l’onglet « s’inscrire », ils paient donc, pour ça.

   Mais absolument jamais, un militant du front national, ne vient poser quoi que ce soit, de façon bénévole, sans que cet espace de publicité, ait té acheté, de façon sonnante et trébuchante…..

 Ce qui est pour le moins, assez étrange.

    Il arrive, alors, que je ne suis dans aucun de leur groupe, que certains posts, arrivent sur mon mur, personne quasiment, ne clique jamais sur « j’aime », ou « je partage », mais toujours sur le côté.

   Ce qui me fait dire, qu’entre connards, on envisage difficilement les choses, autrement que par l’argent, interposé.

   Elle ne peut que renforcer la confusion et la superficialité ambiantes. Tout cela ne date pas d’aujourd’hui, mais cette réforme du collège m’apparaît comme une sorte de paroxysme d’un processus de déculturation dont on a encore du mal à prendre la mesure.

  Mais cher monsieur, l’enseignement, n’a jamais été une science exacte, et bien malin, qui peu prétendre détenir la bonne méthode.

   Par définition, une classe quelque soit le niveau, comporte certains profils d’élèves, et uniquement, selon cette diversité, de profil, précisément, l’apprentissage, quelque soit la matière, s’en trouve délicat.

   Moi, j’ai toujours cru, au pouvoir de l’identification, dans bien des matières, c’est une notion en psychologie, qui se fait, naturellement, aussi me semble t til, plutôt intéressant, d’y veiller, plutôt, que les collégiens, ne s’approprient certaines d’entre elles, « peu recommandables, moralement ».

   Quand les enseignants aujourd’hui, utilisent cette forme là, pour tenter de multiplier les chances de captiver, leurs élèves, et de rendre cette matière plus attractive, je pense que c’est vous, qui êtes, véritablement, f dans l’erreur, pour moi, c’est une certitude.

  C’est l’histoire, du « moins que rien », et des modestes, qui à elle seule, pourra mettre l’Histoire, avec un grand H, au service, du présent, et de l’Avenir. Ne vous en déplaise.

 C’est toujours, à posteriori, qu’on dit, « on aurait du faire si », ou « on aurait du faire ça »….

C’est-à-dire ?
Le mouvement que je décrivais dans La Barbarie douce est en train d’aboutir. Cette réforme du collège s’inscrit dans un processus de déconstruction de l’école républicaine et signe sa mise à mort avec le développement du pédagogisme et de la psychologisation dans l’enseignement qui s’est institutionnalisée depuis les années 1980 où il fallait déjà « mettre l’élève au centre » et « apprendre à apprendre ». "Les “petits idéologues” incultes qui gravitent autour de Vallaud-Belkacem se servent de l’école pour instaurer un “meilleur des mondes” à leur mesure"Et encore, Claude Allègre et ceux qui le soutenaient – que j’ai beaucoup critiqués à l’époque –, n’avaient pas grand-chose à voir avec les « petits idéologues » incultes, moralistes et bien-pensants qui gravitent autour de Najat Vallaud-Belkacem et se servent de l’école pour tenter d’instaurer un « meilleur des mondes » à leur mesure. Une des clés pour comprendre ce qui se passe depuis trente ans réside dans le croisement entre une culture post-soixante-huitarde abâtardie et une « modernisation » qui consiste à adapter l’école à la mondialisation.

 Mais monsieur, l’adaptabilité est effectivement, le grâle, et tout sociologue que vous êtes, vus êtes permettez moi, de vous en informer, « complètement à la ramasse ».

 Je précise, que j’ai pris une grande « inspiration », pour écrire ces mots, parce que les noms d’oiseaux, qui me sont venus à l’esprit, vous concernant, saliraient mes propos, et mon jugement.

   Votre position, tend simplement, à refuser de voir, le monde d’aujourd’hui, tel qu’il est, avec une mondialisation, accélérée par le truchement, des réseaux sociaux, où les plus courageux, ne se contentent si je puis me permettre, de condamner, ceux qui font, et ont le courage de faire.

  D’où ce mélange curieux de thèmes soixante-huitards d’origine libertaire avec un langage managérial…

 Ha bon, je n’ai jamais entendu notre ministre s’exprimer, comme un membre du MEDEF, ou un diplomé de HEC,  monsieur, il me semble que vous vous égarez, une fois de plus.

 et ses multiples méthodologies et boîtes à outils.

 Ha, nous y voilà, pauvre homme, qui êtes incapable de faire avec le métaphores efficaces.

   Et oui, bardés de diplômes, les trous du cul comme vous, qui êtes bardés de diplômes, ne leur en déplaisent, n’en sont pas moins des êtres charnels, et qui pleurent leur mère, des qu’il n’y a plus rien dans le frigo, que la robinetterie tombe en panne, ou qu’il faut sortir les poubelles, triste monde effectivement.

   Cette sous-culture s’est développée et s’est reproduite par le biais de multiples stages de formation avec sa nouvelle langue de bois ou plus précisément « de caoutchouc » ; elle a envahi l’école comme l’ensemble des sphères d’activité. Impossible désormais d’échapper à l’« évaluation des compétences » au « contrat d’objectif », au « contrat partagé » au « parcours personnalisé »... L’« autonomie », la « responsabilité », le « savoir-être » sont devenus des leitmotivs d’un nouveau modèle de bon comportement, auxquels s’ajoutent désormais la « citoyenneté », le « vivre-ensemble », la « chasse aux stéréotypes », le « développement durable » et une kyrielle de bons sentiments qui couvrent les pratiques les plus diverses et servent d’argument d’autorité dans les débats. C’est le règne de la confusion et de l’inculture qui s’affirme comme tel au plus haut sommet de l’État.

 Morte de rire, je viens de découvrir, le Finkelkraut de la sociologie, ce dernier doit être comme les escargot, hermaphrodite, il a fait, des petits tout seul !

 Ha, oui, morte de rire, j’ai l’impression, de lire un sketches.

 Non, mais retournez lire, le dernier paragraphe, là, c’est vraiment du lourd, quelle rigolade.

 Oui, bon, que certains termes, intoxiquent un pue, le fonctionnement, de l’éducation nationale, soit, ça doit être un peu vrai.

 Mais j’y vois surtout, moi une sorte de relan, de valeurs parfaitement obsolètes, effectivement.

 En effet, trainer dans la boue, tel qu’il le fait, je cite sa nouvelle langue de bois ou plus précisément « de caoutchouc » 

 Pour moi, il ne s’agit que d’apprendre à un collégien, à sa voir s’exprimer, plutôt que de tolerer l’insulte, les invectives, ou les coups.

 « évaluation des compétences » (et bien oui, désolée, mais pour qu’un enfant, soit en mesure d’appendre, là, au moment où cette évaluation est faite, mais aussi, pour l’avenir, il faut bien trouver un moyen, de savoir, quels sont d  ses handicaps, pour justement, travailler dessus, et l’aider, à apprendre).

« contrat d’objectif » je suppose qu’il s’agit d’observer si l’enfant a compris, où il avait le plus de difficultés, et s’il en avait conscience.

L’« autonomie », la « responsabilité », et oui, apprendre à apprendre, et être autonome, ça me semble souhaitable effectivement.

 Ça ne vaut pas apprentissage de l’égoïsme, je précise, mais pour pouvoir avoir ensuite, le sens du collectif, pouvoir booster la confiance en soi, et donc, l’autonomie, me semble souhaitable.

Cela vous étonne-t-il de voir la gauche achever ce processus ?


La gauche a joué depuis les années 1980, il faut le dire, un rôle d’avant-garde dans la déstructuration culturelle.

  N’ayant plus de projet ni de vision de l’avenir, elle a surfé sur les évolutions problématiques de la société et du monde, tout en affirmant qu’elle n’avait pas changé. Une partie des parents d’élèves et des syndicats, avec le ministère, a appuyé et suivi ce mouvement avec l’idée du « droit à la réussite pour tous » qui remplace l’effort et le mérite, la nouvelle pédagogie tenant lieu d’« outil-miracle ».

  L’effort et le mérite, cher monsieur, ne sont pas le privilège des enfants doués, et qui « donnent  toute satisfaction à leurs parents ». 

  Non, les enfants qui connaissent l’échec scolaire,  les décrocheurs, les différents tous ceux que vous, vous détestez, le connaissent aussi, quand à la méritocratie, c’est si vous me permettez  l’expression, «  de la merde en branche ».

  En effet, on sait tous, pertinemment, qu’une enfant, qui se sent bien, de façon spontannée, est enclin  à apprendre, parce que c’est sa nature, et user de récompense, pour inciter un enfant à apprendre, est la preuve d’une faiblesse, qu’il paiera cher, un jour, vis-à-vis de son enfant, ça, c’est une certitude.

   Quand à la vision  de l’avenir qu’à la gauche, monsieur, ne prlez pas de ce que vous ne connaissez pas ;

   Les hommes  et les femmes politiques, de droite, aujourd’hui, ne sont capables que de cirer les pompes au patronat, et regarder dans le rétroviseur, comme vous le faites, aucune capacité à envisager l’avenir, avec les nouveaux défits, qui s’imposent à nous.


   On a reporté sur l’école un ensemble de problèmes que les politiques et la société se sont montrés incapables de résoudre : emploi, socialisation, lutte contre les incivilités et les violences… Les réformes, les décrets, les circulaires se sont empilés au fil du temps, faisant de l’enseignement une mission et un métier impossibles.

   Oui, j’entends cela, mais depuis combien de décennies, la droite, elle est elle au pouvoir, et depuis combien de temps, précisément, l’école n’a-t-elle pas pris en compte, cette évolution, imposant, ainsi, à la gauche effectivement, l’obligation, de prendre à bras le corps, l’ensemble des ces paramètres, que vous, vous aviez complètement ignorés ?

    La finalité essentielle de l’école s’est érodée, les exigences et la qualité du contenu de l’enseignement ont été de fait « secondarisées » et revues à la baisse.

 Au sujet de la finalité, de l’école, il est vrai, qu’elle a bougé, et que c’était nécessaire.

   Là, où les politiques des villes, auraient du prendre en charge, certains problèmes liés à l’immigration, dans les banlieues, notamment, c’est à l’école aujourd’hui, qu’on demande, en partie, de non seulement assumer sa part, mais en plus, de compenser ces lacunes.

 Ors, ce sont les parents, les premiers éducateurs de leurs enfants, et pas l’école.

   Je trouve particulièrement stupide, et immature, de voir qu’un sociologue, dont le métier, consiste justement à observer une société, dans son ensemble, ne  soit capable, de regarder notre système scolaire, qu’avec un prisme strictement axé, sut une idéologie politique, alors, que par définition, la sociologie, pour moi, imposerait plutôt, la transversalité de façon systématique.

  Il existe encore de beaux restes ici ou là qui dépendent de la façon dont des responsables et des enseignants conçoivent leur mission et leur métier. Mais le modèle d’ensemble de l’école républicaine est en train de partir en morceaux.

  Cher monsieur, vous seriez bien inspiré de revoir votre logiciel, notre société évolue, nous n’en sommes plus aux voiture à cheval, et si nous ne nous adaptons, pas à ces évolutions, nous courons à notre perte.

   L’évolution, la plus marquante aujourd’hui, concerne notamment, l’arrivée d’internet, et des dernières technologies, qui « de façon transversale », interagissent, dans l‘absolue totalité du spectre de notre société, y compris, dans les pays les pauvres et les plus reculés,  la vision « mondialiste », qui s’impose alors à nos concitoyens, aujourd’hui, implique des analyses dés observations, des synthèses, des politiques, dont l’éducation, n’est qu’un versant, et qui ne sauraient en aucune façon se contenter de visions passéistes, et obsolètes, comme la votre, ou celles, de ceux qui pensent comme vous.

   Vous seriez bien INSPIRES messieurs, de rester sur le bord du chemin, là, où la mondialisation qui s’impose à nous, risque de vous laisser  avec vos odeurs de naphtaline.

  Je tiens cependant à vous préciser, monsieur, que vous ayant vu mépriser ce que l’on nomme « la marge », de notre société, il ne saurait être question d’oublier d’une part, que la marge en question, servait et sert encore, à poser des annotations susceptibles de mettre en avant, des commentaires positifs, et pas nécessairement à l’encre rouge, et que d’autre part, la marginalité à elle seule, ne saurait restituer à la sociologie, le caniveau que vous lui réservez.

 L’enseignement structurant et de qualité est et sera de plus en plus réservé à une élite qui abandonne déjà l’école publique. La gauche n’a cessé de dénier le problème au nom d’une lutte contre les inégalités qui a versé dans la démagogie et l’égalitarisme.

   Epargnez nous monsieur, votre mépris, pour l’égalité, que vous confondez avec l’égalitarisme, car c’est bien uniquement, « d’égalité des chances », dont il est question, dans le système scolaire actuel, et rien de plus.

   Mais entre gens, « bien nés », socialement, tous les prétextes sont bons, pour rester entre vous, c’est clair.

   Elle renforce au contraire les inégalités et délaisse la formation des élites issues du peuple, qui est une des missions essentielles de l’école républicaine.

   Et oui, sauf que précisément, cette égalité des chances, à toujours bien malmenée, depuis longtemps, et corriger le tir aujourd’hui, n’est pas si simple.

   Le déterminisme social, est une réalité, qui est aussi féroce que votre incompétence en psychologie de l’enseignement, c’est vous dire à quel point il est puissant.  

  La ministre de l’Education justifie régulièrement sa réforme par la nécessité de développer chez les enfants les « compétences du monde actuel ». Vous n’êtes pas sensible à ce type d'arguments ?
 

Au nom d’« ouverture » et de « modernité », on entend tout simplement adapter l’école à la « mondialisation » actuelle, c’est-à-dire à un monde des plus chaotiques et à une période critique de notre histoire. "On prépare des générations de bavards, capables de parler superficiellement de beaucoup de choses, tout en n’étant plus structurés"Désormais, le souci est que les élèves ne « s’ennuient pas à l’école »

 Et oui, effectivement.

 C’est moi, qui ai été à lorigine du fait, que l’oralité, soit la plus developpée possible, des le plus jeune age.

 Et je m’en explique.

  Chacun sait, que les violences, l’incompréhension, les rivalités, ont pour origines, justement, un défaut de communication.

  Ors, cette communication verbale, justement, est la base même du vivre ensembles, que vous prétendez vous, stupide, et inutile.

  Pour un sociologue, mépriser ainsi, la communication la plus basique, me semble pour le moins inquiétant, pour être franche, puisque c’est l’essence même de la notion de groupe.

   Et les nouvelles technologies de l’information et de la communication exercent une véritable fascination, au détriment des fondamentaux que sont l’écriture, la lecture et le calcul.

   Pour information, moi, qui n’ai pas les moyens de m’acheter le moindre journal, quasiment, je vous signale que ces derniers moyens de communication, vous êtes bien aise de les trouver pour promouvoir vos idées.

   On met à bas les missions fondamentales de l’école républicaine que sont l’enseignement d’un contenu structuré de connaissances, le recul réflexif, la formation de l’autonomie de jugement qui renvoient à une certaine conception de l’homme et du citoyen et qui sont essentiels pour faire face aux nouveaux défis du présent.

 Mais tout ce que vous énoncez là, est précisément, ce qui est enseigné, aujourd’hui, je ne vos donc pas où réside, les problèmes que vous prétendez.

  On est en train de préparer des générations de bavards, capables de parler superficiellement de beaucoup de choses, tout en n’étant plus structurés de l’intérieur par une culture humaniste qu’on a mis en morceaux et que l'on a recomposée en compétences étroitement adaptatives.

  J’imagine que la siècle derniers, vous deviez vous conter de vivre avec les vôtres, dans les beaux quartiers….

 Parce que la vie, monsieur, n’a jamais été celle que vous prétendez.

   Je comprends bien, monsieur, que vous détestez les bavards, alors, je vais a voir la sagesse, de prendre leur parti, me sentant concernée au plus haut point.

 Et vous donner mon son de cloche.

 Même en dehors de Pâques, je saurai être à la hauteur, soyez sans crainte.

   Il ne m’est arrivé que peu de fois, « hélas », diront certains, de me voir reprochée, d’être bavarde.

 J’ai ces peu de fois, il y a des années, été assez sotte, je le reconnais, pour m’en sentir blessée, ce qui ne risque pas d’être cas, désormais, soyez sans crainte.

 C’est bien mal nous connaitre, nous, les « empathiques»,  que de nous faire ce reproche.

   Car la vérité réside dans le fait, que ceux qui nous le reprochent, sont toujours, et pas quelquefois, des frustrés de la communication, qui eux, embrouillés comme vous l’êtes, craignent la spontanéité, comme la peste, voilà, ce que j’en déduis.

   Véritablement, et sincèrement,  (j’entends, en dehors de manipulations, pour me provoquer)il ne m’est arrivé dans ma vie, j’ai 55 ans, que deux fois, qu’on me le reproche….

 A chaque fois, c’était des personnes, qui avaient ce profil….

   Sachez monsieur, d’autre part, que les bavards, savent fort bien se taire, toujours, et qu’il arrive très souvent, comme vous devez le savoir, qu’ils s’avèrent être les portes paroles, de bien d’autres, plus humbles, qui n’ont pas et pour certains, n’auront, helas, absolument jamais le droit à la parole.

  Et que de mépriser les bavards, qui sont toujours, de très bon, écouteurs, et pas entendeurs, c’est eux, que vous méprisez, sans vergogne, et planqué, derrière votre stylo, ou votre clavier d’ordinateur, et qui vous protège, lui, de la spontanéité qui vous fait si peur.

  Les études que j’ai menées sur le management montrent, au contraire, que la différence en matière d’excellence dans ce domaine renvoie précisément à une éducation première structurante et à une solide culture générale.

 Mais qu’advient il donc, des laissés pour compte, dans votre stratégie de développement, et de scolarité, monsieur ?

 Ou se retrouve logé celui, qui ne parvient pas à apprendre, quelqu’en soit la raison ?

  Ha, si, suis-je bête, selon la vielle école, prés du radiateur.

  C’est sur cette base que l’acquisition de compétences directement opérationnelles et d’outils peut ensuite se faire et produire des effets. On fait tout l’inverse. On « fétichise » les méthodologies et les « boîtes à outils » les plus divers et on dénature la culture générale.

   Comment vous dire, (sans trop m’énerver, ce qui je dois dire,  devient de plus en plus difficile), la culture générale, n’a pas être comparée ou posée, comme vous le faite, sur le même plan d’égalité, que la méthodologie, la méthodologie, fournît, un savoir faire, ou dans le cas présent, un éventail, de méthodes éducatives, alors, que la culture générale, qui serait souhaitable, de leur faire acquérir est un objectif, que l’on se fixe.

   En somme, vos propos, n’ont ni queue ni tête….

   C’est un peu comme si vous parliez de l’arrivée du tour de France, en ne parlant que de cyclisme, mais occultant simplement, qu’un y ait un cycliste, sur le vélo, ce qui est d’une connerie rarement observée.

Avant les attentats de Charlie Hebdo, le débat sur l’école portait sur la question assez superficielle des ABCD de l’égalité, mais après les attentats, on a cru brièvement que l’école pourrait redevenir un enjeu politique majeur. 

   Mais c’est un enjeu politique majeur, puisque par définition, un enfant, qui devient ados, doit être enseigné, et combler le sentiment de mal être, et le manque de reconnaissance, dont ait souffert les enseignants, n’est pas un fossé facile à combler, même si on y parvient, quoi, qu’en pensent certains.

   Si je parle de ce problème ici, passant des collégiens aux enseignants, c’est pour bien appuyer sur le fait, qu’un enseignant qui se sent respecté, est plus à même de faire face au défit d’aujourd’hui, qu’auparavant.

Or la question n’est en rien le rôle de l’école mais une énième refonte des programmes au nom de la pédagogie…


   Il faut prendre la mesure du décalage des idéologues et des responsables de l’Éducation nationale avec la réalité. Avant les attentats de janvier, la lutte contre les « stéréotypes sexués ancrés dans l’inconscient collectif » et la suppression des notes pour les remplacer par des couleurs occupaient leur esprit… Une morale de bons sentiments liée à une vision angélique des droits de l’homme, le féminisme et l’écologie transformées en nouveau moralisme tiennent de plus en plus lieu d’instruction morale et civique.

   Bon, admettons, reprocher aux décideurs de l’Education Nationale, d’être des moralistes, c’est assez comique je dois dire, c’est l’hôpital qui se moque de la Charité.

   Moi, contrairement à certains, le mot MORALE, ne me fait pas peur, et je l’assume complètement, mais encore faut, que l’on s’entende, sur la notion du bien et du mal, que cette vision soit susceptible de revêtir.

   Pendant un court moment, on a pu effectivement croire que l’Éducation nationale allait changer de discours et de pratiques. Les grandes déclarations générales et généreuses sur la République, le discours incantatoire sur l’« esprit du 11 janvier » ne peuvent masquer la réalité d’une déstructuration de l’école et du terreau éducatif qui ne date pas d’aujourd’hui.

 Ha, mais enfin, ça suffit, « sale bête .

    La ghettoïsation, organisée de main de maitre, par les maires, à l’époque, dans les banlieues, et qui ont pour conséquence, de façon difficilement, réversible, une forme de communautarisme, que certains cherchent à instrumentaliser, ça n’est pas nous, à gauche, qui l’avons décidée, que je sache.

 La « refonte des programmes » est un pis-aller, en même temps qu’il prolonge ce processus de déstructuration.

   Il arrive quelquefois, que pour reconstruire il faille avoir le courage de déconstruire.

 Ces jours derniers, au Japon, et en Equateur, il y a eu divers tremblements de terre…

 Le nombre de morts est important.

 Personne ne sait encore, combien de sociologues d’opérette de ce type, étaient passés par là, pour vérifier les fondations.

   Nous sommes arrivés à un point limite où le discours sur la modernisation et les réformes qui s’entassent ne sont plus crédibles et audibles par une bonne partie de la population, ce qui n’empêche pas les responsables de faire comme s’il n’en était rien. On ne s’en sortira pas par une « énième réforme » en continuant à charger l’école de multiples objectifs.

   Sans aller jusqu’à ce constat alarmiste, je dois avouer que le côté « multicarte », de l’enseignement, est un problème qui doit ne pas être sous-estimé.

 C’est l’ensemble du système éducatif et de l’enseignement qui est à reconstruire, comme cela s’est fait au lendemain de la guerre, autour de grands axes que sont la socialisation, le développement de l’apprentissage et de l’enseignement professionnel, la culture générale qui allie les connaissances scientifiques et techniques avec une claire définition de l’enseignement des « humanités » aujourd’hui, en redonnant toute sa place à la littérature, à l’histoire, à la philosophie...

 Cette idée de « reconstruire » l’enseignement, je dois dire, me fait sourire.

 Et les phrases qui suivent, ne font que me conforter, dans mon interprétation.

   C’est l’homme qui m’a violée enfant, qui tenait ces propos, et sans rire, je précise, « c’est une bonne guerre, qu’il nous faut, et comme ça, ça sera bien, et oui, il était con comme un balai ».

 De là à prétendre, que notre sociologue, soit aussi con, c’est une insulte, vers laquelle je ne pencherai volontiers.

 C’est cet ensemble qu’il s’agit de rendre clair et cohérent, ce dont se montrent incapables les nouveaux idéologues de l’Éducation nationale.

  Ha, tiens c’est amusant, ça, alors, en fait, il ne s’agirait qu’un problème de « lecture »,  et pas du fond….

 C’est quel opticiens, déjà, qui fait une promo, sur les lunettes ?

 Celle des WC, bien sûr.

* Jean-Pierre Le Goff est sociologue, auteur notamment de La Barbarie douce et de Mai 68. L’héritage impossible (La Découverte). Dernier ouvrage paru La fin du village. Une histoire française (Gallimard).  

 

 

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