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50 nuances pour balancer son porc !

Le 05/12/2017

Dans SANTE NI CAFE mais si possible avec humour.

 Certain vont trouver quelque peu hasardeux, de voir, que je mélange tout ainsi.

J’ai déjà commenté, pat le passé, ce livre, à l’époque, et surtout, ce que personne ne faisait, le fait qu’il ait eu un aussi grand succès, et quelles, en étaient les potentielles raisons.

Si je m’étais permis de le commenter, à l’époque, non pas que je m’en croyais indigne, mais comme toujours, je ne l’avais pas lu, alors, ça me semblait cohérent.

Mais lors d’une de mes dernières hospitalisations à l’HP, pendant quelques jours, alors qu’on m’avait déplacée dans différents services, j’avais sympathisé avec une jeune femme qui tenait dans ses mains, ce livre.

Elle m’expliquait alors, qu’il lui avait été offert, par sa propre mère, qui comme elle, était victime de violences conjugale, raison pour laquelle elle se trouvait hospitalisée en HP, ce qui en soit, déjà, m’interpellait sérieusement.

Je ne nie pas qu’il puisse arriver qu’une femme battue, ait besoin, dans certains cas, d’être hospitalisée, mais objectivement, celui qui a de graves problèmes, dans le couple, c’est celui qui porte les coups, et pas celle qui les reçoit.

BREF.

Je rentrais chez moi, plutôt pensive, par ces confidences qu’elle m’avait faites.

Il y a quelques jours, je découvrais le film, qui a été fait du livre.

Je ne l’ai pas regardé, par intérêt, mais par devoir, parce que je voulais éventuellement pouvoir compléter le travail que j’avais fait sur le livre, et son analyse.

  J’avais retendu, dans un article précédent, qu’il était probable, que sur le pourcentage de livres achetés, un fort pourcentage, l ne l’avaient ^me pas ouvert, et je persiste en ce sens, à moins qu’il ne leur soit tombé des films, comme moi, j’ai laissé tomber le film, au bout d’une heure…

  J’ai insisté, je précise, par devoir, puis j’ai laissé tomber.

  Vous me direz « mais toi aussi, tu achètes des livres, quelquefois, que tu ne lis pas », ce qui est vrai, et c’est souvent le cas, mais moi, c’est pour une autre raison, c’est par manque de temps, et à cause de ma dyslexie.

  Mais une des questions, qu’on peut se poser, réside sur les raisons, qui justifient d’acheter un livre.

  Je pense que certains font l’objet d’achats compulsifs, comme n’importe quelle bien de consommation.

  Acheter 50 nuances de gris, à l’époque, et le poser sur la table, en rentrant chez soi, était sensé, je crois, se faire passer pour ce qu’on est pas, ou en tout cas, tenter de suggérer, qu’on aimerait bien, être autre chose, vis-à-vis de celui qui partage sa vie que ce qu’on est.

  Tenter d’allumer un fantasme, en quelque sorte.

  L’autre théorie que j’avais avancée, était que le succès, était dû au fait que les femmes devant assurer sur tous les plans, ce qui se traduit sociologiquement, par l’expression « charge mentale », le désir de laisser l’initiative aux hommes, une fois passé le seuil de la chambre à coucher, m’avait semblé assez cohérent.

  Et oui, comme vous l’aurez remarqué, il existe effectivement, une sacrée nuances, entre revendiquer des pratiques SM, et simplement proposer à l’homme de prendre l’initiative, nuance, que certains hommes, semblent d’ailleurs, ne pas avoir encore saisie.

  Mais venons-en au film.

  Il s’agit dune jeune femme, vierge, de surcroit, qui fait la connaissance d’un bel homme, plus âgé qu’elle, et riche….

  La description qui est faite du film, généralement, prétend, que l’objectif du film, tendrait à décrire, l’initiation du mentor sexuel, vis-à-vis de son élève, qu’il initie.

  Pour commencer, je tiens juste à préciser, que le contexte qui est décrit, est détaché de toute probabilité.

  Je ne prétends pas que ça n’existe pas…

  Mais franchement, la fille qui gagne le SMIG, à ranger des boites de conserves, dans une superette de quartier, qui voit débouler un mec pété de thunes, qui l’emmène des le lendemain, à la ville la plus proche, dans son hélico personnel, qu’il conduit lui même bien sûr….Moi, perso, je n’ai pas trouvé ça excitant, mais comique, oui, certainement .

  Nous en étions, là, à la version de Danny Boon, qui nous explique la collection Arlequin…

  Car en vérité, ça n’est de plus que ça…..

  Et oui, objectivement, il faut bien le reconnaitre, ça n’est rien de plus.

  Car enfin, que recherche ton, quand on ouvre un livre, ou qu’on regarde un film ?

  Certains ont envie de trouver des réponses aux questions qu’ils se posent, sur un thème abordé.

  D’autres « une belle histoire ».

  D’autres, que ça colle avec certaines formes de réalité sociétales, dignes de les faire ressortir, ensuite, en se disant, « tiens, oui, c’est vrai, j’aurai pas vu les choses comme ça ».

  Un peu des trois, souvent, je crois, avec selon les goûts de chacun, plus certaines raisons que d’autres.

  En ce qui me concerne, je place le cinéma si haut, dans mon estime, qu’il me faut bien reconnaitre que c’est la troisième raison, qui est la plus forte.

  Inutile de vous alors, que « le film m’est bien vite tombé des mains ».

  Mais au-delà du fait que je n’y ai pas trouvé mon compte, je vois d’autre part, par contre, une certaine toxicité, dans le film, puisque ce dernier tendrait à laisser croire, puisque le lien, entre coups et blessures, ou si vous préférez, le phénomène de violences conjugales, est avéré, qu’il existerait une voie, qui tendrait à laisser croire, qu’une femme battue, ne serait qu’une femme, qui serait adepte du SM, mais qui refuse de l’admettre, ou qui en tout cas, refuserait d’admettre, la théorie, sein laquelle, de recevoir des coups serait légitime, et acceptable, au sein d’un couple.

  En somme, ce film, pour moi, est juste d’une certaine façon, fortement préjudiciable, parce qu’il tendrait à légitimer la violence conjugale, en laissant croire, que « sous certaines conditions », liées aux pratiques sexuelles, ça serait non seulement, acceptable, mais pourquoi pas, digne, d’ouvrir des portes insoupçonnées, vers le plaisir sexuel.

  Et que l’on ne vienne pas me répondre, qu’avec son contrat, qu’il lui fait signer, ça devient recevable et légitime…

  S’il suffisait d’être épanouie sexuellement, pour que tout roule, comme sur des roulettes, psychologiquement, ça se saurait.

  L’équilibre psychologique au sein d’un couple, est une chose éminemment subtile, l’épanouissement sexuel, n’en est qu’une des facettes, et je persiste à prétendre que ce film, en banalisant les violences et la domination du « mentor sexuel », sur la jeune femme, dans l’esprit de certains jeunes, filles ou garçons, peut être toxique.

  Il est possible que certains doutent, de ce que je prétends, là .

  Et bien sachez pour information, que lors de cet internement psychiatrique, aussi, justement, il m’est arrivé aux oreilles, que certaines femmes, et pas uniquement des jeunes filles, se retrouvaient embarquées, dans des histoires soit disant SM, alors, que pour moi, la définition même du SM, ne peut être autre, que librement consentie, et entre personnes, qui se connaissent suffisamment, pour y prétendre, certaines, donc, se retrouvent au comissariat, pour viols, ou coups et blessure, voir, internement psy, au seul prétexte, qu’elle sont parties d’à prioris, parfaitement tronqués, sur les pratiques SM.

  Alors, je le dis, et je dis, de nouveau, le corps que nous avons, est un bien précieux, qu’on ne doit pas prêter à n’importe qui, et surtout à un connards, qui n’a pour seul ambition, de vous considérer que comme un jouet sexuel, destiné à assouvir, ses frustrations perverses, dans sa sexualité à lui.

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