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Convoi exceptionnel, de Bertrand Blier.

Le 29/04/2019

Dans SOCIÉTÉ.

29 Avril 2019.

Le moment est venu, je crois, de se poser la bonne question.

 Que recherche t’on quand on va voir un film ?

 A question, mérite d’être posée, d’ailleurs, à chaque fois, qu’on va voir un spectacle, un film, ou autre chose d’artistique.

 Moi, j’aime rire, c’est vrai, mais j’aime aussi être bousculée, ou plutôt, me sentir interpellée.

 Je vois que beaucoup de spectateurs,  n’ont pas aimé.

 Peut être devraient ils alors, se poser la question.

 J’y ai trouvé, une forme de synthèse,  de bien des propos que je tiens, sur des sujets de société, sur lesquels je travaille, depuis bien des années.

   Et en ce sens, ça m’a fait du bien, de voir ainsi synthétisé par métaphores interposées, bien des remarques,  dont je me suis faite écho, mais dont cependant, je ne risque pas d’être la seule, à les a voir observés.

   Nous vivons effectivement, une époque plus difficile qu’auparavant, quand on avait un travail, plus facilement,  et que déjà, par ce fait, même si la voie, « toute tracée », ne nous satisfaisait pas, au moins, avions-nous le sentiment de « tenir une place », dont nous n’avions pas nécessairement, à nous soucier, quelquefois….

   Heureux, ou pas heureux, dans ce choix, au moins, les choses  étaient en quelque sorte, au minimum, un peu tracées.

 Une forme de destinée, plutôt imposée, par un système, qu’on n’approuvait pas nécessairement pour autant.

Aujourd’hui, alors qu’au demeurant, on est conscients du fait que nos enfants auront la vie plus dures, que nous, c’est envisageable, même si au demeurant, politiquement, on fait tout pour que ça ne soit pas le cas, ou que ce le soit le moins possible, on sait surtout  que bien que respectant la loi, et faisant preuve d’une réelle bonne volonté,   et bossant dur, pour beaucoup, il est de plus en plus difficile, de faire des projets, sur le moyen terme, ou le long terme.

 Ainsi, on voit, dans ce film, une cohorte de personnages, issus de milieux sociaux différents, dépourvus du moindre affect, en dehors de la boulangère, subir leur vie, comme de misérables victimes, incapables de revendiquer, justement, d’être « acteurs », de leurs propres vie, d’où la nécessité à leurs yeux, d’avoir « la suite du scenario ».

 Depuis toutes ces années, que je suis sous tutelle, puis curatelle, il est arrivé quelquefois,  que je me trouve en situation un peu difficile, voir, très difficile, psychologiquement.

 Uniquement, à cause de cette mesure de protection, je précise, et pas d’autre chose…

 Il y a toujours un couillon de service, alors, pour m’envoyer, le lien d’une cartomancienne, ou d’une voyante…

 Je déteste ces gens, comme vous ne pouvez l’imaginer.

 Certains sont compétents, peut être ?

 Et (ou) honnêtes, je le présume.

 Elles me proposent toujours de me dire mon avenir,  sans me demander, le moindre argent.

 Et ça me mets dans une colère noire, que vous ne sauriez imaginer.

 Parce que le seul moyen, de ne pas être inquiet, pour son avenir, ou l’avenir, en gnéral, c’est précisément, « d’en être acteur ».

 Tu veux connaitre ton chemin ?

 Et bien décide, toi, ce qu’il sera, et puis voilà.

 Je refuse, obstinément de subir une destinée, qu’on voudrait me faire passer comme étant écrite, à l’avance.

 Car c’est bien de ça, et de rien d’autre, dont parle ce film.

 Il peint une galerie de portraits, d’individus qui refusent d’être les acteurs, de leur destinée, parce qu’ils préfèrent, subir….

 Procédant ainsi, quoi qu’il se passe, ils ne sont alors, responsables de rien.

 Alors, c’est sûr, ça n’est pas un film qui vous caresse dans le sens du poil, parce qu’il nous oblige à nous demander, où nous en sommes, et pour certains, je suppose, que ça doit piquer un peu .

 Maintenant, si vous alliez voir ce film, pour vous marrer un bon coup, ha, ça, c’est sur,  vous demeurez sur votre faim.

 C’est notamment, un film, parfaitement métaphorique, sur le djihadisme, par exemple.

 Puisque l’une des plus grandes lâchetés, chez certains croyants, quand ils côtoient, n’importe quelle forme d’extrémisme, c’est justement de considérer, qu’ils ne sont pas responsables de ce qui arrive, et qu’ils ne sont que des pions, dont seul une puissance supérieure, décideraient, de leurs pensées, et de leurs actes.

  Quelque soit le nom qu’on lui donne.

 C’est exactement, le discours que tiennent, n’importe quels fondamentalistes religieux, et notamment, ceux qui ont commis des attentats, sur le sol français.

 J’ignore, s je suis la seule, à avoir fait cette lecture, mais en tout cas, pour moi, c’est une évidence.

30 avrils 2019.

 Ce matin, je revenais sur la conférence de presse d'Emmanuel Macron, il y a quelques jours, et j'ai fait allusion à ce film.

http://sainteaustrebertheavaitellevuleloup.e-monsite.com/blog/la-conference-de-presse-d-emmanuel-macron-le-25-avril-2019.html

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