Et non la Flore ne se cultive pas, elle pousse sans l'aide de personne, puisqu'elle est sauvage.
http://www.slate.fr/story/93921/politique-culturelle-pellerin
Je comprends fort bien la critique qui lui est faite.
Je pense que son problème réside surtout dans le fait qu’elle n’est pas artiste elle-même elle ne peut donc pas comprendre comment fonctionnent les artistes, de façon générale. Ou bien alors elle cache bien son jeu.
Il est vrai qu’à son corps défendant et compte tenu des contraintes techniques tel internet et l’ensemble des nouvelles technologies de communication et de medias il faut bien reconnaitre qu’on compte sur le ministre le de la Culture bien plus pour appréhender la Culture comme ce qu’elle représente sur le plan économique, et donc tout le droit qui s’y rapporte, que pour appréhender ce qui devrait être à l’origine la seule et unique raison pour laquelle, on s’y intéresse c'est-à-dire ce qu’elle est susceptible d’apporter au public quel que soit son âge….
Certes je ne nie pas que ces aspects soient effectivement importants….Puisque par définition quand un artiste veut vivre de son Art, ça implique que ce qu’il crée soit un minimum « rentable ».
Mais il faut bien admettre que son discours ne serait ce que par son vocabulaire et la perception qu’elle ait de la Culture, semble réellement aux antipodes de ce que l’on est en droit d’attendre, d’une ministre de la Culture.
J’entends par là autre choses que des théories telles qu’énoncées, entièrement dépourvues d’enthousiasme, de volonté, de punch, de désir, et surtout bien pire, de la moindre émulation.
Certes j’entends bien que par égard pour moi, on l’ait « choisie » ainsi…
Comment se fait il, par exemple qu’elle n’ait absolument jamais évoqué les rythmes scolaires qui ont pour mission précisément, de permettre de faire « fleurir » des talents de demain ?
Et bien dans ce cas qu’on me propose son poste, au moins les choses seront claires.
Et pour ce qui concerne, le traitement de « l’industrie » de la Culture, et du droit qui s’y rapporte, je considère qu’elle peut fort bien bosser dans mon ministère.